Sainte Catherine de Gênes vivait des états d’élan divin
La sainte Catherine de Gênes fut la fille de Jacques Fiesci, le vice-roi de la province Naples. Elle passa tous les soixante-trois ans de sa vie sous les regards d’une élite intellectuelle sceptique en prédominance orientée vers la critique. Elle fut la contemporaine de Machiavel et vécut dans le même environnement social que lui. Sa vie nous est connue dans ses moindres détails et avec beaucoup de certitude et par dessus tout, sa mort même nous est racontée avec précision. La sainte était souvent consommée d’une soif inassouvie pendant les moments où elle vivait les états d’élan et d’amour divin. Là surtout, elle consommait des quantités énormes d’un mélange d’eau salée et de vinaigre.
Dans sa biographie, il est écrit : “Un jour elle s’est senti brûlante d’une si grande intensité qu’il lui était presque impossible de toucher sa peau à cause de la douleur aiguë qu’elle ressentait alors à tout contact. Sa langue et ses lèvres étaient tellement brûlées par cette chaleur interne extraordinairement intense qui émanait d’elle que la sainte ne pouvait pas les bouger. Si quelqu’un touchait alors même une mèche de ses cheveux ou même le lit, elle poussait des cris de douleur comme si elle avait été poignardée.”
Cette hyperesthésie (hypersensibilité), preuve certaine d’un état nerveux excessif, est intéressante dans le cas de ce témoignage pour deux raisons. D’abord parce qu’elle se confère au diagnostique d’hyperthyroïdie et puis surtout parce qu’elle nous dévoile une clef du mécanisme psychosomatique qui, en partant d’un état éminemment spirituel – l’amour divin – conduit dans de telles situations à l’accélération fantastique des processus physiologiques (c’est-à-dire à l’hyperthermie).
Le cœur de la religieuse Maria Villani brûlait même neuf heures après sa mort
Dans la pratique du yoga, on sait que des états très intenses de chaleur sont ressentis surtout lors de l’éveil et de l’ascension de l’énergie secrète fondamentale Kundalini Shakti.La religieuse Maria Villani est décédée lors d’un état d’extase divine, brûlant littéralement dans son corps affaibli, à l’âge de 86 ans. Environ neuf heures après sa mort, un chirurgien commença l’autopsie. Après la première incision qui provoqua l’évacuation hors de son corps d’une volute de vapeur, le chirurgien fut obligé de retirer ses mains, estimant que le corps qu’il avait devant lui était trop brûlant pour continuer.
Revenu après quelques heures, il constata que le cœur de la sainte était trop brûlant pour pouvoir le sortir avec les mains engantées ! Deux autres chirurgiens assistaient à l’incroyable opération d’extraire le cœur ardent et ils consignèrent ce détail dans le procès-verbal de l’autopsie, préservé jusqu’à aujourd’hui. Les biologistes modernes vont être frappés bien plus tard par un détail très significatif se trouvant dans les pages de ce document. Là il est noté que « sa peau avait une couleur noire foncée », détail sans signification en 1670, et qu’on n’avait pas relié à d’autres détails des témoignages. Cependant, la couleur de la peau de la sainte a dû être très spéciale, si elle a retenu l’attention des gens qui avaient déjà vu des cadavres. Dans l’ouvrage du professeur Okkles mentionné ci-dessous, il est précisé que l’ “un des symptômes caractéristiques de l’hyperthyroïdie est la pigmentation anormale de la peau”.
yogaesoteric
2014
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