Les rêves lucides lèvent le voile sur les mystères de la conscience (2)
Lisez la première partie de cet article
Les effets intrigants de la méditation
Les études d’Andrew Newberg de l’université de Philadelphie et de Richard Davidson de l’université de Wisconsin-Madison, aux États- Unis, révèlent que lorsqu’un moine tibétain médite, l’activité dans le lobe préfrontal de son cerveau augmente, signe d’une concentration intense alors que celle de la région pariétale droite diminue, indiquant une perte d’attention temporelle et spatiale. Les zones limbiques (impliquées dans les émotions) sont aussi très actives, contribuant au sentiment de bienêtre. Par ailleurs, Richard Davidson a montré que les moines bouddhistes expérimentés produisaient, en méditant, près de 30 fois plus d’ondes gamma (activité mentale intense) que les débutants. Au CHU de Liège, une nouvelle question taraude aujourd’hui l’équipe : le niveau de conscience du cerveau en méditation est-il plus élevé qu’en phase d’éveil ? Le bouddhiste Matthieu Ricard s’est livré à l’expérience.
Le cas particulier du rêve lucide
Celui-ci est un état modifié de conscience particulier puisqu’il survient… pendant le sommeil. « Le dormeur est capable d’avoir une conscience réflexive, il sait qu’il rêve », définit Isabelle Arnulf, neurologue, directrice de l’unité des pathologies du sommeil à l’hôpital Pitié-Salpêtrière, à Paris. Les rêves lucides surviennent lorsque les lobes frontaux normalement endormis se réveillent, alors que la conscience de l’environnement du dormeur est toujours inhibée. Depuis que le chercheur Stephen Laberge, psychophysiologiste américain a eu l’idée, dans les années 1980 de dialoguer avec les rêveurs lucides grâce à un code oculaire, de nombreuses études ont révélé qu’on pouvait s’exercer à contrôler ses rêves. « Pour cela il faut commencer par les noter, ce qui permet d’y prêter attention, reprend Isabelle Arnulf. Ensuite, on peut les influencer. »
À quoi servent les états modifiés de conscience ?
Selon Steven Laureys, responsable du Coma Science Group, les états modifiés de conscience spontanés tels que l’EMI seraient une protection psychologique dans une situation traumatisante.
Quant à la méditation, elle a fait son entrée dans une dizaine d’hôpitaux en France, comme à Strasbourg qui a même créé le premier diplôme universitaire de Médecine, méditation et neurosciences s’adressant à des médecins, psychologues ou chercheurs. Sa principale indication : les traitements antistress et la dépression. « C’est un nouvel outil qui diminue de 30 % les rechutes dépressives », assure le professeur de psychiatrie Gilles Bertschy du CHU de Strasbourg. Après un épisode dépressif, les médecins proposent donc aux patients un programme de méditation de pleine conscience en huit semaines, validé par des essais cliniques, pour enrayer le phénomène. Au final, Gilles Bertschy n’est pas surpris de l’engouement pour ces techniques. « Nous sommes nombreux à avoir le sentiment d’être submergés par l’information. Le cerveau est suractivé, multitâche, distrait. C’est pourquoi on cherche de plus en plus de moyens de prendre de la distance, de faire une pause. » En toute conscience.
COMA. Établir le bon diagnostic
Quarante et un pour cent des diagnostics sur l’état de conscience des patients dans le coma seraient… erronés, selon une étude du Coma Science Group de Liège (Belgique) publiée en 2009. Après une lésion cérébrale, il existe en effet plusieurs états de conscience altérée, aux pronostics différents.
Un coma (yeux fermés, inconscient) peut durer de quelques heures à des semaines. Ensuite, soit le patient peut se réveiller et récupérer, soit il peut décéder. Mais aussi, il peut ouvrir les yeux et demeurer inconscient de lui-même et de son environnement, dans un état dit végétatif/éveil non répondant. Dès lors, s’il ne montre pas de signe de conscience entre 3 mois (après un arrêt cardiaque) et 12 mois (après un traumatisme), ses chances de récupération fonctionnelle sont très réduites.
D’autres peuvent évoluer différemment. Sans pouvoir communiquer ils montrent des signes de conscience fluctuants mais reproductibles, dans un état dit de « conscience minimale » pouvant évoluer plus ou moins favorablement. Enfin des patients sortent du coma mais entièrement paralysés, atteints du locked-in syndrome ou syndrome d’enfermement, causé par une lésion du tronc cérébral. Établir le bon diagnostic est donc déterminant pour tenter d’anticiper le devenir du patient et proposer les bons traitements. L’équipe de Liège préconise ainsi l’utilisation de la Coma recovery scale revised une échelle d’évaluation en 25 étapes, plus sensible et fiable que l’examen clinique habituel.
6 étapes de base du rêve lucide
Les nombreuses techniques et méthodes à utiliser pour induire des rêves lucides, mais il y a un processus sous-jacents qui servent de fondement à la formation de rêve lucide. Initialement, on peut prendre plusieurs semaines rêve lucide alors ne soyez pas découragé si vous ne réussissez pas immédiatement.
Le processus sous-jacent peut être décomposé en six étapes comme suit :
1. Faire le travail de préparation mentale
Toujours avoir une attitude positive envers le rêve lucide. Remplacer tous les doutes avec une croyance auto-responsabilisation. Ensuite, faire rêver une priorité absolue que le simple fait de croire vos rêves sont importants va considérablement accélérer vos résultats. Cultivez votre désir et l’enthousiasme pour atteindre votre objectif. Aussi, connaissez votre but d’être lucide.
2. Accroître le rappel de rêve
Quelques conseils sur le rêve rappelle notamment l’augmentation se réveiller sans bouger lentement et sans laisser aucune pensée pour la journée à venir dans votre esprit. Un souvenir sur votre partie d’un rêve, se détendre et laisser le reste des morceaux de tomber en place. Outre cela, vous pouvez essayer différentes positions de sommeil comme le meilleur rappelle se produit lorsque vous êtes couché dans la même position lorsque vous rêviez.
3. Tenir un journal de rêve
Cette habitude d’écrire vos rêves informer votre subconscient que les rêves sont importants, et cela va aider à la compréhension de vos rêves. Les rêves seront rappelés avec plus de clarté et de détails et cela aboutira à des rêves lucides.
4. Se familiariser avec vos rêves
Comme votre journal de rêve grandit et augmente le rappel de rêve, vous allez naturellement devenir plus familier avec vos rêves. Certaines personnes, lieux et activités sont plus susceptibles d’apparaître dans vos rêves. Identifiez vos signes rêve commun. Lorsque rappel est difficile, en dresser la liste des signes de rêve et de voir si tout va susciter une mémoire.
5. Ajout conscience à votre conscience éveillée
Si vous êtes plus au courant de la journée, vous deviendrez plus conscient tout en rêvant. Soyez conscient de vos pensées et vos schémas de pensée. Pour accroître la sensibilisation, essayer de méditer. Les gens qui méditent ont une plus grande probabilité d’avoir des rêves lucides par rapport aux non-méritants. Méditation induit des états de relaxation et développe la capacité à avoir prise de conscience individuelle. De plus, la réalité effectuer des vérifications pour voir si vous rêvez ou non.
6. Lier votre conscience à vos rêves
Combinez ce que vous avez appris de vos rêves avec ce que vous avez appris sur votre conscience. Fusionner vos réalités avec vos signes rêve de telle sorte que lorsque vous rencontrez l’un de vos signes de rêve, vous serez automatiquement de commencer à faire des tests de réalité.
Ces six étapes sont tous imbriqués dans un processus de base. Sauter une étape en diminuera l’efficacité de toutes les autres étapes, et à son tour, il va diminuer les résultats réels de l’ensemble du processus. Ainsi, les mettre en pratique méticuleuse et cohérente et vous allez inévitablement avoir un rêve lucide.
yogaesoteric
22 janvier 2019