Protection des mineurs : l’Etat français veut décriminaliser la pédophilie – un cas d’école

 

Depuis le temps, rien n’a changé : les parents protecteurs, quasi exclusivement des mères, se voient couper de tout lien avec leurs enfants dès lors qu’elles dénoncent des maltraitances, et en premier lieu des abus sexuels. Chaque jour ou presque, on apprend qu’un juge a encore décidé, généralement sur la base d’expertises ésotériques, de placer un enfant chez celui qu’il dénonce. Même en cherchant à se mettre dans la tête d’un juge stupide, cela n’explique pas l’ampleur, dramatique, du phénomène.

La punition contre ceux qui dénoncent

On va aborder un peu plus en détail une affaire à la fois tristement banale, mais qui pourrait fortement déranger certaines personnes.

Il s’agit cette fois d’une maman, qu’on appellera « Alice », dont les deux fils, X (10 ans) et Y (7 ans), ont été placés chez leur père et à qui un tribunal lyonnais à retirer l’autorité parentale. Alice, comme beaucoup de mamans, a été ainsi punie – et ses enfants aussi – parce qu’elle a porté plainte contre le père en dénonçant des abus sexuels commis sur ses enfants.

Cette affaire est symptomatique : après avoir étudié 11 dossiers d’abus sexuels, dont 9 pour abus graves commis en réseau, on a constaté que :

1. Dans un premier temps, en général, lors de la séparation, c’est à la mère que la garde est confiée quand il n’est pas question d’abus sexuels.
2. Quand l’enfant parle d’abus sexuels et que la mère ou le parent protecteur porte plainte, la justice peut réagir de 2 manières : soit elle place directement les enfants en foyer ou chez l’abuseur, soit elle le laisse chez la mère le temps de l’instruction (expertise bidon, auditions à charge contre la mère, absence d’enquête, examens médicaux superficiels souvent ordonné très tard …)
3. Ensuite, le seul moyen d’inverser la vapeur est de cesser de dénoncer les abus en général, et les abus sexuels en particulier.

Alice s’est retrouvée exactement dans cette spirale, bien que comme souvent dans ces dossiers, il y ait des éléments plus que préoccupants concernant les enfants, laissant soupçonner des abus paternels.

Plusieurs études, dont celle-ci, expliquent pourquoi le raisonnement de « la justice » et des juges est biaisé et inadapté, et comment ce raisonnement entraîne des situations dramatiques. Etrangement, ainsi qu’on le disait plus haut, rien ne change. L’impression est même plutôt que l’on régresse car la rapidité avec laquelle cette « justice » éloigne les enfants qui dénoncent des parents protecteurs est de plus en plus grande.

Affaires lyonnaises

Reprenons quelques étapes dans l’histoire d’Alice :

En 2014 elle se sépare du père, négligent, agressif et violent, suite à des soupçons qu’il l’empoisonnait. Elle obtient la garde, les enfants voient leur père quand il le souhaite. Les deux enfants manifestent leur peur de leur père, suite à ses comportements agressifs et violents.

Décembre 2014 : Alice apprend par les services sociaux qu’elle est accusée de dérive sectaire par un ami du père qu’elle n’a pas vu depuis 2 ans.

Début 2015, les choses tournent mal : les enfants parlent de menaces de mort de la part de leur père et ses amis, et les services sociaux semblent prendre parti pour ce dernier. Puis ils évoquent des agressions sexuelles, et Alice porte plainte à nouveau début 2016. Elle se met en tort par rapport à la justice en refusant de présenter les enfants au père, qui dépose plusieurs plaintes pour non représentation d’enfants.

Elle a droit à une « expertise psychiatrique », par le Dr L., connu aux quatre coins de la région pour prendre pour argent comptant la parole des agresseurs, ne pas écouter les enfants et attaquer systématiquement aux mères. La plainte pour les agressions sexuelles est classée sans suite pour « absence d’infraction ».

Le père réclame l’hébergement des enfants, mais l’AEMO (suivi par les services sociaux qui se rendent au domicile) conclut qu’ils sont bien chez leur mère mais on trouve qu’ils sont impactés par les « inquiétudes » de leur mère à l’encontre du père, qui lui est « investi dans son rôle ». En gros, un copier coller des rapports des services sociaux qu’on peut avoir dans ces affaires. Pour d’autres on dira que la mère est « trop fusionnelle », avant c’était systématiquement le « syndrome d’aliénation parentale », désormais interdit dans les tribunaux…

Alice reprend 1 an d’AEMO et un suivi psychologique.

Dans le PV de synthèse de la gendarmerie, on lit que les examens médicaux ne sont pas concluants mais que X « maintient que leur père leur caresse le sexe avant qu’ils ne se mettent au lit et affirme qu’il leur envoie ‘des douleurs à l’intérieur’ » et Y raconte à peu près la même chose.

Plusieurs médecins voient X et concluent à un trouble de la personnalité. On ne va pas rentrer dans les détails, mais c’est heureusement rare pour un enfant de cet âge. Trois d’entre eux recommandent un suivi, qui n’est toujours pas effectif. D’ailleurs, selon les services sociaux il va très bien chez son père. Un autre médecin a même envisagé une hospitalisation du gamin.

Début 2017, un Juge aux Affaires Familiales confie les enfants au père, à plusieurs centaines de kilomètres. Le père a coupé tous les liens avec la mère et depuis cet été elle n’a plus de contact avec ses enfants suite à une « suspension » de ses droits de visite par l’organisme chargé du suivi. Aucun mode de visite n’a été mis en place par la justice, laissant donc les choses au bon vouloir du père.

En mars 2018, donc, Alice vient même de se voir retirer l’autorité parentale. Comme si elle avait commis un crime et qu’elle était à ce point destructrice pour ses enfants. Alice peut dire ce qu’elle veut, ses enfants et les médecins qui les examinent aussi, c’est comme si la seule pièce du dossier était cette expertise ubuesque du « Dr L ».

Une affaire explosive ?

L’affaire d’Alice pourrait être compliquée par le fait qu’un autre enfant, qui connaissait X et Y ainsi que leur père, a dénoncé des faits concordants avec ce que les enfants d’Alice ont décrit lors des rares occasions où elle a pu les voir pendant un an. Cet autre enfant est en fuite avec sa mère, à la suite d’une intervention police / services sociaux / hôpital psychiatrique pour l’embarquer avec sa mère.

Ces enfants dénoncent des faits graves, qui n’impliquent pas que leurs pères respectifs. Il s’agirait en fait, si l’on en croit les propos des enfants qui se recoupent, d’un réseau structuré. Dans les deux cas, les plaintes des mères ont été classées et les enfants leur ont été retirés par la justice. Il serait dommageable pour Alice qu’elle ait en plus à payer la fuite de cet enfant et de sa mère.

Vers la légalisation de la pédophilie

Cette affaire comme toutes celles qu’on a pu voir depuis 10 ans environ révèlent deux choses :

– La négation du fléau social qu’est devenue la pédophilie DONT fait partie l’inceste, hélas largement répandu dans la France.
– La volonté marquée de la « justice » de faire passer le viol de mineur (et le viol en général) pour un délit, quand les affaires ne sont pas classées sans suite comme c’est le cas 9 fois sur 10.

Tout cela contribue à un sentiment d’impunité quasi-total : même quand ils sont dénoncés par une plainte, les pédos ont seulement 1 chance sur 16 d’être condamnés.

A quoi est occupé le gouvernement, avec le sénat en première ligne et la chambre d’enregistrement (le parlement) en fantassin ? Eh bien à permettre à un juge de dire qu’un gamin de 10 ans, ou même n’importe quel âge, est consentant à un rapport sexuel avec un majeur de n’importe quel âge. Ces gens ne veulent pas fixer d’âge minimum au consentement (ce qui est déjà stupide puisqu’on a déjà la notion de majorité et celle de majorité sexuelle qui suffisent amplement), et pire que cela, selon ce projet un viol sur mineur de moins de 15 ans serait considéré et jugé comme un délit.

Le pire, c’est qu’on tente de faire croire les gens que tout ça, c’est pour renforcer la protection des mineurs.

Il est temps de se lever, maintenant, contre cette régression absolue. On peut assurer que d’autres régressions suivront, jusqu’à ce que la société tolère que des pédophiles se tapent n’importe quel gamin de n’importe quel âge, et ce sera fait au nom des « droits sexuels » des enfants et des adultes. Ça semble encore dingue mais tous les signaux, depuis l’ONU jusqu’aux délires des sexologues, en passant par les lobbys pédophiles et nos gouvernements, vont dans ce sens.

On peut aider ces mères, venir aux procès, dénoncer sur les réseaux sociaux et dans la vraie vie ce qu’il est en train de se passer, sous les yeux de chacun.

D’après un calcul : Viols et agressions sexuelles sur mineurs : les CHIFFRES pour 2016 sont :
– 7240 plaintes police et gendarmerie pour viol sur mineur
– 343 condamnations pour viol sur mineur de moins de 15 ans (dont 121 condamnés mineurs).

Soit 4,7 % de chances de voir son violeur condamné pour viol quand on porte plainte en tant que mineur pour viol.
Pour les femmes adultes c’est un peu mieux : 6.890 plaintes et 1370 condamnations pour viol, soit près de 20 % de chances d’aboutir à une condamnation pour viol.

– Agressions sexuelles sur mineur : près de 13.000 plaintes police et gendarmerie, et 2.730 condamnations. Deux chances sur dix en gros, d’aboutir à une condamnation. Mais dans les condamnés pour agressions sexuelles il y a beaucoup d’auteurs de viols.

La Loi Schiappa

Le gouvernement du président Macron a voté contre l’âge du consentement en France, devenant le dernier pays à céder à la pression d’un réseau international des élites pédophiles et LGBT déterminées à normaliser la pédophilie et à dépénaliser les relations sexuelles avec des enfants dans le monde entier.

Cette loi décrète que, désormais, il n’y a plus d’âge légal du consentement, ce qui signifie que les adultes ayant des rapports sexuels avec des enfants de tout âge ne seront pas poursuivis pour viol si l’enfant victime est incapable de prouver « violence, menace, contrainte ou surprise ».

Le projet de loi contre la violence sexuelle et sexiste, connu sous le nom de loi Schiappa, a été promulgué le 3 août par le Parlement français, provoquant peu d’indignation en France. En effet, il suffit de consulter Google sur le sujet, pour s’apercevoir que la masse des Français est restée amorphe et fataliste. Il faut dire aussi qu’on ne doit pas déranger un aoûtien en vacances, même si on s’attaque à ses enfants.

Selon les responsables de la protection de l’enfance, l’absence d’âge de consentement met en danger des millions d’enfants en France.

L’abandon de l’âge légal du consentement a choqué la société française. Le projet de loi controversé avait mis l’accent sur un seuil approprié pour l’âge de consentement – 13 ou 15 ans. Cependant, le choix a été fait d’abandonner le principe de l’âge minimum.

La France n’est pas la seule nation européenne à s’orienter vers la dépénalisation des rapports sexuels avec des enfants.

 

yogaesoteric
30 septembre 2018

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