Propagande fasciste pour de meilleurs frottis antirusses

Au début de 2018, l’organe de Rothschild The Economist dépeignait le président russe Poutine comme une pieuvre dangereuse. L’idée n’était pas originale du tout. La Russie a été la cible privilégiée de cette comparaison dénigrant pendant plus d’un siècle.

 

Le Guardian, non moins anti-russe que l’économiste, suit maintenant.

Le dessin animé de Steve Bell de Guardian, tout comme la couverture d’Economist, démontre un manque de créativité et d’originalité. Le dessin d’araignée est une arnaque évidente d’une campagne nazie anti-russe :

 

La description de l’archive des notes d’affiches :

« Au début de 1935, les nazis déclenchaient une campagne anti-bolchevique, initiée par une série d’expositions itinérantes sur les dangers du communisme mondial. Cette affiche provient de l’exposition à Karlsruhe, la capitale de l’état allemand de Baden. Mais son imagerie se retrouve dans presque toutes les affiches de cette exposition. Ici le bolchévisme est représenté comme une énorme araignée rouge, dont la tête est le crâne familier grimaçant surmonté de l’étoile rouge. Assis en Union Soviétique, les jambes de l’araignée peuvent encore tendre la main pour menacer le monde entier. »

L’arnaque de Guardian contre la propagande nazie de Josef Goebbels a même copié l’étoile rouge associée à l’idéologie communiste. Comme c’est stupide – Poutine et la Russie d’aujourd’hui sont aussi capitalistes que possible.

Plagier d’autres pour fomenter le sentiment anti-russe est l’affaire Guardian standard. Son écrivain anti-russe le plus fervent et le plus stupide, Luke Harding, a dû s’excuser publiquement d’avoir volé des passages entiers de l’Exil, un magazine russe en langue anglaise édité par Mark Ames, Yasha Levine et Matt Taibbi. Pour bien rire, regardez cette interview de Real Newssur le livre de Harding « Collusion » dans lequel Aaron Maté prend Harding à part.

On se demande combien l’Economiste, le Guardian et d’autres médias, écrivains et dessinateurs anti-russes ont tiré du fonds de 160 millions de dollars que l’administration Obama avait prévu pour « contrer une hausse de la propagande russe ». Prendre un tel argent ne serait pas inhabituel. Ce rapport de Guardian de 2015 sur un fond de propagande antirusse de l’Union européenne a été, par exemple, écrit par le bureau de propagande RFE / RL du gouvernement américain. Une propagande du gouvernement américain écrit au sujet d’un fonds de propagande de l’UE finit comme contenu sur le site de Guardian. Hey – pourquoi pas ? Le contenu Guardian même original s’aventure rarement hors de la ligne officielle.

Qui d’ailleurs aurait pu financer la série d’espionnage anti-russe Strike Back, qui était diffusée en direct à la télévision comme le drame Skripal Novichok ?

L’énorme somme d’argent provenant des douzaines de fonctionnaires et de caisses noires officieuses crée sûrement beaucoup de bruit anti-russe. Mais pour tout l’argent des contribuables dépensé sur la question, peut-on demander mieux qu’une campagne nazie réchauffée ?
 
 

yogaesoteric

2 février 2019

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