Qui finance la fondation de l’Islam de France ? Un marchand d’armes pro-israélien
Jeudi 8 décembre 2016, Bruno Le Roux, nouveau ministre de l’Intérieur en charge des cultes, a « salué le lancement de la Fondation de l’Islam de France » et « remercié Serge Dassault, qui avait apporté le capital de la précédente Fondation des Œuvres de l’Islam de France, transféré à la Fondation de l’Islam de France ».
Serge Dassault?
Poursuivi pour « blanchiment de fraude fiscale », ce sénateur LR – qui avait effectué un don d’1 million d’euros à la future Fondation de l’Islam de France – est une figure historique du complexe militaro-industriel français.
Également détenteur du Figaro et investi dans le capital social de la radio Beur FM, Serge Dassault est l’héritier d’une famille de fabricants d’armes qui jouèrent un rôle-clé en faveur du régime de Tel Aviv, notamment lors de la Guerre des Six-Jours de 1967.
Complément d’information : le 2 août, le chef de l’État avait fait savoir à la presse présidentielle son souhait de voir Jean-Pierre Chevènement prendre la tête de la Fondation, organisme chargé – entre autres missions – de contrôler le financement des lieux de culte musulmans.
La désignation de Chevènement avait déjà été évoquée antérieurement par Bernard Cazeneuve, l’ex-ministre de l’Intérieur particulièrement proche du Conseil représentatif des institutions juives de France.
Issu d’une famille originaire de Suisse, ancien ministre et fondateur du Parti socialiste, Chevènement – âgé de 77 ans – est l’époux de Nisa Grunberg (fille de l’ex-responsable de la communauté juive du Caire), le beau-frère d’Hermann Grunberg (ex-manager de Lazard, puissante banque franco-américaine engagée en faveur d’Israël) et le père de Raphaël Chevènement (co-scénariste de la série pro-israélienne Le Bureau des Légendes et co-auteur d’un essai qui présente l’animateur Thierry Ardisson comme un complotiste antisémite coupable d’avoir évoqué la présence d’agents du Mossad lors du 11Septembre).
Rappel : salarié par le milliardaire franco-israélien Patrick Drahi, Anouar Kbibech, président du Conseil français du culte musulman (et membre de facto du conseil d’administration de la Fondation de l’Islam de France), avait annoncé à la fin de 2016 que la formation des futurs imams serait dorénavant co-supervisée par des conseillers juifs.
yogaesoteric
8 février 2017