L’importance du zinc contre les virus
Il a un nom de comptoir autour duquel ont aimerait de nouveau trinquer avec ses amis, c’est peut-être la raison pour laquelle personne n’y prête attention. Ce petit oligo-élément est aussi important que le fer dans notre organisme.
Une carence en zinc, et c’est tout notre système immunitaire qui s’effondre ! Jeune ou vieux, nous sommes tous concernés !
L’omniprésence du zinc
Le zinc participe à la quasi-totalité des processus cellulaires. Le corps humain en contient entre 2 et 3 grammes ce qui, pour un oligo-élément, est une teneur élevée, équivalente à celle du fer, ce qui en révèle l’importance fondamentale pour notre organisme.
Constituant essentiel de plus de 80 enzymes, il a un rôle dans tous les grands métabolismes au niveau des lipides, hydrates de carbone, protéines et acides nucléiques. Il intervient dans un nombre incalculable de réactions biologiques.
Le zinc a une puissante activité antioxydante et nous protège donc des radicaux libres toxiques en maintenant la structure des membranes.
Premières carences découvertes chez l’Homme
C’est dans les années 60 que des études ont démontré que la carence en zinc entraînait du nanisme, c’est-à-dire une petite taille, un développement insuffisant des organes génitaux et un manque de vivacité intellectuelle. Il a suffi de supplémenter quotidiennement en zinc et en vitamine B6 pour normaliser en 2 mois, chez des jeunes Iraniens, leurs fonctions sexuelles et leur taille.
Insuffisance d’apports alimentaires
Les engrais chimiques, les pesticides, les technologies agroalimentaires ont épuisé nos sols et entraîné de grandes carences dans de nombreuses vitamines, sels minéraux et oligo-éléments. Le minimum de zinc indispensable à l’Homme et de 15 mg par jour et la ration quotidienne en général couvre à peine 10 mg.
En cas d’attaques virales nos besoins peuvent monter jusqu’à 90 mg par jour !
1/4 de la population des pays en développement serait carencé en zinc. Il a été démontré que 50 % des personnes âgées vivant en EHPAD présentaient des carences en zinc.
Aujourd’hui, la mode des vegans, avec la consommation de céréales complètes et de légumineuses peut entraîner une carence en certains minéraux et notamment en zinc. Pourquoi ? Car les phytates alimentaires et les lectines sont des chélateurs naturels des ions zinc présents dans le maïs, le riz, le blé et en général les céréales complètes. Ainsi, la biodisponibilité du zinc se trouve sévèrement limitée et peut entraîner des carences, même avec un apport alimentaire suffisant.
Il faut impérativement que le pain de blé complet soit fabriqué avec un levain naturel suffisamment acide pour neutraliser l’acide phytique. Il en est de même pour le riz complet ce qui n’est pas habituel dans notre civilisation. On peut consommer du miso de riz car celui-ci est fermenté. Les légumineuses doivent impérativement être pré germées puis cuites à la vapeur pour garder des nutriments, ou bien longuement dans l’eau pour neutraliser les lectines.
De plus, la consommation d’alcool et l’état pathologique des personnes peut réduire considérablement l’absorption et le stockage du zinc ou augmenter son excrétion.
Aujourd’hui, avec les avancées qui ont été faites sur le microbiote, on s’aperçoit qu’un intestin en dysbiose peut entraîner des carences, à cause des fermentations qui entraînent de l’inflammation.
Troubles endocriniens
Des études ont démontré que les femmes enceintes nauséeuses sont généralement déficientes en vitamine B6 et en zinc. Ces 2 substances sont nécessaires à la croissance de tous les tissus, et le fœtus met très fortement à contribution les réserves maternelles. On obtient de bons résultats quand on associe la vitamine B6 au zinc.
La carence en zinc est également un facteur d’aménorrhée, c’est-à-dire de cycle menstruel irrégulier.
Il est en outre nécessaire à la formation des spermatozoïdes actifs, à la prostate, ainsi qu’à l’ovulation normale chez tous les mammifères, dont nous faisons partie.
Il a suffi à des couples sans enfants d’adopter un programme nutritionnel riche en zinc et en vitamines B6 associé à une assiette de type méditerranéenne pour régler leurs problèmes d’infertilité.
De plus, le zinc jouerait un rôle important sur la libido des hommes comme des femmes.
Le zinc et le cerveau
La glande pinéale, l’hippocampe et la rétine de vos yeux contiennent une forte concentration en zinc.
Sachez qu’un stress psychique ou physique, un changement de milieu, une opération chirurgicale ou des problèmes sentimentaux provoquent une perte importante de zinc dans l’urine.
Mc Lardy a constaté, chez des schizophrènes aussi bien que chez des alcooliques, une diminution du taux de zinc dans l’hippocampe.
Symptômes de la carence en zinc
Comme par hasard les premiers signes évocateurs de carences sont une perte de goût et de l’odorat. Est-ce que cela ne vous fait pas penser à quelque chose ? Ne parle-t-on pas, dans le cas du CORONAVIRUS COVID19, de pertes de goût et de l’odorat ? Également, ne parle-t-on pas dans les premiers signes de la maladie de Parkinson, de pertes de goût et de l’odorat ? Et si on faisait le lien ?
La peau
Une carence en zinc peut entraîner de nombreux problèmes de peau :
Vergetures, acné, pigmentation défectueuse, mauvaise cicatrisation, carcinomes, cancer de la peau , etc.
Tout stress provoquant une déperdition de zinc, des travaux de pionniers ont révélé que chez des grands brûlés il y avait une perte de grandes quantités du métal par l’urine. Il a suffit de supplémenter pour que les choses rentrent dans l’ordre.
Les ongles
On sait depuis longtemps que les ongles cassants ainsi que les taches blanches sous les ongles révèlent une carence en zinc. L’avènement de la pilule est impliquée dans cette carence.
La déficience peut être aggravée par l’ingestion excessive de cuivre que l’on trouve souvent dans l’eau contaminée par les tuyauteries ou dans les préparations pharmaceutiques contenant des complexes « vitamines plus minéraux » et qui peuvent contenir 1 à 2 mg de cuivre par gélules, c’est trop!
Principaux effets de la carence en zinc, déficit généralement associé en vitamine B6
– Nanisme et retard de croissance
– retard de puberté et de développement génital
– impuissance, aménorrhée, lactation insuffisante
– stérilité, fausse couche, malformations congénitales
– troubles dus à la pilule et nausées de grossesse
– perte de l’appétit, du goût, de l’odorat, de la libido
– cirrhose du foie
– diabète et pré diabète
– prostatite
– cholestérol élevé
– mauvaise circulation
– défaut de cicatrisation
– baisse des défenses immunitaires, état inflammatoire, infections
– lésions cutanées, ulcères de la jambe
– psoriasis, acné, furonculose
– vergetures
– décolorations et perte des cheveux, alopécie (chute totale des cheveux)
– acrodermatite enterohépatique (AEZ) qui est une erreur innée, héréditaire et rare du métabolisme conduisant à un déficit sévère en zinc et caractérisée par une dermatite acrale (affections virales provoquant fièvre, fatigue et cloques rouges violacées sur l’ensemble du corps), une alopécie, une diarrhée et un retard de croissance staturo pondérale
– polyarthrite rhumatoïde
– empoisonnement aux métaux lourds
– pyroluria (dérèglements du métabolisme causant une grande anxiété, des sautes d’humeur qui peuvent devenir chroniques.
La vitamine B6 et le zinc sont essentiels dans les processus du système nerveux qui gère notamment la peur, les émotions, stress et les réactions en lien avec les événements de la vie.
En ce moment, plus que jamais, surtout si vous regardez les informations à la télévision, notre environnement est anxiogène voir phobique.
Résistance aux infections grâce au zinc
Le zinc est par excellence, le minéral antiviral.
De nombreuses études ont démontré que l’acné, l’eczéma et l’herpès réagissaient positivement aux traitements de supplémentation en zinc associé à la vitamine B6.
Les enfants ou les adultes carencés en zinc ont souvent des rhinites, des sinusites, des otites, des problèmes de végétation qui peuvent aller jusqu’à l’opération.
Le zinc ayant des propriétés bactéricides, il lutte efficacement contre tous types d’infections.
Le rapport du docteur Claude Lagarde, du docteur Patricia Ballard et du docteur Régis Grosdidier souligne que « les populations déficientes en zinc sont souvent les plus à risque d’infections virales, tels que le HIV ou le virus de l’hépatite C. Une abondance de preuves s’est accumulée au cours des 50 dernières années pour démontrer l’activité antivirale du zinc contre une grande variété de virus, et via de nombreux mécanismes. Il semblerait que la disponibilité des ions zinc joue un rôle important dans son efficacité anti virale. »
Nous vous citons le rapport :
le rôle du zinc comme antiviral peut être résumé en 2 modes d’action :
– amélioration de la réponse antivirale et de l’immunité chez les patients qui présentaient une carence en zinc.
– Inhibition de la réplication virale et des symptômes liés à l’infection.
Les études cliniques utilisant une supplémentation en zinc, se limitent principalement à l’infection au rhinovirus et sont souvent regroupés avec d’autres virus comme la grippe et les coronavirus.
Le zinc fonctionne comme un modulateur de la réponse immunitaire grâce à sa disponibilité, qui est étroitement régulée par plusieurs transporteurs et régulateurs. Lorsque ce mécanisme est perturbé, la disponibilité du zinc est réduite, altérant la survie, la prolifération et la différenciation cellulaire des différents organes et systèmes, en particulier des cellules du système immunitaire.
La carence en zinc affecte les cellules impliquées dans l’immunité innée et adaptative au niveau de la survie, de la prolifération et de la maturation. Alors qu’une carence aiguë en zinc entraîne une diminution de l’immunité innée et adaptative, une carence chronique augmente en plus, l’inflammation. En effet, lors d’une carence chronique, la production de cytokines pro inflammatoires augmente.
Une carence en zinc, lors de l’infection par le coronavirus, pourrait donc expliquer un déficit des défenses immunitaires couplées à une inflammation excessive !
Chloroquine et zinc
Nous y voilà. C’est dommage que la micronutrition ne soit pas au cœur de toutes les médecines et de toutes les spécialisations. Que ce soient les infectiologues ou les virologues, ils ne prenaient pas en considération le terrain nutritionnel et micro nutritionnel des patients. Ils ne tiennent compte que des maladies et de certains médicaments. On nous met en garde sur l’utilisation de la chloroquine contre un certain nombre de médicaments mais, aucune indication sur le terrain des patients, leur mode de vie, leur carence ou autres.
Le rapport nous révèle qu’une revue très récente intitulée « Option thérapeutique pour le traitement du nouveau coronavirus 2019: une approche fondée sur des preuves », a démontré que le zinc apparaît comme une piste d’intérêt puisqu’il est mentionné que : « le zinc aurait un effet antiviral et il inhibe l’activité de l’ARN polymérase CoV et entravent ainsi la réplication dans les expériences de culture cellulaire. »
Une autre étude montre que les effets de la chloroquine sont médiées par l’entrée du zinc dans les cellules. Cette molécule augmentant la bio disponibilité du zinc pour les cellules.
Nous pouvons émettre l’hypothèse qu’une carence chronique en zinc va probablement entraîner une sur expression des récepteurs à l’angiotensine (peptides impliqués dans la maintenance du volume et de la tension artérielle), favorisant l’entrée cellulaire du coronavirus, utilisant ces récepteurs comme porte d’entrée cellulaire.
On comprend mieux pourquoi les personnes affectées d’hypertension et traitées, sont plus à risque de développer une forme grave de la maladie que les autres populations.
Populations à fort risque de carence en zinc
Les personnes consommant des médicaments affectant les taux de zinc : diurétiques, antagonistes calciques, inhibiteurs de l’enzyme de conversion, glucocorticoïdes, certaines pilules contraceptives.
Diabète : les carences en zinc sont plus fréquentes chez les diabétiques, ce qui pourrait participer à leur plus grande susceptibilité aux infections
Personnes âgées : les personnes âgées présentent un risque plus important de carence en zinc en lien avec une moins bonne absorption
Femmes enceintes : par majoration des besoins, les femmes enceintes représentent également une population potentiellement plus susceptible aux carences en zinc.
Le rapport termine sur une constatation :
Nous vous interpellons sur ce sujet d’autant plus qu’il semblerait qu’au États-Unis un médecin ait pris l’initiative de traiter les patients avec un protocole associant hydroxy chloroquine, antibiotiques et zinc avec à priori un franc succès !
yogaesoteric
8 avril 2020
Also available in: English