Sionisme international et politique LGBT+ : le règne de la perversité décomplexée
Tandis que le relais de la torche olympique – ou du gode paralympique, c’est selon – met à l’honneur le génie français dans toute sa flamboyante diversité (hum !), galvanisant les foules inclusives, fièrement gay-friendly et handi-bienveillantes, l’on continue d’exterminer le peuple palestinien et apparemment personne n’est capable d’arrêter le massacre.
D’une certaine façon, la folle volage militante est à la « communauté » homosexuelle ce que le sioniste fanatique de plateau est à la « communauté » juive : une source de malaise général autant qu’une dangereuse invitation à l’hostilité essentialiste (homophobie, antisémitisme, etc.), l’arrogance aidant. Tout comme nos Young Global Leaders sont au leadership ce que les journalistes de la doxa sont au journalisme originel : les représentants d’une extrême minorité pathologique, produits monstrueux d’un système mafieux qui a fait de la communication son arme la plus redoutable et du chantage tous azimuts un moyen d’assurer sa misérable survie.
Dans la guerre de l’information post-covid, tous les mensonges sont permis pour maintenir au pouvoir l’oligarchie corrompue, dont l’existence ne tient finalement qu’à la crédulité obstinée des gens, esclaves d’idéologies mortifères et de petits privilèges. Que des minorités déviantes manifestent publiquement leur besoin d’être prises en charge et soignées au mieux, au nom de la raison et de la santé de l’humanité, c’est une chose, mais qu’elles soient ainsi promues par le pouvoir politico-médiatique en place et largement soutenues dans leur hystérie pathologique, en voilà une autre !
À propos du génocide des civils gazaouis perpétré en ce moment même par l’armée israélienne, la question qui hante, d’un point de vue rationnel, est la suivante : quid de l’application du Droit international ? Car nul n’est censé ignorer la loi, et encore moins celui à qui un peuple a confié des responsabilités politiques. Aussi, comme il existe pénalement, à échelle individuelle, la complicité de crime et la non-assistance à personne en danger, le Droit international prévoit-il la complicité de génocide et la non-assistance à peuple en péril pour tout gouvernement prenant part au grand « concert des nations » ? Dans ce cas, à quand la condamnation de tous les États de ce monde qui, faisant fi de leur responsabilité pénale, ne seront délibérément pas intervenus pour protéger le peuple palestinien de la politique ouvertement criminelle du gouvernement israélien ?
Mais rassurons-nous, en attendant que les tribunaux se remplissent et délibèrent, il nous reste le privilège de festoyer aux côtés des plus dignes représentant.e.s de l’esprit Coubertin, et célébrer l’évolution de la Flamme olympique vers le Nouveau Monde, où l’on aura ôté à l’Homme son instinct et son empathie pour en faire une gentille créature sous hypnose, mi-machine mi-marchandise……. On se console comme on peut !
yogaesoteric
27 mai 2024