Pire que la maladie, les conséquences involontaires des injections anti-covid (2)
par Emma Kahn
Lisez la première partie de cet article
3- Atteinte ovarienne
Deux articles publiés avant la covid, dont un avec de solides expériences d’immunofluorescence, ont démontré que l’on pouvait s’attendre à ce que les nanoparticules lipidiques (à base de PEG) soient absorbées à des concentrations élevées dans les ovaires. Chez les animaux (6), la concentration était si élevée que les ovaires étaient « illuminés » au moment de la dissection.
Cela suggère que Pfizer et Moderna et les organismes de réglementation savaient ou auraient dû savoir que les vaccins utilisant des nanoparticules lipidiques pouvaient menacer la fertilité et la santé gynécologique si les particules transportaient une charge utile d’ARNm codant pour la spike (7).
Les interventions publiques de Robert W Malone (8)(9), le co-inventeur des vaccins ARNmv qui s’inquiète des conséquences inattendues des injections géniques vient renforcer le travail de Seneff et Nigh. Il insiste sur la biodistribution globale dans tous les organes des nanoparticules et la circulation sanguine de la spike qui sont des phénomènes inattendus pour lui. Ceci est relayé aussi par des analyses sur la biodistribution du vaccin (10), (11), (12) :
« Après injection dans l’épaule, les nanoparticules passent dans le sang et on les y retrouve entre 15 minutes et 48h après. Et ensuite on voit les concentrations augmenter dans tous les organes, en particulier les ovaires, ce qui pose un problème pour les femmes en âge de procréer. »
4-Moelle osseuse : leucémies, anémies
Le deuxième organe où la concentration augmente et où cela est inquiétant c’est la moelle osseuse d’où des risques de leucémie et anémies en particulier. Il y a aussi passage dans les ganglions, donc risque de lymphomes. Tous les Effets Indésirables vont apparaître sur le long terme. Mais ces concentrations dans les ovaires et la moelle osseuse ont aussi des implications à court terme. Dès maintenant il apparaît, d’après la FDA, des thrombocytopénies (déficit en plaquettes qui sont synthétisées dans la moelle osseuse) et la réactivation de virus qui est difficile à comprendre (virus Herpes et possibilité de réactivation de rétrovirus).
Ce qui est inexpliqué : pourquoi les nanoparticules se concentrent dans les ovaires et pas dans les testicules ?
C’est peut-être un problème de charge. La circulation sanguine de la spike induit des risques de maladies auto-immunes. Les concepteurs du vaccin ne pensaient pas qu’il pourrait y avoir de la spike libre circulante.
C’est pourquoi il faut des essais de phase 3 qui durent 3 ans au moins pour détecter ces problèmes. Il y a des signaux alarmants concernant les EI et les décès suite au vaccin. (Problème car une partie des participants au groupe placebo des essais cliniques ont été ensuite vaccinés, on ne pourra donc pas connaître les EI à long terme).
5-Auto-immunité, la loterie
Certaines protéines du virus de la covid possèdent des homologies avec des protéines humaines, en particulier la spike et la NSP3 (protéine non structurale qui interagit avec le système immunitaire). Parmi ces protéines humaines homologues, 1/3 sont associées au système immunitaire adaptatif et donc des auto-anticorps induits pourraient affaiblir ce système.
Il existe 26 hexapeptides communs entre la spike et le protéome humain, les anticorps de haute affinité pour la spike ont aussi une forte affinité pour des protéines associées à la maladie cœliaque, la thyroïdite de Hashimoto, la sclérose en plaques.
L’auto-immunité a été rapportée comme séquelle de la covid : purpura thrombopénique, Guillain-Barré, anémie hémolytique, lupus… On détecte chez les patients covid des auto-anticorps conte la cardiolipine (problèmes neuro et cardio), les phospholipides (problème de coagulation), les membranes des cellules gastriques et du foie.
La spike du vaccin est éliminée plus lentement que la spike virale grâce à ses résidus proline (qui retardent la fusion membranaire). La plupart des personnes infectés par le virus résistent à la maladie grâce à leur système immunitaire inné (elles restent asymptomatiques): une barrière mucosale saine (macrophages et neutrophiles) élimine le virus sans besoin d’anticorps ; le vaccin outrepasse cette barrière par l’injection Intramusculaire. Les personnes saines qui échappent à la covid peuvent de ce fait faire des réactions auto-immunes après vaccination par production excessive d’anticorps non nécessaires (qui n’auraient pas été produits au cours d’une rencontre naturelle avec le virus, en effet beaucoup d’asymptomatiques ne développent pas d’anticorps anti-spike).
6-Rate et plaquettes
La rate est le principal réservoir de plaquettes et le lieu de leur élimination et aussi un organe lymphoïde important. Le PTI (Purpura thrombopénique Idiopathique) est une complication de la covid, on peut le retrouver après élimination du virus suggérant un phénomène auto-immun. La migration de l’ARNm dans la rate peut générer des cellules B produisant des immunoglobulines IgG anti-spike : même après élimination de ces IgG on peut trouver un PTI par défaut de production de plaquettes (destruction des mégacaryocytes par autophagie), ce qui suggère un processus auto-immun. Les plaquettes jouent aussi un rôle dans l’élimination du virus par phagocytose.
7-Coeur et poumons
La spike se lie à l’ACE2 (qui clive l’angiotensine II en angiotensine 1-7 ce qui fait baisser la tension artérielle). Les dégâts sur le cœur et les poumons seraient dus à la baisse de concentration en ACE2 et à l’augmentation de l’angiotensine II. La spike est capable d’endommager l’endothélium vasculaire ; dans la démence et l’hypertension, il y a hyper-expression d’ACE2 dans l’endothélium des capillaires du cerveau ; ces patients sont à risque de covid grave.
Le Salk Institute (fondé par Jonas Salk, l’inventeur du vaccin polio (13)) a repris les conclusions d’un article qui montre que la spike seule (sans le reste du virus) est capable de reproduire les dégâts cellulaires et tissulaires trouvés dans la covid-19 sur l’endothélium vasculaire (14).
La spike protéine seule pourrait induire une hypertension pulmonaire à long terme. (15)
8-Cerveau
La spike du vaccin peut endommager l’endothélium des vaisseaux du cerveau.
9-Testicules
L’ACE2 est hyper exprimé dans les testicules, la spike pourrait endommager les testicules.
10-Maladies neuro-dégénératives à prions
Les maladies neurodégénératives dues au prion sont des maladies provoquées par un mauvais repliement des protéines humaines. La spike contient 5 motifs GxxxG (2 glycines espacées par 3 autres résidus) favorables au repliement en feuillet β des hélices α comme la protéine prion qui en contient seulement 4.
La spike vaccinale a deux résidus proline pour empêcher la fusion membranaire qui la rendent encore plus capable de se transformer en prion. Dans le vaccin il peut y avoir des fragments d’ARNm dégradé induisant la synthèse d’une spike incomplète de structure imprévisible et d’impact physiologique inconnu.
L’EMA (Agence Européenne du Médicament) avait noté qu’il y avait plus d’ARNm fragmentaire dans le produit commercialisé que dans celui ayant servi aux essais cliniques ; le fabricant suppose que ces fragments ont une courte durée de vie, sans plus de preuves.
11- Excrétion du vaccin?
Il est théoriquement possible que des exosomes (particules excrétées de la cellule) contenant des protéines spike mal repliées se forment dans la rate ; ils pourraient être exportés vers les poumons et diffusés par expectoration. Dans le protocole Pfizer, on a demandé aux femmes qui auraient pu subir une exposition environnementale au produit de l’étude de le signaler. Et ceci par contact de la peau ou inhalation : les vaccinatrices peuvent théoriquement être en contact avec le produit vaccinal lors de mauvaises manipulations en effet. On suppose que les expérimentateurs pouvaient craindre un passage dans les ovaires par contact avec la peau ou inhalation. Tout ceci est très théorique et non prouvé.
Des essais de vaccins à partir d’exosomes contenant la spike ont été menés à Montpellier (mais pas avec de l’ARNm) (16).
12-Insertion permanente de l’ARNm de la spike dans l’ADN humain
Il semble possible que l’ARNm de la spike puisse être inséré de manière permanente dans l’ADN humain. Pour supposer cette possibilité, il faut envisager la présence d’une activité reverse transcriptase (capable de transformer l’ARNm en ADN) dans la cellule réceptrice de l’ARNm puis une intégration dans le génome. On connaît des retrotransposons à activité reverse transcriptase, les LINE (long Intersersed Nuclear Elements). LINE1 est largement exprimé dans le sperme (possibilité de traduire l’ARNm en ADN et de le délivrer sous forme de plasmide dans l’œuf fertilisé). L’embryon exprime aussi fortement une reverse transcriptase ainsi que les cellules cancéreuses, les cellules immunitaires et cela se produit aussi dans les maladies auto-immunes (comme le lupus).
L’orage cytokinique de la covid augmente l’expression de LINE1 et il a été montré in vitro que l’ARN du SARS-CoV-2 pouvait être transcrit en ADN et s’intégrer au génome.
Il a été récemment montré que la polymérase thêta agit comme une transcriptase inverse, dans les cellules saines, cette enzyme est capable de réparer l’ADN à partir de l’ARN. Dans les cellules cancéreuses, la polymérase thêta est fortement exprimée et favorise la croissance des cellules cancéreuses et la résistance aux médicaments (17).
13-Foetus
On sait que le virus à ARN de la diarrhée bovine (BVD) peut traverser le placenta, le veau l’intègre à l’état embryonnaire et ne peut plus le reconnaître comme étranger, il excrètera toute sa vie le virus et contaminera le troupeau.
Il est théoriquement possible que, chez une femme vaccinée peu avant la conception, le sperme intègre les nanoparticules d’ARNm, le convertisse en ADN et produise des plasmides intégrés dans l’œuf fécondé. L’enfant à naître ne pourra pas monter une immunité contre la spike et deviendra superpropagateur : tout ceci est spéculatif mais pas impossible.
14-Cancer
La sous unité S2 de spike interagit in vitro avec des protéines anti-tumorales comme p53 et BRCA (18).
15– Transfusion sanguine
Si la protéine S reste longtemps dans le sang, quels dangers pour la transfusion sanguine ?
Il est prouvé (voir plus haut) que l’ARNm vaccinal et la spike produite chez le vacciné passent dans le sang, il est donc possible qu’ils soient transfusés après un don du sang.
D’après le Ministère britannique de la Santé, il faut attendre 7 jours après le vaccin pour donner son sang et 28 jours si on a des effets indésirables ; d’après lui il est très peu probable que les éléments du vaccin persistent dans le sang aussi longtemps (19). D’après une étude parue en mai 2021 chez des personnes jeunes et en bonne santé, on retrouve la sous-unité S1 de la spike vaccinale entre 1 jour et 14 jours après l’injection, la spike entière est détectée jusqu’à 15 jours après. La traduction de l’ARNm commence immédiatement après l’injection (20).
Conclusion
Je reproduis ici la conclusion du dernier article de S. Seneff du 1er juin 2021 (21) qui concerne les maladies neurodégénératives possiblement associées au vaccin anti-covid-19. Les effets indésirables à court terme pourraient n’être que la partie émergée de l’iceberg ! La neurotoxicité de la spike et son passage de la barrière hémato-encéphalique sont maintenant bien établis.
« Il y a de nombreuses raisons de se méfier des vaccins covid-19, qui ont été mis sur le marché à la hâte, avec une évaluation grossièrement inadéquate et une promotion agressive auprès d’un public non informé, ce qui pourrait avoir des conséquences négatives énormes et irréversibles.
L’une des conséquences potentielles est l’épuisement de la réserve limitée de cellules B progénitrices dans la moelle osseuse au début de la vie, entraînant une incapacité à produire de nouveaux anticorps contre les agents infectieux (c’est à dire le vieillissement accéléré du système immunitaire).
Une possibilité encore plus inquiétante est que ces vaccins, qu’il s’agisse des vaccins à ARNm ou des vaccins à vecteur d’ADN, puissent être une voie vers une maladie invalidante dans le futur.
À cause de l’action de type prion de la spike, nous assisterons probablement à une augmentation alarmante de plusieurs maladies neurodégénératives majeures, notamment la maladie de Parkinson, la maladie de Creutzfeldt-Jakob, la sclérose latérale amyotrophique et la maladie d’Alzheimer, et ces maladies apparaîtront avec une prévalence croissante chez des populations de plus en plus jeunes, dans les années à venir.
Malheureusement, nous ne saurons pas si les vaccins sont à l’origine de cette augmentation, car il s’écoule généralement beaucoup de temps entre la vaccination et le diagnostic de la maladie. C’est très pratique pour les fabricants de vaccins, qui tirent d’énormes profits de nos malheurs – à la fois de la vente des vaccins eux-mêmes et du coût médical élevé du traitement de toutes ces maladies débilitantes. »
Notes et sources :
(6) Synthetic Lipid Nanoparticles Targeting Steroid Organs. Juliette Mérian, Raphaël Boisgard, Xavier Decleves, Benoît Thezé, Isabelle Texier and Bertrand Tavitian. Journal of Nuclear Medicine November 2013, 54 (11) 1996-2003; DOI: https://doi.org/10.2967/jnumed.113.121657
(7) Potential adverse effects of nanoparticles on the reproductive system. Wang R, Song B, Wu J, Zhang Y, Chen A, Shao LQ. 11 December 2018 Volume 2018:13 Pages 8487—8506 DOI https://doi.org/10.2147/IJN.S170723
(8) Interview par Bret Weinstein dans le cadre de son Podcast « Dark Horse Podcast » censurée par Youtube depuis sa publication. https://youtu.be/aMB1dRJNHe8
(9) Interview par Bret Weinstein dans le cadre de son Podcast « Dark Horse Podcast »… passionnant https://odysee.com/@BretWeinstein:f/how-to-save-the-world,-in-three-easy:0
(10) Document en japonais sur la biodistribution du vaccin https://www.pmda.go.jp/drugs/2021/P20210212001/672212000_30300AMX00231_I100_1.pdf
(11) Document traduit en anglais sur la biodistribution du vaccin https://files.catbox.moe/0vwcmj.pdf
(12) Circulation sanguine de la spike vaccinale https://academic.oup.com/cid/advance-article/doi/10.1093/cid/ciab465/6279075
(13) THE NOVEL CORONAVIRUS’ SPIKE PROTEIN PLAYS ADDITIONAL KEY ROLE IN ILLNESS. Salk researchers and collaborators show how the protein damages cells, confirming covid-19 as a primarily vascular disease
(14) La protéine spike du SRAS-CoV-2 altère la fonction endothéliale via la régulation négative de l’ACE2. SARS-CoV-2 Spike Protein Impairs Endothelial Function via Downregulation of ACE 2. Yuyang Lei, Jiao Zhang, Cara R. Schiavon, Ming He, Lili Chen, Hui Shen, Yichi Zhang, Qian Yin, Yoshitake Cho, Leonardo Andrade, Gerald S. Shadel, Mark Hepokoski, Ting Lei, Hongliang Wang, Jin Zhang, Jason X.-J. Yuan, Atul Malhotra, Uri Manor, Shengpeng Wang, Zu-Yi Yuan, John Y-J. Shyy. Originally published31 Mar 2021
(15) SARS-CoV-2 Spike Protein Elicits Cell Signaling in Human Host Cells: Implications for Possible Consequences of covid-19 Vaccines Suzuki YJ, Gychka SG. Vaccines (Basel). 2021;9(1):36. Published 2021 Jan 11. doi:10.3390/vaccines9010036
(16) Des vaccins à exosomes vecteurs d’ARNm ont été envisagés ; Promising Extracellular Vesicle-Based Vaccines against Viruses, Including SARS-CoV-2: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33513850/ https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2020.10.28.357137v1.full
(17) Polθ reverse transcribes RNA and promotes RNA-templated DNA repair, Science Advances (2021). DOI: 10.1126/sciadv.abf1771
(18) La sous unité S2 de spike interagit in vitro avec des protéines anti-tumorales comme p53 et BRCA
(19) Consignes concernant les dons de sang au Royaume Uni
(20) Circulating SARS-CoV-2 Vaccine Antigen Detected in the Plasma of mRNA-1273 Vaccine Recipients. Alana F Ogata, Chi-An Cheng, Michaël Desjardins, Yasmeen Senussi, Amy C Sherman, Megan Powell, Lewis Novack, Salena Von, Xiaofang Li, Lindsey R Baden
(21) SARS-COV-2 VACCINES AND NEURODEGENERATIVE DISEASE
yogaesoteric
17 décembre 2021