Les réseaux pédocriminels n’existent pas – Round 31 – Réseau Barker (3)
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Le Baron l’a aussi amené dans une bibliothèque dans un autre État, tenue par des Marianistes hérétiques, les Nobles suiveurs de Marie. Il voulait accéder à leur bibliothèque, qui lui était interdite, et en particulier à un livre. Apparemment, les Marianistes, qui n’ont rien à voir avec le satanisme, ont accepté de voir Kerth suite au versement par le Baron d’une forte somme d’argent. Le Baron l’a déposé, les Marianistes sont venus le chercher, et il s’est senti tout de suite bien et en sécurité avec eux.
La bibliothèque ressemblait à une église et vibrait comme un lieu sacré. On lui a édicté les règles pour y accéder, et on lui a apporté le livre que le Baron voulait qu’il voie. Il n’avait pas le droit de le toucher, on tournait les pages pour lui. Selon eux, le livre était fait en peau humaine et la tranche était renforcée par des os humains.
C’était « Le Livre des Ombres de Susan l’Empoisonneuse », il était écrit à la main en ancien anglais. Il racontait la vie de cette femme, pendant la chasse aux sorcières, dans un village où la plupart des gens descendaient des druides, mais avaient été convertis au christianisme. La famille de Susan a pu échapper aux chasseurs de sorcières après qu’elle ait décidé d’en appeler à satan. Puis la famille a massacré une famille de riches chrétiens et pris leur place tout en continuant à adorer satan. Susan a monté dans la société en se mariant avec un noble. Elle a développé un couvent de sorcières et le livre donne des recettes de poison ou des formules pour invoquer les démons. Il y est retourné plusieurs fois pour copier les formules exactement. Mais les Marianistes lui ont proposé de les écrire à sa place, pendant qu’il discutait avec eux dans une chapelle à côté.
Kerth a réalisé rapidement qu’en réalité les marianistes ont accepté l’argent du Baron pour pouvoir avoir accès à lui, pas pour les espèces sonnantes et trébuchantes du sataniste. A force, Barker a envisagé puis compris une autre philosophie, une autre soi-disant « spiritualité », concevant dieu comme une figure maternelle.
Les Marianistes lui ont aussi expliqué que si les lucifériens en avaient autant après lui, c’est parce qu’ils avaient étudié sa lignée et qu’il descendait du roi Salomon, et de beaucoup de francs-maçons et de lucifériens de haut rang. Ils ont expliqué que les lucifériens ont agi dans les vies de ses parents sans qu’ils ne s’en rendent compte, utilisant des envoûtements pour qu’ils tombent amoureux. Ils ont choisi Kerth parmi les enfants du couple parce que les autres ne correspondaient pas. Ses parents ne voulaient plus d’enfants, mais les lucifériens se sont débrouillés pour qu’il naisse quand-même, et soit conçu à la période voulue. Les Marianistes lui ont aussi montré un autre livre parlant de Susan l’empoisonneuse. Ecrit par un contemporain de Susan, le livre racontait qu’elle avait dû se faire baptiser pour échapper une nouvelle fois à la chasse aux sorcières. Puis elle a rejeté le satanisme et a converti certaines femmes de son convent.
Kerth a décidé de ne pas en parler au Baron car il n’aimerait pas la fin de l’histoire. La dernière fois qu’il y est allé, les Marianistes lui ont dit que depuis des années ils avaient décidé de ne plus accepter de nouveau membre, et que la bibliothèque allait bientôt être fermée.
Ils voulaient vendre les livres à des riches collectionneurs.
Le mariage de la Bête
Kerth allait avoir 16 ans quand il a revu Bob, parti depuis plus d’un an pour des missions à travers le monde pour le Baron. Il l’invite à une soirée chez le Baron, une soirée normale pour rencontrer des gens importants et l’introduire, mais Kerth ne veut pas y aller. Bob lui montre alors des photos de lui et de sa mère, prises à leur insu, en mode filature. Il lui fait écouter des enregistrements de sa maison, pris par des micros cachés. A la soirée quelques jours plus tard, tout le monde était chic, ambiance jazz, quand une femme crie à la vue d’une femme pendue à un arbre dans le jardin du Baron.
Puis tout le monde rigole, se disant qu’évidemment, c’est une mauvaise blague du baron, qui confirme. Mais quelques minutes plus tard Bob lui demande de l’aider à décrocher la femme avant que les invités se rendent compte qu’il s’agissait d’un vrai suicide. La femme avait une robe sale et des marques de coups sur le visage et sur les jambes. Elle avait des marques de piqûres sur les bras, comme si elle se shootait à l’héroïne. Bob la connaissait, elle s’appelait Daisy. Il propose de l’enterrer dans un parc ou de faire disparaitre le corps. Un autre propose de la pendre ailleurs. Le Baron arrive à son tour, expliquant qu’elle lui avait encore demandé de l’argent il y a peu, et qu’il avait refusé : elle ne lui servait plus à rien depuis longtemps. Décision est prise de déplacer le corps pour le pendre ailleurs. Malgré l’autopsie, ça passera car un type du groupe a déjà corrompu le légiste qui réalise toutes les autopsies du district. Ils décident de rédiger un mot de suicide aussi.
A cette soirée, le Baron lui a aussi dit qu’il allait être initié, et c’est Bob qui lui a précisé qu’il s’agit d’une initiation dans l’église internationale de satan. Avec à la clé des relations sexuelles entre une femme qui représente l’église de satan et un bouc, qui symbolise satan lors de cette cérémonie de « mariage ». Les lucifériens appellent cette cérémonie « le mariage de la bête ». Pour y échapper, Kerth s’est mis le pied sous une tondeuse. Il n’a plus pu marcher pendant des mois. Après cela, Bob le recontacte, et lui dit qu’il n’est plus aussi loyal qu’avant avec le Baron. Il a parlé avec un jeune membre des Marianistes, James, avec qui Kerth avait déjà parlé à la bibliothèque, et qui lui a proposé un plan pour réduire le pouvoir du Baron.
Bob lui dit aussi que le Baron n’est pas dupe de son « accident », et qu’il va devoir passer devant lui et deux représentants du Comité, capables de le tuer s’il n’est pas convaincant. James lui a alors donné la seule copie existante du Livre des Ombres de Susan l’Empoisonneuse, pour le donner au Baron. Pour éviter cette initiation, il leur fallait un plan. Mais il ne pouvait pas fuir le Baron : il devait s’y confronter pour éviter les représailles sur sa famille. Bob et Kerth se rendent donc chez le Baron, et sont amenés dans le sous-sol noir où il les attend dans une robe noire, entouré de deux autres types en robe. Il lui demande ce qu’il a à dire pour se défendre et Kerth lui tend le livre de l’empoisonneuse. Le Baron le prend avec joie, et demande à voir la blessure de Kerth. En la voyant le Baron dit « Oh mon pauvre, j’avais tellement d’espoirs pour toi. Tu aurais fait un si bon sataniste. Mais tu l’as rejeté à cause d’une stupide superstition. Tu as tourné le dos à la grandeur et à la gloire ». Puis il dit à Bob qu’il avait quand-même un problème parce que Kerth en savait trop pour rester en-dehors du système, « et s’il n’accepte pas l’initiation et ne fait pas le serment du secret, nous ne pouvons simplement pas le croire ». Bob a alors proposé de faire appel à deux scientifiques du groupuscule qui travaillent sur MK-Ultra pour effacer sa mémoire. Bob promet sur sa vie de faire cela. Kerth n’a plus jamais revu le Baron.
Les deux scientifiques dont parlait Bob étaient dans le camp de Marianistes. Durant son année d’absence, Bob avait aussi rejoint leur camp. Depuis un moment, il avait compris qu’il s’était fait laver le cerveau et, bien que le Baron lui ait demandé de filmer les rituels sataniques partout dans le monde, il les avait rejoints grâce à un intermédiaire pour se faire déprogrammer. « Il restait encore du chemin à faire au niveau des sentiments, des notions de bien et de mal, mais Bob avait fait un long chemin », écrit Barker.
La résistance
Barker évoque les Marianistes, mais aussi une « résistance » plus générale à la « Society of Lucifer », dont le symbole serait le signe astrologique de la planète Jupiter. Il explique qu’ils ont considéré que le mieux, pour la sécurité de tous, était de pas parler du Comité et du reste.
Kerth a entamé une thérapie, auprès du couple de scientifiques. « Ils étaient membres d’une société secrète qu’ils appelaient les illuminatis. Ils les avaient rejoints quand ils étaient jeunes et idéalistes. Ils avaient cru que les illuminatis allaient créer une utopie, un gouvernement mondial. Ils avaient une conception idéaliste de ce à quoi ressemblerait ce gouvernement mondial. Ils imaginaient une version moderne de “La République de Platon” ».
Ils avaient été recrutés après la deuxième guerre dans un des nombreux projets de recherche liés à MK-Ultra, en pensant que cela permettrait d’aider les gens en reprogrammant ceux qui avaient des problèmes mentaux ou étaient des criminels pour les rendre meilleurs. Au bout de quelques années ils ont compris comment le système fonctionnait en réalité. Que certains leaders pratiquaient des formes extrêmes de satanisme. Qu’il y avait des viols de mineurs, du cannibalisme, des sacrifices, commis par des illuminatis.
Barker écrit que « Les sociétés secrètes lucifériennes qui étaient contrôlées par les illuminatis et qui les servaient étaient juste des organisations criminelles ». Selon Barker, les illuminatis dirigent le Comité, avec le Baron à sa tête, qui lui-même a des tas de sous-fifres. La Société de Lucifer est un terme générique, en quelque sorte. « Le but réel des sociétés secrètes est de s’assurer que les riches aristocrates restent riches et au pouvoir », écrit-il, et elles existent depuis des siècles. A l’intérieur des illuminatis, il y en a certains qui aimeraient réformer. Sans détruire, sans effacer, mais toujours pour prendre le pouvoir mondialement. Le groupe de résistance derrière le symbole de Jupiter était dans cette optique. « Ils voulaient en finir avec les abus MK-Ultra, la prostitution des enfants et les rituels sataniques violents pratiqués par certains groupes. Les leaders de la réforme comme le couple de scientifiques voulaient normaliser les pratiques rituelles lucifériennes », explique Barker. Puis il rappelle que les leaders illuminatis sont des « satanistes hardcore », et que ces histoires d’utopie ne sont que des conneries. « La vérité est que les vrais leaders des illuminatis sont des satanistes hardcore. Leur but est de détruire le monde naturel via la géo ingénierie et de détruire la race humaine, pour la remplacer par de genres de créatures intelligentes déshumanisées. Mais la plupart des membres de ce groupe de résistance Jupiter ne le comprennent simplement pas. Ils pensent que les illumanits peuvent être réformés de manière à faire vivre leur propagande de recrutement idéaliste », ajoute Kerth Barker.
Il considère que le groupe est peu nombreux et se consacre d’après lui à cinq activités :
– Les thérapies
– La diffusion d’informations
– Les activités organisationnelles
– Organiser le passage des évadés
– Renforcer le secret
Au sujet de la notion de « Nouvel ordre mondial », Barker explique qu’il y a aussi plein de gens qui ne font pas partie officiellement des illuminatis, mais qui travaillent pour eux et qui connaissent leurs objectifs.
« La phrase “ Nouvel Ordre Mondial ” se réfère au but des illuminatis, et beaucoup des membres de l’élite globale qui sert le nouvel ordre mondial sont aussi idéalistes et naïfs. Et ces idéalistes globalistes ignorent la gravité des abus, du contrôle mental et de la violence utilisés dans certaines sociétés secrètes lucifériennes ».
Selon Barker, Bob et les autres essayaient de les avertir de ce qu’il se passe vraiment. Barker raconte les réunions de ce groupe pour s’organiser dans cette « résistance », les décrivant comme désorganisées. Certains membres retournaient travailler pour les illuminatifs, comme Bob qui est retourné travailler pour le Baron. Il a continué à faire des films pédopornos ou à filmer des rituels, tout en montrant certains à des personnes non autorisées pour qu’elles comprennent ce qu’il se passe. Durant ce temps, Barker a appris comment réaliser les thérapies telles que celle qu’il avait suivie. Il explique aussi que les thérapies organisées par ce groupe ne s’adressaient pas à des victimes trop instables, avec des alters, qui ont subi les traumas les plus graves liés à MK Ultra. Mais lui voulait aider ces personnes. Il a aussi voulu aider des gens qui tentaient de se remettre d’une addiction à boire du sang plein d’adrénaline. Barker dit que beaucoup des films tournés par Bob, dans ces années 70, début 80, ne montraient pas de sexe, et rien d’intéressant, comme des vieux à poil en train de faire des rituels chiants, et d’autres étaient même grotesques. Mais certains étaient très violents.
Barker dit qu’un film montre un jeune travailleur mexicain immigré violé et torturé à mort par un groupe de satanistes en Californie, dans le sous-sol d’une habitation. La victime était attachée aux pieds d’une table en bois. Il y avait des adultes tous nus dont certains portaient des chapeaux avec des cornes, et des enfants qui assistaient à la scène.
Barker décrit toute la séquence : le film commence avec un des hommes de l’assistance qui viole la victime, alors qu’elle est solidement attachée à une table. Le jeune mexicain commence par s’énerver, par tenter d’éviter le pire qu’il pressent, pour finalement supplier ses bourreaux de le laisser. Puis une femme lui dit qu’elle va lui mettre une bouteille dans l’anus et la casser avec un marteau et elle commence à le violer à son tour, casse la bouteille, le frappe avec une cravache. Elle lui montre un débris de verre et la cravache et le force à choisir un des deux. Il choisit la cravache et elle lui demande de lui dire bien fort ce qu’il veut qu’elle fasse avec. « Frappe-moi » répète la victime en espagnol, bien fort comme la femme l’avait exigé.
Ensuite, la femme prend un fouet en fil barbelé et lui dit que comme il a demandé à être frappé, il va l’être vraiment. Avec une autre femme, elle commence à la fouetter pendant que d’autres se masturbent et d’autres encore fumaient des joints, buvaient dans un autre coin de la pièce. Le jeune homme hurlait à l’agonie, et puis il est mort. Ensuite, ils lui ont coupé la gorge et ont récupéré son sang dans un grand conteneur. Chacun y a trempé sa coupe pour boire le sang, avant de se livrer à une orgie en écoutant une messe satanique d’Anton LaVey, fondateur de l’église de Satan et auteur d’une « bible satanique » en 1969.
D’après Bob, il s’agissait de gens de bonne famille, dans la politique et le commerce. Ils lui ont dit qu’ils espéraient que le Comité apprécierait le film. D’après Barker, ce n’était pas le pire film qu’il ait vu, et le plus souvent les sadiques étaient des gens bien sous tout rapport, faisant partie du gratin de la société.
Puis Barker revient sur ce jeune type, James, rencontré chez les Marianistes, celui qui avait aidé Bob à changer. Lui voulait vraiment mettre à terre les réseaux de prostitution pédophiles qui pourrissent le monde. Il savait que les illuminatis ne pouvaient pas être réformés, ne croyait pas au Nouvel ordre mondial, et voulait tenter de briser la ploutocratie et de construire la démocratie.
Lisez la quatrième partie de cet article
yogaesoteric
7 juillet 2018