Témoignage de Kathleen Sorenson – Pédo-Satanisme et Culte à Moloch-Baal ?
Kathleen Sorenson était travailleuse sociale, elle et son mari Ron formaient une famille d’accueil pour les enfants en grande difficulté. Au total, le couple a recueilli une trentaine de témoignages d’enfants qu’ils ont eu en garde de quelques mois à plusieurs années.
Kathleen Sorenson aura décidé de parler de ce qu’elle avait appris par certains des enfants à sa charge, survivants des cultes pédo-sataniques… Elle y aura perdu la vie.
Le sénateur John De Camp avait publié son témoignage dans son livre « The Franklin Cover-Up ». Voici la transcription d’une partie de ce qu’elle avait dénoncé à l’époque :
« Nous avons pris connaissance de ce sujet parce que nous étions une famille d’accueil et que nous avons travaillé avec un certain nombre d’enfants. Il y a quelques années, plusieurs enfants ont commencé à parler suite à une période de mise en confiance. Ils ont rapporté des choses très étranges qui s’étaient passées dans leur vie, cela était effrayant et à la fois très déroutant. Je ne savais vraiment pas quoi en penser. Nous sommes d’abord allés à la police puis nous sommes allés aux services sociaux mais il n’y avait vraiment rien que l’on puisse faire d’autre. Ces enfants avec qui nous avons travaillé ont maintenant été adoptés dans des familles sûres. Ils n’auraient probablement jamais parlé si ils n’avaient pas eu confiance dans les gens avec qui ils vivaient.
Il y a certaines similarités dans les histoires des enfants en ce qui concerne les cultes sataniques. Il y a des choses identiques qui reviennent dans chaque témoignage, comme les bougies par exemple. Ils parlent tous de viols. Le sexe est sans aucun doute une part importante dans tout cela, toutes sortes de pratiques sexuelles perverses. C’est la première chose que vous entendrez, le sexe, le viol, l’inceste, et il est donc alors difficile d’y croire. Mais une fois cela accepté, nous pouvons continuer à questionner doucement pour en savoir davantage.
On apprend alors qu’il s’agit de pédo-pornographie, c’est une pratique systématique. Cela leur sert entre autre pour menacer les enfants : « Nous avons des photos, nous allons les montrer à la police si vous parlez. » Les enfants ressentent alors un grand danger, une grande peur de la police. Ils parlent de maquillages bizarres que les gens du groupe portent, ils parlent de chansons qu’ils ne comprenaient pas. Il s’agissait évidemment de chants, c’est encore quelque chose qui revient dans chacune des histoires, mais aucun des enfants n’appelait cela du « chant ». Il y avait aussi des danses. La plupart du temps, cela implique des pratiques sexuelles. Il y a toujours un chef de groupe dont les enfants ont très peur.
Ces enfants, depuis un très jeune âge, je parle là d’enfants en bas âges, sont nés dans des familles pour adorer le diable. C’est tout ce dont que je peux témoigner et je ne prétends pas être une experte en la matière. Tout ce que je peux vous répéter, c’est ce que les enfants m’ont dit. Mon mari et moi sommes maintenant au courant de certaines choses que nous ne devrions pas connaître, c’est vrai. C’est pour cela que j’y ai beaucoup réfléchi avant de m’engager dans cette émission, nous avons entendu des choses si laides et si effrayantes qu’on a hésité à le révéler publiquement. C’est quelque chose de très lourd et je ne veux pas faire fuir les gens, chambouler leur vie ou encore leur donner certaines idées. Je ne veux pas qu’ils se disent que si un enfant commence à parler de choses pareilles, c’est probablement qu’il a vu cette émission de télévision dans laquelle j’en parle. Mais nous en entendons de plus en plus, et cela devient très très clair. Je pense qu’il est temps que les gens sachent que ce n’est pas de la rigolade ou du jeu, il ne s’agit pas de quelque chose que nous pouvons ignorer ou dont nous pouvons rire.
Les enfants à qui j’ai parlé ont tous eu à tuer à un très jeune âge. C’est quelque chose qui dépassait tout ce que je pouvais comprendre. D’une certaine façon, avec l’aide de la main d’un adulte et en les faisant participer à la cérémonie, ils font commettre un assassinat à l’enfant. Et ce qui est grave, c’est que les enfants croient véritablement qu’ils ont voulu le faire de leur plein gré. Ils veulent reproduire ce que font les adultes et ils y sont encouragés. Cela devient leur objectif, devenir comme les adultes. Il reste toujours une petite partie en eux qui garde cette notion naturelle du bien et du mal qui nous est donnée par Dieu, mais avec l’excitation du groupe, ils veulent le faire. Ils aiment aussi le sexe, je ne savais pas que les enfants pouvaient aimer le sexe. Pourquoi lutteraient-ils contre cela ? Un enfant mangera un sac entier de bonbons si vous le lui laissez. Ils prendront part à ces choses volontairement. Quand ils en sortent et qu’ils commencent à en parler, il est très difficile pour eux de réaliser. Dans un premier temps, nous n’avions nous-même pas réalisé qu’ils étaient « volontaires » pour le faire.
On leur dit qu’ils ne pourront pas s’en sortir, que personne ne voudra jamais les croire, qu’il n’y a pas de liberté possible. Ils sont sans espoir jusqu’au jour où ils rencontrent quelqu’un qui est prêt à les écouter. Ils sont systématiquement menacés de mort. À chaque fois qu’un enfant est tué dans le groupe, on leur dit : « Si vous parlez, voilà ce qui va vous arriver. » Et ils ont toutes les raisons d’y croire… Ainsi, même quand ils arrivent dans une famille d’accueil et qu’ils commencent à se sentir un peu en sécurité, ils s’attendent toujours à ce qu’un des membres du culte se présente un jour à la porte pour s’en prendre à eux. Ils croient que ces gens savent tout ce qu’ils font et tout ce qu’ils disent. Une adolescente m’a raconté qu’on lui avait dit que si jamais elle se mariait et que son mari la trompait, ce serait avec l’un d’entre eux. Ils les vouent à l’échec dans tous les domaines. Ces pratiques semblent être très présentes dans l’Iowa, le Nebraska et le Missouri. Certaines personnes ont récemment avancé que ces états pourraient être une sorte de quartier général.
Alors que vous m’écoutez parler de ces choses là, il y aura certainement une partie en vous qui refusera naturellement beaucoup de ce que vous entendez là, et croyez-moi, nous aussi nous l’avons d’abord refusé. Je voudrais partager avec vous une partie de ce que les enfants nous ont révélé, des choses qu’aucun enfant ne peux savoir ou inventer. C’est cela qui m’a finalement convaincu avec une profonde émotion. Il y a ce mal et cette peine qui ressort lorsque ces écorchés à vif se mettent à parler.
Les enfants dont je parle sont ceux que j’ai personnellement connu chez moi. Ils ont aujourd’hui entre 5 et 17 ans. Lorsqu’ils ont parlé pour la première fois, ils avaient entre 5 et 15 ans et lorsque ces choses se sont produites, ils étaient encore bébés, nous parlons là de très jeunes enfants… Nous parlons d’enfants dont la conscience et l’apprentissage du bien et du mal est alors en pleine formation. Ces enfants ne savent pas, ils ne peuvent pas savoir ce qui est juste. Ils sont dans la confusion la plus totale. Les monstruosités qu’ils ont faites auparavant et pour lesquelles ils ont été récompensés, sont d’une telle horreur qu’ils seront systématiquement rejetés par les autres en en parlant. Généralement, ils ont été placés à plusieurs reprises. Lorsqu’ils arrivent dans une famille, ils vont voler, ils vont faire du mal aux animaux, etc. Le gamin pourra par exemple tailler ses crayons pour essayer de poignarder les gens. Évidemment, les familles refusent ce genre de comportements dans leur maison, mais ils n’ont pas la moindre idée de ce qu’il y a derrière, ils vont juste se dire : « Nous avons là un enfant très bizarre. » Beaucoup de ces petits sont envoyés dans des hôpitaux psychiatriques où ils seront étiquetés « psychotiques » ou « schizophrènes », qui voudrait d’eux par la suite ? Je loue le Seigneur qui a apporté beaucoup d’entre eux dans ma vie, dans notre famille. Il existe d’autres familles comme la nôtre, c’est juste un moyen pour le Saint-Esprit… C’est la seule façon dont je peux l’expliquer…
Je vais commencer par les premières histoires que nous avons entendu. Celle-ci vous semblera horrible, mais elle est plutôt « soft » pour moi, car nous avons eu affaire à des témoignages beaucoup plus difficiles. La première est celle de deux petits garçons qui avaient 7 et 9 ans lorsqu’ils ont commencé à parler de la violence sexuelle, ils avaient beaucoup de tristesse en eux. Un après-midi où nous étions en train de parler de diverses choses personnelles, autant négatives que positives, le plus petit a commencé à pleurer. Comme nous n’arrivions pas à obtenir une explication, son frère aîné nous a avoué : « Il pleure sûrement parce qu’il était dans la pièce quand ils ont tué son ami. » C’était le premier cas que nous entendions. Ils ont commencé à nous décrire la scène, ils ont parlé de cette petite victime dont les mains étaient attachées et la bouche bâillonnée. Il y avait des croix marquées sur son corps, situées aux endroits des organes vitaux. C’était très malsain… Quelques semaines plus tard, nous avons appris que ce n’étaient pas des adultes qui avaient tué cet enfant, mais que c’était ce garçon plus âgé, celui qui nous en avait parlé.
Le prochain cas dont nous allons parler est celui d’un petit garçon qui était très limité mentalement. Il avait des problèmes de langage, il était très difficile pour lui de s’exprimer oralement. Lorsqu’il a commencé à parler de ces choses-là, tout le monde a été surpris de la manière dont il s’exprimait. Nous en étions sûr, nous savions qu’il n’avait pas pu entendre cela par d’autres enfants. Mais nous avons commencé à nous interroger, il y avait en effet quelque chose d’étrange avec ces enfants qui venaient déverser toutes ces atrocités sur nous… La chose qui m’a faite croire en la véracité de l’histoire de cet enfant est qu’il a parlé de plusieurs bébés qui ont été tués, mais une certaine fois, il s’est recroquevillé en position fœtale pendant qu’il racontait l’histoire du nourrisson poignardé, il avait alors 9 ans. Il était en position fœtale tandis que ses yeux sont devenus vitreux et il a dit : « Ils cuisent le bébé sur le grill… ça sent comme le poulet pourri ou le cerf pourri. » Il nous a ensuite dit comment ils ont découpé le cœur et les organes génitaux pour les conserver au réfrigérateur. Une chose typique qui revient sans cesse dans les témoignages est l’intérêt qu’ils portent aux organes génitaux. Je lui ai demandé où étaient mis les restes des corps, je n’ai pas eu de réponse de la part de cet enfant. Mais les deux autres garçons dont j’ai parlé juste avant m’ont affirmé par la suite que des « bébés étaient jetés dans le feu. » Je leur ai demandé si ils étaient morts quand ils étaient mis au feu, le plus petit m’a dit : « Non, non, eux étaient vivants. » À cette époque nous étions vraiment paniqués par toutes ces choses ! Qu’allions nous faire ?! Comment pouvions-nous aider ces enfants ? Où trouver un thérapeute pouvant traiter ce problème ?… Mais Dieu a mis en place un système de soutien. D’autres familles nous ont aidé et cela nous a vraiment beaucoup soutenu.
L’enfant suivant est une petite fille qui avait 9 ans quand elle a parlé. Cela a été très douloureux lorsqu’elle a d’abord commencé à témoigner d’abus sexuels. Les abus sexuels sont tellement nocifs pour les enfants… Ils sont gênés d’en parler, c’est tellement intime. Elle a commencé par dessiner des chats… Tous ces chats avaient leur queue dessinée à l’autre bout de la page, ou bien c’était leurs jambes qui étaient séparées de leurs corps. Alors que nous avons commencé à discuter avec elle, elle nous a confié qu’elle avait dû tuer une chatte qui attendait des petits. Elle nous a avoué que c’était elle qui avait dû tuer la chatte : « Avec un couteau, je l’ai mis dans son derrière et je l’ai tourné. » Maintenant vous allez me dire est-ce qu’un enfant peut inventer des choses pareilles ?! Si je demande à un enfant comment il pourrait tuer un chat, pensez-vous qu’il répondra de cette manière là ?! Voilà le genre de détails horribles que les enfants nous rapportaient. Ensuite la petite nous a confié qu’ils ont fini par ouvrir et découper la chatte, voilà comment elle savait qu’elle attendait des petits. D’après elle, ils ont mangé des parties de l’animal, ainsi que les excréments. Ils ont aussi bu le sang. Cela n’était que le début, elle a également dû tuer un bébé, de la même manière, « mettre le couteau dans le derrière et tourner ». Le bébé était vivant et il hurlait… Cette enfant jusqu’à ce jour fait encore de terribles cauchemars ainsi que de violents flashbacks. Elle nous a raconté qu’ils ont découpé le bébé et qu’ils l’ont mangé. Les restes ont été brûlés et les os broyés. La petite a parlé d’essence qui a été versée sur les restes pour les brûler dans l’arrière-cour. J’ai souvent cru que j’étais folle, mais j’ai entendu cela tellement de fois que maintenant je sais qu’il doit en être ainsi… Nous savons qu’il y a des morgues impliquées dans l’incinération des corps de victimes.
L’histoire d’incinération la plus horrible que j’ai à raconter, quelque chose de très inquiétant, vient d’une victime qui était adolescente au moment où elle me l’a raconté. Elle a décrit un rassemblement devant une grange où les personnes chantaient. Puis lorsqu’ils sont entrés dans la grange, ils se sont divisés en deux groupes. Elle n’était jamais avec toute sa famille, ils étaient systématiquement séparés pour aller à différents endroits. Je lui ai demandé alors où elle devait se rendre et elle m’a répondu « J’ai toujours été à la chambre d’incinération. » Alors qu’elle me décrivait cette chambre d’incinération, je pensais en moi-même « comment a-t-elle pu s’en sortir en gardant toute sa santé mentale », je ne sais pas. Elle était alors un tout petit enfant.
Cette jeune fille nous a raconté que ces groupes kidnappent des enfants en bas âge et qu’ils les attachent. Il peut y en avoir 5 ou même 10 d’accrochés en rang. Dans le rituel qu’elle m’a raconté, ils étaient entièrement habillés, ce qui est inhabituel puisque généralement ils sont nus. On donnait alors des bougies à d’autres enfants, dont faisait partie cette adolescente, enfant à l’époque des faits. Les bougies étaient allumées, puis les adultes versaient du liquide sur les vêtements des enfants attachés, liquide qui était évidemment de l’essence. Ils donnaient ensuite un signal aux enfants qui devaient s’avancer avec les bougies pour mettre le feu aux petites victimes. Un fois cela terminé, certains d’entre eux étaient abattus. Le premier enfant que cette fille a dû tuer était un de ses petits cousins. Elle dit qu’elle ne pouvait pas s’y opposer, parce que ceux qui s’y opposent sont également tués (…) Il y a deux ans, cette fille s’est effondrée au moment de Noël. Tout le monde pense que Noël est un moment merveilleux. Elle nous a avoué qu’elle détestait Noël, qu’elle ne pouvait pas supporter cette fête parce que tout ce qu’elle pouvait entendre était des bébés en pleurs. Pour elle, Noël est le moment où la plupart des bébés meurent. Elle a couvert ses oreilles et elle a pleuré pendant des heures en criant : « Arrêtez ! Arrêtez ! Parlez à Dieu et dites Lui de faire arrêter ça ! » Tout ce qu’elle pouvait entendre était des cris et des bébés en pleurs… Noël pour les enfants à qui j’ai parlé, est l’un des pires moments. Trois enfants m’ont parlé d’une cérémonie très similaire. Ils ont été amenés dans une église où tous les enfants étaient réunis, c’était apparemment très festif. Un jeune enfant est mis en avant, deux d’entre eux ont parlé de bébés sur un autel. Les adultes sont tous en train de célébrer, de chanter et de danser. Les enfants sont entraînés dans cette euphorie et un cercle se forme autour de celui qui a été mis en avant, bien sûr il représente l’enfant Jésus. Les adultes commencent alors à se moquer de lui, à lui cracher dessus, à l’insulter puis ils encouragent les autres enfants à faire de même… Vous pouvez vous imaginer comment cela devient vite hors de contrôle. À un moment donné, ils remettent à tous les enfants un couteau pour qu’ils aillent ensuite poignarder et découper l’enfant ou le bébé jusqu’à sa mort. Puis ils célèbrent la mort de l’enfant Jésus… »
Extrait de « The Franklin Cover-Up: Child Abuse, Satanism, and Murder in Nebraska » – John W. DeCamp, 1992, p.204-210
yogaesoteric
30 juillet 2020