Parles-moi de la mort
extrait du livre Bardo Thödol – Le livre tibétain de la libération par audition
Devise: „Seulement ce que la mort ne peut pas t’enlever
est vraiment réel. Toute autre chose est illusoire
et formé de la même substance que les rêves.” – Osho
Selon Herodote, le père de l’histoire, nos ancêtres géto-daci se croyaient immortels. Pour eux, la mort n’était qu’une voie pour rejoindre leur dieu suprême Zalmolxes. C’est pourquoi la mort pour un dac était une opportunité de joie, de fête.
De nos jours, bien que la mort ne représente pas une fin de l’être, mais la continuation de celle-ci sous autres formes d’existence, elle est vue comme un événement tragique. L’homme se sépare de tout ce qui lui était familier, il devient autre chose, il n’est plus à côté des êtres qui lui sont chers. Dans la conception du peuple roumain, la mort est acceptée comme une condition humaine à laquelle personne ne peut échapper.
La religion bouddhiste soutient le fait que l’homme est captif d’un cycle infini de morts et de renaissances en fonction du KARMA accumulé pendant la vie. Donc, pour les bouddhistes il existe plusieurs vies, et la mort n’est qu’une étape de passage entre elles. Les actions positives ou négatives réalisées dans une vie antérieure, constituent le KARMA qui se reflète dans l’état matériel et dans les vertus de la vie actuelle. Les bouddhistes croient en la réincarnation, ils croient que le corps ne constitue que le récipient où la semence de l’âme se développe. Dans la philosophie indienne le cycle infini des réincarnations porte le nom de SAMSARA.
Donc l’homme est responsable de la qualité de la vie qu’il mène et qui ne dépend pas d’autres divinités, de démons ou du destin.
L’univers est l’endroit où se déroulent les innombrables réincarnations de l’être humain, dans un spectre qui va naturellement, d’un degré d’évolution inférieur vers un degré supérieur.
L’attitude devant la mort
„La mort n’est pas une négation de la vie, mais un processus nécessaire à l’évolution”
Malheureusement il existe deux attitudes extrêmes devant la mort. Certains ont un état de désespoir, d’autre un état d’exaltation. Il existe des personnes qui glorifient la mort, et il existe des cas de jeunes qui se sont suicidés en étant convaincus que la mort est quelque chose de merveilleux, une évasion de leur vie déprimante. Les autres vivent en permanence, consciemment ou non, un état de peur de la mort, angoissante et paralysante.
Que nous ayons peur d’elle et que nous refusions de la regarder en face, ou alors que nous la romancions, il faut comprendre que la mort n’est ni déprimante, ni exaltante, mais purement et simplement un fait de la vie. Pour celui qui s’est préparé et a eu une pratique spirituelle consistante, la mort n’est pas comme une défaite, mais comme un triomphe, comme un couronnement du moment le plus important de la vie.
La mort est une certitude pour celui qui naît et la naissance est une certitude pour celui qui meurt, s’il n’a pas encore atteint la perfection. La peur paralysante rend l’homme encore plus mortel. Si nous ne vainquons pas peu à peu cette peur, nous ne serons pas à même de réaliser de succès notables dans notre pratique spirituelle, parce que la plupart des états spirituels authentiques impliquent un état de transcendance de la réalité connue et l’ouverture envers la réalité spirituelle, étant même similaires à une „petite mort”.
Pour la plupart des gens il est difficile de méditer sur le phénomène de la mort (comme c’est le cas dans l’initiation en Bardo Thödol), pour réfléchir à leur vie. Pensez aux gens qui travaillent pendant de nombreuses années suivies de la retraite, seulement pour constater alors qu’ils ne savent pas quoi faire d’eux-mêmes, à mesure qu’ils vieillissent et que la mort s’approche.
Les gens ont la conviction qu’ils n’ont pas de temps pour une pratique spirituelle constante, parce que les problèmes de leur vie „avalent” toute leur énergie et tout leur temps. Ils ne réalisent pas combien ils gaspillent leur vie avec des choses sans importance et que la méditation leur apprendrait justement à structurer de façon sage leur vie, à correctement arranger les priorités et à devenir plus efficaces dans ce qu’ils entreprennent.
La pratique spirituelle, à l’image des plus grandes réalisations dans ce domaine, nécessite l’effort le plus tenace, la patience la plus profonde et le temps le plus prolongé. Mettez dans votre recherche le plus de discernement possible, parce que la voie spirituelle demande plus d’intelligence, plus d’équilibre et plus de bon sens que toute autre discipline, car la Vérité Suprême est „en jeu”.
Un des principales raisons pour lesquelles la perspective de la mort produit chez nous autant de souffrance est que nous ignorons la vérité de l’impermanence. Bouddha dit: „Le seul aspect éternel de la vie est la transformation!”
Désespérément nous voulons que tout continue à demeurer inchangé, nous nous efforçons de croire que les choses vont rester les mêmes. Mais c’est une tromperie sur laquelle, malheureusement, bon nombre de nous bâtissent leur vie. Dans notre esprit, les changements équivalent toujours à des pertes et des souffrances. Mais il n’en est pas ainsi. Certaines personnes que nous rencontrons dans la vie, peuvent nous sembler antipathiques au début, mais à mesure que nous les connaissons mieux, ils deviennent plus sympathiques. Il en est de même avec les changements.
Il n’existerait aucune chance de connaître la mort, si cela arrivait une seule voie, à la fin de la vie. Mais, à cause de la nécessité, l’existence n’est pas autre chose qu’une danse du changement, de l’impermanence.
Pourquoi on ne se souvient-on plus des existences antérieures ? Parce que les gens, s’ils se souvenaient de tout le mal qu’ils ont fait dans les existences antérieures, seraient très malheureux, et la vie se découlerait à l’ombre des souvenirs tristes et des remords. Il est à préférer que cette existence semble singulière, pour en tirer maximum d’expérience. N’oublions pas que les âmes les plus évoluées ont des souvenirs ou des intuitions des existences antérieures.
Nous sommes épouvantés par la perspective du changement, terrifiés par la vie, car apprendre à vivre veut dire apprendre à accepter le changement.
Une souffrance prolongée avant la mort est le résultat des actions antérieures réalisées par l’être en question, cette souffrance ayant pour but une rédemption de certaines fautes que l’être a commis, rédemption réalisée dans le but d’évoluer. L’évolution dans le monde physique n’est pas possible sans souffrance.
L’état de démence sénile, qui apparaît chez les vieux, montre que l’âme quitte temporairement le corps physique pour se rendre encore plus familier avec les mondes astraux et pour se préparer pour le grand passage.
En s’approchant de la mort, Bouddha a dit: „ Parmi toutes les traces, celle de l’éléphant est la plus grande. Parmi toutes les méditations, celle sur la mort est la plus importante.”
L’importance du moment de la mort
„Il faudrait ne pas avoir peur de la mort, mais d’une vie gaspillée.”
La raison pour laquelle le moment de la mort est une opportunité exceptionnelle de libération du cycle des incarnations est qu’à ce moment se manifeste de façon naturelle, vaste et splendide la nature essentielle de l’être, la Lumière Claire Originelle. Si à ce moment de carrefour nous sommes à mêmes de reconnaître cette Lumière, nous atteindrons la libération du cycle des renaissances. Le moment de la mort est d’une importance majeure en ce qui concerne les chances multiples d’évolution de l’âme, qui se trouvent à ce seuil. Mais la révélation n’est apportée par la mort qu’en proportion directe avec le degré d’évolution de l’être en question.
Le degré d’évolution spirituelle de l’être humain est en proportion directe avec le degré de familiarisation avec la vraie nature du mental que celui-ci a atteint, par la pratique spirituelle, au cours de sa vie. Les efforts spirituels de cette vie sont essentiels. La seule chose que nous ayons à faire est vraiment d’agir dans l’immédiat, le moment présent.
Toutes les traditions parlent du fait que cette vie humaine est un don extraordinaire et qu’elle a un potentiel que nous pouvons difficilement imaginer. Si nous perdons l’opportunité de transformation offerte par cette vie, il se peut que beaucoup de temps passe jusqu’à ce que nous en rencontrions une autre. Il existe une histoire tibétaine à message qui souligne cette idée. Il s’agit d’une tortue aveugle, qui erre au fond d’un océan de la dimension de l’univers. Sur l’eau flotte un anneau en bois, que les vagues portent de ci de là. Tous les cent ans, la tortue émerge à la surface. Les bouddhistes disent que naître en tant qu’être humain est difficile, mais avoir la chance d’être initié sur une voie spirituelle authentique est encore plus difficile qu’il n’est à la tortue aveugle de rencontrer accidentellement avec la tête l’anneau en bois. Et encore plus rares sont ceux qui, en recevant l’enseignement spirituel authentique, le comprennent et l’appliquent. On dit qu’ils sont aussi rares que les étoiles en plein jour.
L’existence humaine est toute à fait exceptionnelle parce qu’elle nous offre la possibilité de transcender toutes les résonances avec les six mondes de l’existence et de nous en libérer.
Dans le cas de la plupart des gens, le KARMA est les émotions négatives mettent une ombre sur la capacité d’avoir l’intuition de la nature intrinsèque du mental et de la nature de la Réalité. Par conséquent, nous nous accrochons au bonheur et à la souffrance comme à des réalités et dans nos actions maladroites et ignorantes, nous continuons à planter les semences de notre naissance future.
Au moment de la mort, deux choses ont de l’importance : ce que nous avons fait pendant notre vie et notre état mental à ce moment-là, le deuxième aspect étant primordial. Même si nous avons accumulé du KARMA négatif, si nous sommes vraiment capables de transformer notre cœur au moment de la mort, cela pourrait influencer décisivement notre futur et changer notre KARMA, car le moment de la mort est une opportunité exceptionnelle pour réaliser un saut spirituel.
Quant à cet aspect, le Dalai Lama a offert le conseil suivant: „Que vous ayez une croyance religieuse ou pas, il est très important que votre mental soit calme au moment de la mort. Du point de vue bouddhiste, même si la personne croit ou non dans la réincarnation, sa renaissance existe, donc un mental calme, même s’il est neutre face à ces vérités spirituelles, est très important au moment de la mort.”
En conséquence, notre état mental au moment de la mort est de la plus grande importance. Si nous mourons dans un cadre mental positif, nous pouvons améliorer notre future naissance, malgré notre KARMA négatif. Au contraire, si nous sommes troublés et en souffrance, cela peut avoir un effet nocif, même si nous avons bien utilisé notre vie. Cela veut dire que la dernière émotion et la dernière pensée avant la mort a un effet déterminant extrêmement puissant sur notre futur immédiat. Le mental est très sensible au moment de la mort et notre dernière pensée ou notre dernière émotion peut s’amplifier de façon disproportionnée, assombrissant toute notre perception ou, au contraire, dans une situation heureuse, nous éclaircissant.
Le plus souvent les gens meurent comme ils ont vécu. S’ils ont vécu en paix et harmonie, c’est ainsi qu’ils vont mourir ; s’ils ont vécu dans un état d’agitation et de conflit intérieur, ils vont mourir sans être contents avec eux-mêmes, dans un état de trouble intérieur.
La mort est un moment exceptionnel pour chaque âme parce qu’elle représente une infinité de possibilités qui s’ouvrent à l’être humain. C’est le moment d’un pouvoir énorme et fructueux, le moment où une seule chose compte : la qualité de notre mental. Privé du support du corps physique, le mental nous apparaît tel qu’il est et a toujours été : l’architecte de notre réalité.
Une fois initié dans la nature du mental et que vous la reconnaissez, vous avez la clef pour la reconnaître à nouveau. Mais de même que vous devez garder la photo et la regarder à nouveau et à nouveau, pour être sûrs de reconnaître la personne que vous attendez à l’aéroport, il faut approfondir et stabiliser par pratique constante la reconnaissance de la nature du mental. Lorsqu’elle s’est imprimée si bien qu’elle est devenue une partie de vous-mêmes, que vous n’avez plus besoin de la photo, la reconnaissance sera immédiate et spontanée. Donc une fois réalisée une pratique soutenue de la reconnaissance de la nature du mental, au moment de la mort où la Lumière Claire Originaire se présente, vous serez à mêmes de la reconnaître et de vous fondre avec elle, aussi spontanément qu’un enfant court plein d’impatience dans les bras de sa mère.
Si avant le moment de la mort, ou bien même au moment de la mort, nous réalisons la nature de notre mental, nous pouvons purifier en un instant tout le KARMA qui est encore à brûler et nous pourrons entrer dans l’immensité de la pureté primordiale de la nature du mental et nous atteindrons la libération.
À présent, le mental est pris dans le filet du „vent du KARMA”, ce qui fait en sorte que nous avons un état de réelle liberté. Au moment où nous nous séparons du corps physique nous avons la chance, par la simple reconnaissance de la nature de notre mental, d’atteindre l’illumination ou même l’état de libération.
Le bouddhisme affirme que la vie et la mort existent dans le mental et nulle part ailleurs. Le mental est primordial, comme base universelle de l’expérience, le créateur de ce qu’on appelle la vie et la mort.
La mort est le moment du plus important test spirituel. Au moment de la mort nous ne pouvons pas échapper à ce que nous sommes en réalité. Qu’on le veuille ou non, notre niveau spirituel de ce moment-là nous sera révélé. Le moment de la mort est pareil au passage d’une frontière, comme dans un voyage dans un autre pays où, si nous réussissons à explorer avant la mort, par prière et méditation, il nous sera facile de nous orienter et nous allons éliminer les moments où nous nous sentirons déboussolés et perdus.
On parle, en général, de deux types de mort. Mort violente, ainsi nommée du fait qu’elle survient par des événements violents, comme les accidents, et la mort naturelle, ainsi nommée du fait qu’elle se produit au moment de l’épuisement de la durée naturelle de la vie, comme une lampe qui s’éteint en n’ayant plus d’huile.
Les morts violentes sont parfois nécessaires pour accélérer l’évolution des êtres qui n’avancent pas. Le choc provoqué par la mort violente peut produire une force de réaction qui agit sur l’âme, en la déterminant à progresser. Souvent, l’âme en question se révolte, essayant de comprendre pourquoi elle traverse ce genre d’expérience, et envisager de comprendre la cause qui a provoqué cette expérience signifie déjà une croissance du point de vue spirituel. Souvent, les morts violentes apparaissent chez des personnes impliquées dans un secteur de leur vie, comme une dure leçon de détachement. Si la mort violente est le résultat d’un sacrifice héroïque, comme c’est le cas de ceux qui meurent en défendant leur patrie, au choc en question on ajoute les mérites de l’acte du courage et de dévotion, représentant un immense saut spirituel.
L’aide que nous pouvons offrir à un être cher, qui est mort
Il est très difficile de ne pas pleurer en se trouvant à côté du lit d’un mourrant, une personne chère. Nous conseillons tout le monde de faire tout son possible pour résoudre avec le mourrant le problème de l’attachement et de la douleur avant le moment de la mort : pleurer ensemble, témoignez-vous réciproquement de l’affection, pardonnez ou demandez pardon, pensez à deux avant le moment proprement dit où l’être en question quitte le plan physique. Autant que possible la famille et les amis doivent avoir une attitude sereine lorsque la personne „s’en va”, car à ce moment la conscience du mourrant est très vulnérable. Le Livre Tibétain des Morts dit que les pleurs et les larmes à la tête d’un mourrant sont ressentis par celui-ci comme „des tonnerres et de la grêle”.
Les qualités du corps mental qui le rendent si vulnérable pendant ce moment du passage – la clarté, la mobilité, la sensibilité et la clairvoyance – le rendent également particulièrement réceptif à l’aide qui lui est procurée de la part des vivants. Le fait de ne pas avoir une forme physique le rend plus facile à guider.
La période la plus efficace pour les pratiques spirituelles au service de ceux qui sont mort est formée par les six premières semaines après le décès, avec un accent spécial sur les 21 premiers jours. Pendant toute cette période, ceux qui sont décédés sont en liaison plus puissante avec notre monde, fait qui leur rend notre aide plus accessible.
Mais bien que vous réalisiez, ou pas, ces pratiques pour aider la personne chère qui vient de mourir, n’oubliez pas que pendant ces moments la conscience de celle-ci se trouve dans un état aigu de clairvoyance ; la simple transmission de pensées positives sera très bénéfique.
On peut imaginer des rayons énormes de lumière émanant de Bouddha – et/ou d’autres êtres divins, déversant envers le mort toute leur compassion et leur bénédiction. Il faut visualiser ce torrent de lumière comme descendant sur la personne décédée, la purifiant complètement en en la libérant de la confusion et de la douleur de quitter son corps physique. Et imaginons-nous de tout notre cœur et de tout notre mental que la personne qui est morte se dissout dans la lumière et que sa conscience, maintenant guérie et libérée de toute souffrance, monte pour fusionner indissolublement et pour toujours avec mental de la sagesse des Bouddhas.
D’une grande importance est ce que nous faisons et pensons après la mort de quelqu’un, cela ayant un grand impact sur le futur de l’âme en question.
Il existe une puissante liaison entre la mort d’une personne, le lieu de sa mort et aussi le moment de la mort, surtout dans le cas de ceux qui ont eu une mort violente. À ce moment du passage, le moment du devenir, la conscience du mort traverse l’expérience de la mort chaque semaine, exactement au même moment de la journée. Donc il faut envisager d’aider la personne décédée pendant chacun des 49 jours qui suivent le grand passage, et spécialement le même jour de la semaine où cet événement a eu lieu.
Dans la tradition tibétaine, les pratiques et les rituels se déroulent régulièrement tous les sept jours après la mort, et si la famille le permet, chaque jour de premiers 49 jours. Les tibétains considèrent la quatrième semaine après la mort comme particulièrement importante, certains disant que les gens communs ne restent pas dans cet état intermédiaire plus de quatre semaines. La sixième semaine est aussi considérée comme un point critique, parce qu’on croit en général que la période maximale de Bardo est de 49 jours (bien qu’il ne s’agisse pas dans ce cas de jours solaires). Une autre festivité importance et cérémonie d’offrandes est réalisée une année après la mort de la personne.
La lecture à haute voix du Livre Tibétain de la Mort (Bardo Thödol) par un proche de celui qui réalise le grand passage, constitue une grande aide, comme une dernière chance que le mourrant aura dans cette vie. L’enseignement Thödol a pour but le vécu de l’initiation ou le rappel de l’enseignement du Guide spirituel dans la mémoire de celui qui quitte le monde physique, car l’enseignement spirituel n’est en fait rien d’autre que l’initiation dans sa vie dans le Bardo, de même que l’initiation du vivant n’est pas autre chose qu’une préparation pour la vie dans l’au-delà. Cet „au-delà” n’est pas du tout un au-delà de la mort, mais un renversement des convictions, un au-delà psychologique, ou comme un chrétien le dirait : une sauvegarde des liaisons du monde et des péchés. La sauvegarde absout et représente une libération d’un état d’obscurité et d’inconscience, une propulsion vers un état d’illumination, de détachement et le triomphe total sur les limites de la vie.
yogaesoteric
2009
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