Mondes en collision, les dix plaies d’Égypte n’ont pas eu lieu qu’en Égypte (1)
Immanuel Velikovsky compare les récits bibliques des dix plaies d’Égypte, avec d’autres histoires et légendes de partout sur la planète, et il semble bien que toutes ces histoires parlent de la même chose, voici un résumé et des passages du livre Monde en collision.
Non seulement des catastrophes similaires à celles décrites dans la Bible, sont arrivées à d’autres peuples sur la planète, mais aussi, ensuite, on retrouve les mêmes témoignages de nourriture tombées du ciel, la manne ou l’ambroisie.
Mondes en collision : Le cataclysme mondial, l’Hurakan et le Typhon
Les deux mots pour décrire les pires phénomènes météorologiques, l’ouragan et le typhon, trouvent leurs origines dans cette catastrophe mondiale. Ils appellent cet événement Taafanua. En arabe, c’est Tyfoon ou Tufan, et Ty-fong en chinois. Le manuscrit Troano et d’autres documents Maya décrivent un cataclysme géant qui affecta toute la planète.
D’après ce qui y est écrit, l’océan s’abattit sur le continent, un terrible ouragan emporta toutes les villes et les forêts, il y eu aussi des explosions volcaniques, des tornades gigantesques, des vents furieux qui changèrent la face de la terre après l’effondrement de montagne entière et la naissance de nouvelles.
Ce fut la fin de l’âge du monde, provoquée pour les indiens Maya par Hurakan (de ce nom vient le mot Ouragan). Ce Hurakan détruisit la plus grande partie de la race humaine et fit s’éteindre de nombreuses espèces animales. Il est dit dans le manuscrit que durant ce cataclysme, une sorte de résine tombait du ciel et alimentait les incendies violents qui ravageaient tout sur leur passage (la manne). Pendant 5 jours entiers, à l’exception des volcans en éruptions et des incendies, le monde fut plongé dans l’obscurité et le soleil n’apparût pas.
Le thème de l’ouragan cosmique est reprit à plusieurs reprises dans les livres hindous (Veda) et perses (Avesta). Le livre (Mondes en collision) fait aussi mentions de textes rabbiniques qui traitaient également de vent d’Ouest prodigieusement violent qui durèrent 7 jours. Là aussi, il est précisé que le monde était plongé dans les ténèbres. En plus de cela il est mentionné des inscriptions hiéroglyphiques situé dans le tombeau d’El-Arish décrivant 9 jours de bouleversement qui mirent fin au moyen empire.
De même dans l’épopée de Gilgamesh qui affirme que 6 jours et une nuit, le déluge et l’ouragan ne cessèrent de balayer la terre et que l’humanité périt presque entièrement.
Pareillement dans les légendes Maoris : « Les vents puissants et les nuages épais et sombres se pourchassaient furieusement dans un fracas épouvantable. Ils se ruèrent sur la création et en leur sein était Tawhirima-tea, père des vents et tempêtes. »
Des légendes similaires sont connues chez les indigènes Paumotu en Polynésie : « Quand les nouvelles îles furent pêchées, une étoile servit d’appât ». Ils appellent cet événement Taafanua. En arabe, c’est Tyfoon ou Tufan, et Ty-fong en chinois.
Dans la mythologie Japonaise, la déesse soleil resta longtemps cachée dans une caverne céleste, effrayée par le Dieu tempête.
D’autres peuples sont cités encore : les polynésiens de l’île Takaofo, les bouddhistes, les Sumériens, Péruviens, Amérindiens, les Musulmans, Syriens…
Tout ceci n’est pas sans rappeler certains événements, comme l’ouverture de la mer rouge pour les Israélites, l’Exode dans la Bible.
Dans toutes ces cultures, les mêmes choses reviennent souvent : le vent, les éruptions, la disparition du soleil et le changement de la « configuration » du ciel et des astres. Velikovski pense que la cause serait une comète dont la tête aurait été aussi grosse que la terre et qui serait passée à une proximité suffisante de celle-ci. L’effet de marée serait alors décuplé et elle soulèverait les océans à des kilomètres de haut. Ce passage entraînerait également un ralentissement ou même l’arrêt complet de la rotation de la terre.
La plupart des traditions de ces peuples insistent sur le fait que les eaux furent scindées, et soulevées à une très grande hauteur pour ensuite retomber sur les continents. Géologiquement, cette théorie pourrait expliquer plusieurs choses.
Notamment qu’en maints endroits du monde, surtout dans le Nord, se dressent d’énormes blocs de pierre en une position telle qu’il aurait fallu une grande force pour les soulever et les transporter. Parfois ces roches sont de compositions minérales absolument différentes de celle des roches avoisinantes, tout en s’apparentant par contre à des formations rocheuses éloignées de parfois plusieurs kilomètres.
Une autre ressemblance entre plusieurs de ces légendes est l’apparition d’un astre très lumineux qui suivit les ténèbres prolongées. Il était rependu pour les savants de la première moitié du 19e d’associer toutes ces choses à d’énormes marées. Mais quel phénomène aurait pu provoquer ces fameuses marées ?
La raison serait cette fameuse comète. Les spectateurs de son passage y virent comme un gigantesque combat céleste, comme la manifestation de la volonté divine. Il fut visible depuis toutes les parties du monde et s’imprima profondément dans l’imagination et la culture des peuples de la terre. Quand la terre traversa les gaz, la poussière et les météorites de la queue de la comète, elle fut entravée dans sa rotation et son orbite fut déformée. La tête de la comète elle se serait apparemment enflammée après son passage à côté du soleil. Par suite de la proximité avec la terre, la comète aurait dévié de son orbite et pendant un certain temps aurait suivit celle de la terre.
Le gros globe s’éloigna puis de nouveau se rapprocha, enveloppée de gaz sombre ressemblant à des colonnes de fumées le jour, et colonnes de feu la nuit. Puis la terre une fois de plus traversa la queue de la comète. Cette fois à hauteur de son cou. Cette partie s’accompagna de violentes décharges électriques entre l’atmosphère de la queue et celle terrestre. Il y eu un intervalle d’environ 6 jours entre les deux rapprochements. À partir de là il apparaît que la terre aurait changé son sens de rotation.
De nombreux écrits anciens racontent que lorsque les marées eurent atteints leur hauteur maximum, une étincelle gigantesque circula entre terre et ciel qui, instantanément, provoqua l’écroulement des masses d’eau suspendues. Du à la proximité de la terre, la tête et la queue de la comète se seraient enchevêtrés en échangeant de violentes décharges.
Aux yeux des gens assistant à ce spectacle, il est normal de penser qu’ils aient cru à un réel combat cosmique des Dieux. La tête et la queue s’attiraient et se repoussaient. Le globe de lumière et la colonne de fumée géante se livraient comme un combat. De la colonne de fumée qui avait l’aspect d’un serpent naquirent (dû aux décharges) des ramifications qui lui donnèrent ensuite l’allure d’une bête furieuse à plusieurs têtes. Ces « têtes » s’écrasèrent ensuite sur terre sous forme de météorites. Le globe de lumière parut avoir gagné la bataille.
Après ce passage, la comète qui avait entre temps perdu beaucoup de son potentiel électrique s’éloigna de la terre mais ne s’arracha pourtant pas à son attraction. Il semble qu’un intervalle de quelques semaines eu lieu avant qu’elle ne revienne une troisième et dernière fois vers la terre. Ce dernier rapprochement ne put être vraiment observé car la terre s’était voilée d’épais nuages de poussières que les volcans éjectaient. Après de nouvelles décharges la comète et la terre se séparèrent enfin.
Quand les espagnols conquirent le Yucatan, certains indiens connaissaient l’antique littérature de leur peuple et racontèrent aux conquérants la tradition transmise par leurs ancêtres : ces derniers avaient échappé à la poursuite d’un autre peuple lorsque le seigneur leur avait ouvert un chemin au milieu de la mer. Cette tradition est si semblable à la tradition juive que certains moines qui vinrent en Amérique crurent que les indiens d’Amérique étaient d’origine juive.
Lisez la deuxième partie de cet article
yogaesoteric
31 mars 2018