Shambala est réel (I)
Le Roi de Shambala est le Roi de notre Planète
de Monica Dascălu
SHAMBALA est un monde vaste, mystérieux, souterrain et béni qui existe dans une dimension subtile parallèle. Du fait que son souverain est traditionnellement appelé avec le titre de Roi, ce pays d’une beauté resplendissante est souvent dénommé le Royaume de SHAMBALA.
Imaginez-vous un monde vaste, béni, dans un cadre naturel féerique et un climat doux, avec des montagnes majestueuses, des forêts mystérieuses, des champs fertiles, des rivières sinueuses, des chutes d’eau impétueuses. Un monde ayant une organisation parfaite, avec des temples splendides et des villes où vivent des êtres humains qui partagent les mêmes aspirations spirituelles sublimes et un ardent amour de Dieu. Ainsi est Shambala et en même temps il est bien plus que l’on peut se l’imaginer, avant d’y arriver en personne.
Du fait que la vision paradisiaque présentée plus haut est usuellement associée à la contemplation, il est bien de préciser dès le début que dans ce monde paradisiaque il y a toujours une activité frénétique et que cette activité, dédiée avec amour et don de soi à Dieu, est en étroite liaison avec la planète Terre.
Depuis toujours, bon nombre d’êtres humains, en apprenant l’existence de ce monde sublime où fleurit la spiritualité authentique, ont eu l’aspiration d’arriver à Shambala. Certains d’entre eux ont réussi, plusieurs en sont revenus avec le don de sagesse, et de fascinantes légendes qui parlent mystérieusement des faits de ces extraordinaires êtres humains, leur message transparaît très clairement : Shambala est réel. Et nous, à notre tour, pouvons le visiter. Dans ce sens, nous devons vouloir cela et savoir comment faire. Bien que Shambala soit seulement un des nombreux mondes parallèles subtils du Macrocosme, il est un monde qui a pour nous, les êtres humains qui vivent sur la Terre, une signification toute à fait spéciale. Shambala est un monde élevé dont le rôle principal est de gouverner, depuis plan subtil, le destin de notre planète: aussi bien le destin spirituel, que l’évolution concrète des événements qui se déroulent sur la Terre. C’est pourquoi, le Roi de Shambala est, stricto sensu, le Roi de notre Planète.
Le monde de Shambala, qui a transparu au long du temps la spiritualité planétaire, et dans certaines situations, selon la volonté divine, est intervenu de façon active dans la résolution de certaines situations difficiles sur la Terre, a été et est connu par les initiés de notre planète. Encore plus, le mythe de l’existence d’un très heureux monde des sages, qui gouvernent de façon insoupçonnée la Terre, est retrouvé dans toutes les traditions populaires, bien qu’il porte différents noms, comme Tula, l’Île Blanche, le Monde des Bienheureux, La Terre sacrée, La Terre des Dieux Vivants. Dans la tradition orientale ce monde est nommé Shambala, nom qui signifie en sanscrit, „La Source du Bonheur Divin”, et plus précisément, „Ce qui nous offre l’accès à la source de bonheur pur et de joie infinie”. À cause de son rôle, Shambala est surnommé le Centre Spirituel de la Planète. Ce centre sacré n’est pourtant localisé dans le plan physique, donc sur la Terre, mais dans une dimension subtile parallèle, au plan étherique, qui coexiste en simultanéité avec l’univers physique. Ce dénommé plan étherique est la dimension la plus proche comme fréquence de vibration du plan physique et c’est ainsi qu’on explique le fait que les êtres de Shambala peuvent agir instantanément et avec une grande force et un très grand impact dans le plan physique. Le plan étherique peut être considéré comme se trouvant à la limite inférieure (comme fréquence de vibration) de l’univers astral et c’est pourquoi cette il est la dimension intermédiaire qui rend possible la liaison entre le plan physique et l’univers astral.
Le nom de Centre Spirituel Planétaire reflète le fait qu’en Shambala soient préservées dans d’immenses archives toute la sagesse et toute l’histoire planétaire. En plus, le monde de Shambala et les êtres exceptionnels qui y vivent inspirent en permanence et continuellement toutes les traditions spirituelles authentiques de la Terre. À chaque époque historique, dans toutes les écoles et les courants ésotériques, on peut délimiter une certaine zone (même géographique) d’épanouissement spirituel maximum , où la tradition sacrée est vive, où vivent beaucoup de sages et, en général, beaucoup d’êtres humains incarnés à l’époque et dans la région en question sont préoccupés par la spiritualité. Par les aspirations élevées des êtres humains, la liaison subtile télépathique (affective et mentale) avec le monde de Shambala est très puissante dans la zone en question. Les êtres humains de cet endroit sont directement inspirés par le monde de Shambala et – selon la tradition – ils sont des êtres qui ont vécu en Shambala.
Il existe des portes secrètes d’accès dans ce monde
Ainsi, le principal foyer planétaire est considéré comme étant la Projection de Shambala sur la Terre, ce qui veut dire que non seulement sa liaison avec Shambala est très puissante, mais aussi que Shambala agit ainsi directement, pour donner une impulsion à l’évolution spirituelle planétaire, à travers les êtres humains qui ont le privilège de faire partie des groupements spirituels en question. Pour ces raisons, la Projection de Shambala sur la Terre peut être considérée comme étant la manifestation directe de celui-ci, comme une extension de Shambala dans le plan physique. Encore plus, dans les zones de projection de Shambala sur la Terre il existe certains passages secrets spéciaux entre les deux mondes (par exemple, les tunnels), fait attesté par les légendes qui racontent le voyage de certains êtres humains vers Shambala.
Il est évident que dans la période immédiatement antérieure de l’histoire planétaire, l’endroit privilégié, le foyer spirituel de la planète a été le Tibet, et c’est toujours là qu’il y avait la projection de Shambala. Et c’est pourquoi les plus authentiques et consistantes informations sur Shambala peuvent être trouvées dans la tradition tibétaine.
Mais, avec le passage du temps, en revenant en arrière sur le fil des siècles, nous découvrons que le Tibet n’a pas toujours été le centre spirituel le plus puissant de la Planète. À chaque période, là où ce foyer se trouvait (en Egypte, en Grèce, en Inde, en Dacie, en Irlande, en Amérique du Sud etc.), il y avait aussi la zone de projection dans le plan physique de Shambala. Et, bien que presque toutes les anciennes traditions sont depuis longtemps oubliées, l’imprégnation spirituelle spéciale de ces endroits demeure : la résonance avec le monde de Shambala est encore puissante dans tous ces endroits, fait qui peut être facilement découvert, en méditation, par les yogis. De même qu’il est plus facile de vivre un état de communion avec Dieu dans une église ou dans la nature – et non pas dans un bar ou dans un magasin – de la même manière, l’imprégnation subtile de ces endroits mystérieux et privilégiés qui ont été, même anciennement, en liaison directe avec Shambala, éveille dans tout être humain pur et harmonieusement réceptif une fascination spéciale, un frisson mystique sous lequel est caché, souvent insoupçonnée, l’influence spirituelle élevée du monde de Shambala. Au-delà de l’attraction touristique du Sphinx d’Egypte, du Temple du Soleil (Mexique) ou du temple d’Apollon de Delphes (Grèce), la fascination exercée par la force spirituelle de Shambala est certainement cachée.
L’histoire „officielle” fait partie de Kali Yuga
Il est nécessaire de faire une précision : dans la vision de la sagesse orientale, l’histoire est beaucoup plus „longue” que nous ne l’avons appris à l’école. Si l’histoire officielle s’étend sur quelques dizaines, peut-être centaines de milliers d’années, par contre, la perspective de la spiritualité est vaste, troublante , et presque incompréhensible pour le mental humain ordinaire. Par exemple, le traité d’histoire religieuse tibétaine “Les Annaux Bleus”, écrit au XV-ème siècle et pour la première fois traduit en Occident par George Rœrich en 1949, commence par l’évocation de l’histoire du peuple Sakya (duquel Bouddha Gautama descendait). Il est mentionné qu’après la destruction universelle immédiatement antérieure au cycle cosmique présent, une nouvelle création a suivi, la vie des êtres humains durant plusieurs milliards d’années. Après cette première période, est présenté un lignée de non pas moins de 1,2 millions de rois (il est précisé qu’il existe aussi d’autres variantes historiques, selon lesquelles il aurait existé en fait „seulement” 880.000 rois) avant la naissance de Bouddha. Ainsi, la civilisation humaine serait âgée de milliards d’années. La tradition hindoue affirme à son tour que la vie de l’Univers et de la planète Terre est divisée en cycles d’évolution précisément calculés, des cycles concernant aussi bien l’évolution de l’Univers en général, que l’humanité. Dans une présentation simplifiée, chaque cycle du développement de l’espèce humaine dure plus de 4 millions d’années planétaires, et après un nombre précis de cycles, l’espèce humaine disparaît, pour être ensuite à nouveau manifestée – en conformité avec la volonté divine. Un cycle évolutif planétaire commence avec une période d‘épanouissement spirituel maximum (Satya Yuga ou Époque d’or), suivie par un déclin spirituel, une chute lente. En passant par les deux époque intermédiaires (Treta Yuga et Dvapara Yuga, l’Époque d’Argent et respectivement l’Époque de Bronze), il s’en suit la soi disante Époque obscure ou l’Époque de Fer, Kali Yuga, période caractérisée par une chute spirituelle maximale de l’humanité, par l’alternation des valeurs morales et par un matérialisme exacerbé. C’est l’époque dans laquelle nous vivons à présent et presque toute l’histoire „officielle” fait partie de Kali Yuga, bien que certaines traditions (par exemple indienne, grecque, maya et la mythologie égyptienne ancienne) gardent encore quelques souvenirs de l’Époque de Bronze, durant laquelle les êtres humains pouvaient entrer en contact direct avec les Dieux et avaient accès aux mondes parallèles spirituels.
La tradition maya, à son tour, divise l’évolution planétaire en cycles de la race humaine et affirme que la fin de chaque cycle est marquée par un cataclysme. Conformément à cette historiographie, nous vivons à présent dans la période du cinquième soleil, dont la fin est sensée avoir lieu en 2012, par la modification de l’axe du globe terrestre. Les mêmes cycles „solaires” sont retrouvés avec des similitudes étonnantes dans la tradition iranienne… On pourrait continuer ce passage en revue avec toutes les anciennes traditions connues. C’est pourquoi si on se demande comment il est possible que les anciennes traditions de toute la Terre soient si ressemblantes (surtout qu’il est supposé que les gens de cette époque lointaine n’avaient pas la possibilité de voyager), la réponse la plus probable est que toutes les traditions soient inspirées par une source commune : la vérité. Et elles affirment des choses similaires purement et simplement parce que c’est la réalité.
(à suivre)
Article extrais de la revue YOGA MAGAZIN n° 33
yogaesoteric
2008