L’institut Tavistock – Le chaos social organisé
Les médias alternatifs évoquent dans le cadre d’une gouvernance mondiale, les organisations mondialistes, dont le groupe Bilderberg, la Trilatérale, le CFR, etc. Mais dans le but d’une compréhension globale, les instances et fondations chargées de concevoir les programmes de manipulation des masses en fonction des objectifs définis par ces organisations mondialistes ne doivent surtout pas être négligées ni sous-estimées. En effet, au-delà du noyau central du pouvoir du sommet de la Franc Maçonnerie et du second cercle constitué par les organisations mondialistes se trouve un troisième cercle de pouvoir constitué par les fondations et les associations philanthropiques, comme la Rockefeller fondation, la fondation Ford ou l’institut Tavistock, dont on va parler dans cet article.
L’institut Tavistock
La plupart de ces fondations servent de levier de pouvoir à des multinationales et financent leurs programmes. Elles sont des laboratoires d’expérimentation sociale de certaines des idées clés des organisations mondialistes. L’institut Tavistock en représente un exemple édifiant. Il fut fondé par des membres des services secrets britanniques et américains (avec des fonds de la Rockefeller Foundation).
Citons Monsieur Rees, qui fut un homme clé de l’OSS, l’ancêtre de la CIA. Dès 1930, cette institution installée dans le centre de Londres sera prise en main par Monsieur Kurt Lewin, chercheur en psychologie d’origine allemande et fondateur du célèbre NTL (National Training Lab), centre de psychologie clinique de Harvard. Il est devenu le temple du behaviorisme, c’est-à-dire de la psychologie comportementaliste.
Kurt Lewin, né en 1890 dans une famille juive polonaise
Monsieur Lewin est connu pour ses travaux en matière de manipulation et de comportement des masses et de lavage de cerveau à large échelle obtenus par des tortures et des traumatismes répétés. C’est lui qui est à l’origine de la théorie de la table rase, selon laquelle lorsque la terreur est induite dans toute une société donnée, la société se réfère alors à une sorte d’état d’hébétude, situation où le contrôle peut facilement être obtenu à partir d’un point extérieur. Monsieur Lewin affirme que la société pourra être contrôlée, et mieux, pourra être menée progressivement vers un état d’esprit infantile, immature. Il a labélisé cette sorte de chaos social sous le nom étrange de fluidité.
Fred Emery
Monsieur Fred Emery, autre chercheur à l’Institut Tavistock, décrit les effets induits par ce chaos social, un chaos lui-même engendré par des traumatismes sociaux, c’est-à-dire des crises économiques et politiques, des conflits sociaux, etc. La société se segmente alors en groupes hostiles pendant que les institutions s’effondrent. Des groupes extrémistes voient le jour. Pour Fred Emery, la forme de chaos social la plus achevée correspond à la dissociation, un état dans lequel la personne individuelle s’identifie à la société en elle-même et se dissocie de sa personnalité de base. À cause de la peur, elle s’isole des autres membres du groupe social. Les individus devenus méfiants et paranoïaques se replient sur eux-mêmes. La culture dominante se fonde alors sur les superstitions et les fantasmes, tandis que les seuls moyens de communication entre les êtres sont les médias électroniques, agissant comme des leurres et accentuant la séparation et la dissociation.
On comprend par-là pourquoi le réseau Internet a en grande partie été créé et surtout rendu accessible au grand public.
Zbigniew Brzezinski, juif d’origine polonaise
De même, dans son ouvrage Entre deux âges, le rôle de l’Amérique dans l’ère technotronique (1970), Monsieur Brzezinski, membre du CFR et mentor de Barak Obama, décrit son ordre social idéal et prédit l’avènement de l’ère électronique, du contrôle par les médias de la société de loisirs, ainsi que la nécessité d’une nouvelle forme de contrôle social : « En même temps, la possibilité d’exercer un contrôle social et politique sur l’individu ne fera qu’augmenter ; il sera bientôt possible d’exercer un contrôle continu sur chaque citoyen par le biais du dossier avec une information sans cesse renouvelée et contenant les détails les plus intimes sur son état de santé et son comportement personnel, en plus des données habituelles. Le pouvoir sera entre les mains de ceux qui détiendront l’information. Nos institutions en place seront remplacées par des institutions de gestion et de prévention des crises. Leur tâche sera d’identifier à l’avance les crises sociales et de développer les programmes pour y répondre. »
Les mécènes de l’institut
Les personnalités officiant à l’Institut Tavistock se sont consacrées pendant et après la seconde guerre mondiale aux recherches en matière de guerre psychologique, travaillant d’abord pour le compte de l’OSS, puis de son successeur, la CIA. Tout aussi étonnants sont les généreux mécènes de ces travaux et de l’Institut Tavistock, à commencer par l’OMS, le Ministère des Affaires Étrangères britannique, la fondation Rockefeller, la fondation Ford et un réseau complexe d’organisations sœurs.
L’institut Tavistock est également relié à l’organisation mondiale de santé mentale, à l’UNESCO et au CFR de Monsieur Brzezinski. Bref, nous avons là un magnifique réseau d’influences qui a de toute évidence inspiré le modèle de société dans lequel nous vivons. En outre, l’Institut Tavistock joue un rôle clé dans l’invention d’une psychiatrie sociale en tant que science politique permettant l’emploi de techniques préventives d’intervention sur de larges échelles.
La forme de chaos social la plus achevée correspond à la dissociation. L’individu s’identifie à la société en elle-même et se dissocie de sa personnalité.
L’hypnose idéologique
Tous les programmes des fondations et des instituts financés par des groupes privés sont autant de laboratoires de recherche qui ont mis en pratique les idées préconisées par le second cercle de pouvoir. Pour comprendre dans quelle idéologie s’inscrivent les idées et objectifs des groupes comme Bilderberg, il est fondamental de comprendre que les individus qui centralisent le pouvoir au sein de ces groupes transcendent le traditionnel clivage gauche/droite. Ainsi, vous pouvez très bien voir siéger côte à côte dans ces organisations des économistes d’obédience marxiste comme Edward Mandell, membre du CFR, à côté d’ultra libéraux comme Milton Friedman, des démocrates comme des républicains, des socialistes et des conservateurs. L’appartenance à un parti politique est uniquement pertinente au niveau de la population qui est hypnotisée par cette vision apparente gauche/droite, conservateur/progressiste, tandis que l’élite s’accorde à déployer un moyen de conserver le pouvoir en traversant les crises et les divisions.
Il n’y a pas de technique plus puissante de manipulation de la population que de lui dire ce qu’elle veut entendre et de ne rien lui dire de ce qu’elle ne veut pas entendre.
L’exemple Obama
Quelles ont été les méthodes utilisées par l’oligarchie par rapport à Barak Obama ? En effet, comme tous les présidents, Barack Obama a été lié au groupe Bilderberg. Cette reconnaissance est logique dans la mesure où Monsieur Obama est une création de la Commission Trilatérale. Barack Obama était au départ le candidat de Monsieur Brzezinski qui en a été le mentor, et du milliardaire anti-russe Georges Soros. Le phénomène Obama est l’opération de contrôle d’esprit des masses la plus flagrante et fabuleuse que l’on ait jamais vue. Dans son principe fondateur, le plan a consisté à faire d’Obama le centre de tous les espoirs, de toutes les croyances et de toutes les volontés de changement. C’est pourquoi il fut crucial pour lui de ne jamais donner de détails précis sur ce que signifient vraiment les termes « espoir, changement, croyance ». Toutefois, on peut préciser ce que ces termes signifient dans le contexte du jeu de manipulation de l’esprit mis en place par Barack Obama. Ils signifient en fait tout ce que vous avez décidé d’y voir. L’idée stratégique centrale est que vous projetiez sur Barack Obama tout ce en quoi vous croyez de façon à ce qu’il incarne le symbole de votre propre volonté et de votre propre conception du monde : « Je serai ce que vous voudrez que je sois ».
Certains veulent le voir incarner un messie, Abraham Lincoln, John Kennedy ou Buddha. Il n’est en fait qu’une page blanche, un écran, une coquille vide. Il n’y a pas de technique plus puissante de manipulation de la population que de lui dire ce qu’elle veut entendre et de ne rien lui dire à propos de tout ce qu’elle ne veut pas entendre. Barack vient du monde particulier de la persuasion médiatique. Il travaille avec des maîtres de l’art de la manipulation des consciences. Les discours de Barack Obama ont été fondés sur des techniques de masse, de contrôle d’esprit et de programmation neurolinguistique. Ils ont été soigneusement conçus pour implanter des croyances et des perceptions dans l’esprit du public.
La dictature qui est venue
L’élection de Barack Obama a obéit complètement au programme du groupe Bilderberg et de la Trilatérale puisque le règne d’Obama mettra en pièces la classe moyenne et la classe ouvrière américaines. Mais le pire est venu : Barack Obama a provoqué une telle vague de mécontentement que les néo-conservateurs se sont servi de manière idéale pour reprendre le pouvoir et installer un gouvernement ultraconservateur qui a eu le soutien de la population, ce qui est à moyen terme l’objectif de l’oligarchie. En effet, celle-ci sait parfaitement qu’il faut varier le style de gouvernance politique pour maintenir, le contrôle social effectif sur la base du système thèse/antithèse. Il faut par exemple utiliser la haine que le peuple a contre George W. Bush afin qu’il soutienne le « coup d’état » de Barack Obama. Ce dernier a mené une politique négative enrobée de vagues slogans de gauche et non pas de la rhétorique des néo conservateurs, qui n’a plus aucun crédit. Par exemple, aux USA, il y a eu une période dominée par un pouvoir réactionnaire, celle de Nixon, puis un épisode catastrophique et violent qui fut la période Carter, et ensuite une nouvelle longue période réactionnaire Reagan – Bush. Tous ces régimes et leur changement sont gérés par des individus de la classe dirigeante qui ne sont pas mariés avec des idéologies. Leur idéologie est simple : c’est l’oligarchie. La réaction au régime de Barack Obama a été violente : elle s’est fondée sur un mécontentement populaire et a installé une véritable dictature.
yogaesoteric
27 février 2018