Shamballa est réel (VIII)
Les rêves initiatiques ouvrent la porte de Shamballa
par Monica Dascălu
Pour tous ceux qui désirent avec sincérité savoir quelle est la voie qu’ils doivent suivrent dans cette vie terrestre, pour tous ceux qui aspirent à connaître leur rôle, l’appel frénétique fait avec un cœur pur, vibrant d’amour pour Dieu, de l’inspiration, du soutien et des conseils du Royaume de Shamballa et de son roi, obtiendra toujours une réponse.
Edwin Bernbaum, dans son livre « La route vers Shamballa » imprimé aux États-Unis en 1989 reproduit l’histoire d’une projection astrale dans Shamballa. Cette expérience exceptionnelle a été racontée par un moine bouddhiste de l’entourage du Dalaï-Lama nommé Garje Khamtul Rinpoché. Khamtul a vécu cette expérience il y a plusieurs années, à l’âge de 21 ans, après avoir terminé une période d’ascèse dans l’isolement sur une montagne sacrée du Tibet. À l’époque, il ne savait presque rien sur Shamballa et n’avait pas encore reçu l’initiation au KALA CHAKRA TANTRA, ce qui rend son histoire encore plus intéressante. Par la suite, d’autres LAMA ont expliqué la signification de son expérience et ont identifié la destination de sa projection astrale comme étant sans doute la terre de Shamballa.
Le Guide spirituel vous engloutit pour vous faire renaître
L’histoire de Khamtul commence avec l’apparition miraculeuse de la Grande Puissance Cosmique de la Compassion Divine TARA, qui est traditionnellement considérée comme celle qui mène les aspirants spirituels qui ont atteint un haut degré de pureté et de dévouement à Shamballa . La déesse TARA apparut au jeune moine sous l’aspect d’une indienne vierge, qui lui dit qu’un grand LAMA voulait lui parler. Pour dissiper son scepticisme, la Déesse lui montra les signes magiques sur ses mains, ses pieds et son visage. Dès que Khamtul consenti de la suivre, elle claqua des doigts (ce geste a dans la tradition yogie tibétaine l’effet d’éloignement des influences négatives et hostiles), puis le jeune homme sentit son corps physique fondre et devenir de plus en plus petit. En même temps, il était encore parfaitement lucide. TARA le pris dans sa paume puis l’avala. Khamtul restait conscient du fait qu’il avait pénétré dans le corps de la salvatrice TARA. Il fut progressivement purifié par certaines initiations qu’il reçu dans chacun des CHAKRAS de la Déesse. Après avoir parcouru tous les CHAKRAS de celle-ci, il passa à travers son YONI tout en vivant alors un état de conscience très particulier.
« Je sentais que je n’avais plus du tout de corps ou de forme. Mon esprit était calme, clair et dépourvu de pensées. Alors je sentis que je pouvais aller n’importe où, sans marcher », se souvient Khamtul. Les initiations spirituelles sont toujours considérées comme des véritables renaissances d’un aspirant spirituel. Dans le yoga tibétain, cela est souligné dans les techniques spéciales de visualisation et de méditation qui, si elles sont pratiquées avec persévérance, peuvent même conduire à l’illumination spirituelle. Par exemple, un tel procédé pratiqué dans le but de purifier l’aspirant avant de réaliser certains rituels d’initiation implique la transfiguration du Guide spirituel comme étant VAJRA GOUROU ou le Guide spirituel primordial, suprême. L’aspirant visualise comment il est pratiquement avalé par son Guide spirituel, puis comme il renaît en tant que fils spirituel de celui-ci.
Il y a des visualisations plus complexes de couples divins dans une fusion amoureuse extatique, polaire et sans fin ; par exemple le couple divin KALA CHAKRA et VISHAVAMATA. Le Guide spirituel est alors identifié à KALA CHAKRA, qui « avale » l’aspirant, puis il passe dans le corps de VISHVAMATA et elle le « fait renaître », désormais transfiguré en un dieu comme Amitabha ou Akshobya. Ces techniques de méditation intriguent énormément les adeptes dogmatiques du système de KALA CHAKRA TANTRA et ont donné naissance à d’interminables débats sur l’opportunité de ces procédés, compte tenu du célibat des moines bouddhistes. Toutefois, en raison de leur efficacité spirituelle extraordinaire, ces techniques de visualisation et de méditation continuent à être pratiquées même dans le cadre des initiations collectives en KALA CHAKRA offertes par l’actuel Dalaï Lama.
Revenons à l’histoire de Khamtul. Après avoir été éjecté hors du corps de la déesse Tara dans un nouvel état de conscience plus élevé, la Déesse prit sa main et ils montèrent ensemble au ciel. TARA tourna alors son attention vers la terre sous eux, lui montrant différents lieux et différents pays : l’Inde, Ceylan, la Chine, le Népal, les montagnes de l’Himalaya. Khamtul n’avait jamais vu de carte jusque-là et pu ainsi vérifier ultérieurement l’exactitude de ses perceptions astrales. Les deux volèrent ensuite vers le nord, bien au-delà du Tibet. Ils passèrent au-dessus de montagnes enneigées et de territoires de différentes couleurs, le paysage devenant de plus en plus merveilleux, mythique : les montagnes, les plateaux et les plaines étaient remplies de pierres précieuses et d’or, de diamants, de rubis, d’émeraudes et de saphirs.
Enfin, ils arrivèrent dans un pays d’une beauté extraordinaire, entouré de montagnes aux pics couverts de neige, avec de nombreuses villes séparées par des lacs et des rivières. Les roches étaient comme du cristal, de l’argent, du corail et d’autres pierres et métaux précieux. Dans les champs poussaient de belles fleurs comme il n’en avait jamais vu. Au milieu de cette contrée s’étendait un lac très grand et sur la rive opposée se dressait un palais au toit doré. Après avoir fait certains rituels d’initiation, Khamtul et son guide entrèrent dans le palais par la porte Est, comme on le fait dans les méditations sur le KALA-CHAKRA MANDALA. L’intérieur du palais semblait énorme par rapport à son extérieur : il semblait être un monde tout à fait différent, empreint d’une lumière mystérieuse turquoise. Puis ils traversèrent la partie ouest du palais et se rendirent vers le centre où il y avait un autre palais intérieur entouré d’un jardin ravissant, la résidence du roi de Shamballa. Ils grimpèrent ensuite sur une échelle de marches de marbre noir et blanc et, en entrant dans le palais central, ils pénétrèrent dans une grande salle qui était comme un temple saint au centre duquel se trouvait un trône d’or soutenu par huit lions. Sur le trône était assis un vieux sage qui tenait dans sa main un bourrelet et répétait le célèbre mantra AUM MANI PADME HUM.
Lorsque Khamtul exprima ses doutes quant à l’autorité spirituelle du sage, celui-ci se transforma brusquement en Bodhisattva Avalokiteshvara, le Bodhisattva de la Compassion aux quatre bras. Les deux bras du milieu avaient les mains jointes dans le geste universel de prière tandis que les deux autres portaient un collier de cristal et une fleur de lotus. En gardant cette apparence divine, le sage, qui était le roi de Shamballa, initia le jeune moine dans certaines techniques spirituelles destinées à l’aider à atteindre la pleine communion avec Avalokiteshvara. Il lui donna quelques conseils de vie et une orientation sur sa pratique spirituelle, puis lui confia certaines informations prophétiques sur le déclin du bouddhisme au Tibet, la révolte tibétaine contre la Chine et la guerre apocalyptique contre les forces du mal qui sera portée par le royaume de Shamballa. Enfin, le roi lui révéla que ce monde était vraiment la terre merveilleuse de Shamballa et prédit que Khamtul quittera le plan physique avant d’avoir atteint les 70 ans, pour renaître en Shamballa.
Dédoublements astraux dans le royaume des sages
La projection astrale dans Shamballa, même si elle est une expérience spirituelle extraordinaire ne doit pas du tout être considérée comme exclusive, dans le sens de très difficile à atteindre. Tout yogi persévérant qui pratique régulièrement la concentration sur le yantra de Shamballa et réalise les méditations de communion avec le monde de Shamballa ou le roi de Shamballa peut apprendre à se projeter consciemment dans le monde astral à volonté, dans Shamballa. En outre, le yogi qui aspire sincèrement à connaître ce centre d’initiation ultime peut avoir des rêves initiatiques conscients, dans lesquels son corps astral translate dans Shamballa dans l’état de rêve. Bien sûr, il est nécessaire de vérifier l’authenticité de l’expérience à la fois dans le cas de rêves initiatiques et dans les cas de dédoublements astraux conscients. Une confirmation fondamentale est fournie par l’intensité des états spirituels profondément positifs qui accompagnent non seulement ces expériences authentiques, mais qui restent longtemps après : la joie, le bonheur, l’euphorie, l’aspiration spirituelle frénétique, l’enthousiasme, la lucidité, la clarté d’esprit. En outre, d’étonnantes synchronicités qui confirment certaines perceptions ou certaines informations reçues au cours de la projection astrale et de rêves initiatiques souvent peuvent se produire.
Nous reproduisons ci-dessous un récit très inspiré d’un yogi roumain:
« L’état de bonté archétypale m’a été exemplifié »
« Je rêvais que je dormais dans un autre dortoir qui ressemblait à un dortoir d’internat », raconte Victor, 35 ans, qui pratique le yoga depuis 12 ans. « C’était un sommeil conscient, parce que je voyais dans les lits à côté du mien deux très bons amis à moi, eux aussi plongés dans le sommeil. A ce moment-là, je savais avec le genre de « connaissance » spécifique aux rêves, que je me trouvais dans un pensionnat de Shamballa et qu’il fallait s’éveiller immédiatement pour aller en classe. En effet, à ce moment apparu un jeune homme gai et plein de vitalité, qui nous appela et nous dit qu’il fallait se réveiller, parce que le premier cours de la journée allait commencer dans une quinzaine de minutes. Mes amis sautèrent allègrement de leur lit, mais je me cachai sous les couvertures en dépit de leur insistance. Ils me répétaient que le premier cours, celui où l’on allait apprendre l’alphabet VATANNAN est le plus important, car sans connaître l’alphabet VATANNAN, nous ne pourront jamais lire les livres merveilleux des bibliothèques énormes de Shamballa. Il ne sert à rien d’y avoir accès si on ne comprend rien, argumentaient mes amis. J’attendis qu’ils s’en aillent parce que j’avais d’autres plans : je me souvenais que la veille, j’avais aperçu quelques chambres très grandes, où j’étais magnétiquement attiré et que je voulais les explorer à volonté.
J’attendis que les cours commencent et me faufila par de beaux couloirs voûtés et magnifiquement éclairés par des vitraux colorés. J’aimais tellement cette atmosphère de paix, je regardais vers les portes des différentes salles de classe et vers les amphithéâtres et cherchais à percevoir par télépathie ce qui était enseigné dans chacune de ces salles. Ce jeu me donna un état exceptionnel de dynamisation mentale. Ensuite, j’arrivai au rez-de-chaussée du bâtiment où il y avait des salles d’exposition très vastes et joliment aménagés, présentant l’histoire du monde de Shamballa, les différentes villes, des temples, des personnalités et des paysages. Je voulu avoir une carte de ce monde pour pouvoir l’explorer à volonté et voir tous ces endroits merveilleux. La dernière salle où j’entrai était beaucoup plus grande que les autres et une grande maquette en trois dimensions se trouvait en son centre. Immédiatement, je su que c’était Shamballa : entouré par des montagnes enneigées, ayant la forme d’un lotus à huit pétales. Je vis des villes, des lacs, des rivières, des cascades, des ponts, des champs, des montagnes, des temples, des palais, des forêts et des jardins. Tout était très détaillé et très clair. Je m’approcha, de plus en plus ému, et sentis mon souffle se couper et des larmes couler de mes yeux. En regardant cette maquette, j’avais le sentiment que mon œil spirituel en Ajna Chakra s’ouvrait et que j’étais complètement transfiguré et transformé.
C’est seulement par l’observation de cette image en miniature de Shamballa que j’ai vécu des états de méditation et d’extase très nuancés, variés et profonds : je sentis comment ma conscience se dilatait de plus en plus, comment j’étais peu à peu purifié. J’avais le sentiment inédit d’être de plus en plus bon, et à un moment donné, je fus certain que l’état de bonté archétypale me fut exemplifié (peut-être en combinaison avec l’état de compassion que les sages de Shamballa manifestent).
J’examinais les différents côtés de la maquette et remarquais comment chaque endroit que je regardais commençait à devenir de plus en plus détaillé, comme si j’avais à disposition un télescope. J’étais de plus en plus étonné, ravi et transfiguré par la perfection de tout ce que je voyais, car l’image de Shamballa m’apparaissait non seulement comme la plus belle chose que je n’ai jamais vu, mais aussi comme l’incarnation de tous mes rêves et aspirations. Je sentais tout simplement qu’en contemplant ce véritable MANDALA, les désirs les plus secrets de mon âme étaient accomplis. En outre, l’état de curiosité aventureuse avec lequel j’avais commencé cette passionnante exploration avait complètement disparu et je me sentais très « sage ». Mon désir le plus intense à ce moment était de pouvoir percevoir Dieu aussi clairement que je regardais alors le monde de Shamballa dans son ensemble. Je voulais connaître Celui qui a créé ce monde parfait. Je voulais aussi, sans réserve, devenir un saint et être très pur. Je sentais que je suis capable et disposé à faire absolument tous les efforts, toute ascèse, rien que pour sentir que je suis agréable à Dieu. Je sentis aussi une grande soif de connaissance, chose qui ne m’avait jamais caractérisé auparavant. Je voulais apprendre et connaître la vérité non seulement dans les différents domaines spirituels, mais surtout sur l’histoire vraie de la Planète Terre (je n’ai jamais été passionné par l’histoire auparavant). Je me proposai d’étudier et d’explorer les nombreux ouvrages des bibliothèques de Shamballa, surtout ceux liés à l’histoire de la Terre. A ce moment, le joyeux jeune réapparu et me dit en riant: « Il faut néanmoins apprendre l’alphabet VATANNAN ». Nous partiment ensemble vers la salle de classe où j’aurais dû être en fait et, sur la route, je lui raconta les perceptions que j’avais eues. Je me souvins comment je lui disais dans mon excitation que j’avais compris pourquoi aucune carte ne peut vraiment rendre la structure de ce monde, car il existe à la fois en plusieurs dimensions et il ne peut être reproduit dans une carte en deux dimensions.
Le lendemain, je me souviens de ce rêve clairement, ainsi que d’autres détails du cours auquel j’avais assisté. Mais le plus important est que l’état d’extase spirituelle, de bonheur béat, de pureté, de bonté et d’expansion de la conscience dans l’infini resta presque une semaine avec la même intensité, comme dans le rêve. En outre, j’ai commencé à manifester « la soif de connaissance » et j’ai commencé à lire beaucoup. Ce n’est pas par hasard que j’ai trouvé quelques livres sur Shamballa : je reçu de cette manière une confirmation étonnante. Par exemple, avant je ne savais pas que l’alphabet utilisé en Shamballa s’appelle VATANNAN. Je n’avais lu aucune description de Shamballa, et pourtant ce que j’ai vu dans le rêve, en particulier la maquette de Shamballa, ressemblait dans les moindres détails aux descriptions traditionnelles de cette contrée faite dans les écrits de KALA CHAKRA. »
Un autre récit exceptionnel se réfère à l’aide et l’impulsion spirituelle offerte par le Roi de Shamballa même.
« Seulement Dieu existe, seulement Lui, seulement Lui »
« A cette époque, je faisais face à une question de vie très difficile », raconte Alina, 27 ans, en neuvième année de yoga. « J’ai senti que seule une aide de nature paranormale pourrait me sauver et c’est pourquoi j’ai réalisé une méditation de communion avec mon ange gardien. À ma grande surprise j’ai senti que l’inspiration de cet ange me poussait à demander de l’aide au Roi du Monde de Shamballa. Comme je n’avais participé que deux fois à des exemplifications spirituelles de communion avec le Roi du Monde, j’ai été confuse parce que je ne savais pas quoi faire. Mais j’avais vraiment besoin d’aide, et sans tarder, j’ai commencé à regarder le Yantra de Shamballa, répétant mentalement frénétiquement et avec insistance: « Glorieux Roi du Monde de Shamballa, je vous prie de m’aider. » Après une quinzaine de minutes, j’ai senti une présence écrasante qui m’a fait fermer les yeux et m’a fait entrer dans un état de transe élevée. Je percevais devant moi la présence d’un être très puissant qui, grâce à sa force et à sa grandeur semblait gigantesque, bien qu’en réalité, il n’était pas beaucoup plus grand que moi.
Cette présence a progressivement acquis l’apparence d’un jeune homme d’une beauté extraordinaire. Je ne pouvais pas percevoir les détails de son image à cause de l’intensité de son regard. Je lui ai demandé: « Tu es le Roi du Monde ? » Il a répondu: « Je suis seulement le roi de Shamballa. “Roi du Monde” est un titre assigné incorrectement par les gens, car le vrai Roi du Monde est seulement le bon Dieu. » Puis il m’a indiqué toutes les directions spatiales, réalisant certains gestes très harmonieux avec les bras, comme des MUDRAS, et a dit: « Ici est Dieu. Et là toujours Dieu. Partout c’est Dieu. Tout est Dieu. Seulement Dieu compte, car Il est le seul qui existe en réalité. Lui seul existe, seulement Lui, rien que lui ! Rien d’autre n’a d’importance. Car seulement Dieu existe en vérité. Donc, Il doit être tout ce qui est le plus important et précieux pour toi. »
Puis, le Roi de Shamballa m’a chaleureusement assuré qu’il m’aidera. Mais il m’a dit qu’il fallait réorganiser les priorités de ma vie, car les problèmes que je rencontrais étaient dus au fait que “je ne faisais pas ce qu’il fallait avec ma vie.” Il m’a indiqué un tapas que j’ai fait pendant 49 jours, et pendant tout ce temps j’ai eu de nombreuses révélations au sujet du but de mon existence, et même au sujet des vies antérieures où j’ai pratiqué le yoga. »
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2012