Ton génie bénéfique te conduira dans la vie à des pas de géant. Eveille-le! (II)
Par le professeur de yoga Gregorian Bivolaru
Lisez ici la première partie de l’article
Le bien-aimé de la nature vit aux hauteurs de l’esprit
Grâce à son imagination créatrice et à son trésor d’idées géniales, le génie est un bien-aimé de la nature. Il ne doit pas apprendre des autres êtres humains tout ce qu’il a à apprendre pour former son goût et pour éveiller son intuition supérieure ; intuition qui le conduira à une compréhension beaucoup plus profonde et tout à fait nouvelle de la réalité. Le génie est une coïncidence heureuse, parfaitement naturelle et imprévisible des facultés de l’imagination créatrice qui fait apparaître une compréhension étonnamment profonde.
Les génies sont et restent des êtres humains solitaires ; ils existent et vivent à des hauteurs intérieures extraordinaires que la majorité de leurs semblables ne soupçonnent même pas. Dans le cas des rares êtres humains qui ont pleinement éveillé leur structure supramentale VIJNANAMAYA KOSHA, la génialité est quelque chose de normal et véritablement un don naturel. Pour ceux qui n’ont pas encore éveillé cette structure, la génialité est et reste une virtualité dans leur univers intérieur.
La caractéristique essentielle d’un génie profond et authentique est le fait qu’il offre au moment opportun aux êtres humains qui sont prêts à le recevoir son message de découvertes inédites et de modalités ingénieuses absolument nouvelles qu’il n’a ni reçues ni apprises des autres.
Chaque création géniale qui reste exemplaire dans l’ambiance de cette planète est l’objectivation d’une idée tout à fait nouvelle. Lorsque nous l’analysons, nous découvrons avec surprise l’existence d’une réalité mystérieuse supra-personnelle et naturelle dans le cas du génie. Pour la sphère commune du moi empirique, cet état semble être quelque chose d’étranger et de nouveau qui dépasse de façon évidente le niveau commun de compréhension.
Au-delà des apparences, l’éveil plénier de l’état de génie n’a rien d’irrationnel, car en réalité c’est l’expression d’une dynamisation prononcée et évidente de la couche supramentale VIJNANAMAYA KOSHA. Par ses créations nouvelles et exemplaires, le génie rend facilement possible l’émancipation et la transformation des êtres humains. Une œuvre géniale est et reste un sui-généris document de la vie et de l’activité d’un grand créateur. A une analyse attentive, elle laisse transparaître une technique géniale, le plus souvent occultée et passée sous silence surtout à cause de l’incapacité du commun des mortels de se rendre compte de son existence.
On ne peut vraiment reconnaître un génie que lorsqu’on en devient un soi-même
La valeur d’une création révolutionnaire est évidente surtout pour les rares êtres humains en qui a déjà commencé à pousser l’état de génialité. Ils ont déjà pleinement éveillé la couche supramentale VIJNANAMAYA KOSHA, et l’état de génialité qui apparaît chez eux spontanément est un sui-généris créateur normatif d’une œuvre géniale. Lorsque nous entrons en contact avec leurs créations remarquables, nous observons une adéquation parfaite entre la technique, l’intuition et l’expérience. Chaque génie travaille attentivement, avec persévérance et ténacité et est supérieurement conscient de ses possibilités. Le plus souvent, les êtres humains communs sont presque incapables d’expliquer le souffle puissant de renouvellement et la hauteur extraordinaire de la vision d’un génie. Seuls ceux en qui s’est éveillé l’état de génie sont vraiment capables d’avoir l’intuition et même de sentir de façon ineffable le pouvoir mystérieux investi dans une œuvre géniale.
En l’absence d’un éveil suffisant de l’état de génialité, on ne peut pas voir clairement la rupture évidente par rapport aux conventions établies caractéristique du génie, et il n’apparaît pas non plus l’ouverture tout à fait extraordinaire réclamée par la réalisation d’un chef d’œuvre. Les génies arrivent face à des problèmes différents avec des solutions nouvelles et constructives. L’une de leurs caractéristiques est qu’ils nous apportent paradoxalement toujours quelque chose de nouveau, bien que ceci ait existé depuis toujours.
L’être humain génial surpasse ce qu’on pourrait appeler le niveau courant. Le génie est et reste un être supranormal. Au-delà des apparences, un génie est un être anormal, mais dans son cas l’anormalité n’est pas pathologique, parce que la génialité n’est pas une maladie. A cause de leur impuissance à comprendre comme il faut ce qui implique en réalité l’éveil de la génialité, beaucoup de ceux qui ont étudié cet état selon leurs propre possibilités ont eu par la suite tendance à assimiler la supériorité quasi-évidente de l’état de génialité à quelque chose d’inférieur.
Une telle capacité à comprendre de façon objective la condition intérieure tout à fait extraordinaire d’un génie a finalement contribué à éclipser d’une certaine manière cette notion. Du fait que seuls les initiés connaissent la liaison mystérieuse entre la dynamisation de la couche supramentale VIJNANAMAYA KOSHA et l’éveil de la génialité, certains de ceux qui ont fait des efforts non-adéquats pour réussir à comprendre le secret de la génialité ont été tentés de considérer que celle-ci est l’expression d’une force extraordinaire du destin d’un caractère inéluctable.
Au centre des choses, au bord du monde
Pour les initiés, le terme latin genius qui évoque la naissance, la génération, implique aussi un autre aspect significatif. L’idée de génie est intimement associée à celle de création.
Saint-Augustin a affirmé à un moment donné : Creatura nori potest creare – La créature seule ne peut pas créer. L’être humain est cependant capable de créer à l’aide de Dieu seulement lorsqu’il est inspiré et guidé par Lui.
Certains chercheurs ont associé l’éveil de l’état de génialité à l’isolement, à la solitude.
Du fait que le génie apparaît et se manifeste au moment opportun à son époque, il ne peut le plus souvent être compris par la mentalité commune qui n’est pas capable de se lever à sa hauteur.
Le concept de génie est apparu et a pris par la suite de l’essor dans le contexte de la philosophie néoplatonicienne. Prolongeant les prérogatives du saint et du prophète dans le cas du philosophe, du poète ou de l’artiste, cette vision du monde cherchait à expliquer les performances plus qu’humaines des génies par l’apparition d’une inspiration qui viendrait de quelque part en haut, de Dieu, et qui produirait la „divine folie” dont parlait Platon. Ce concept se basait sur l’autorité d’un traité pratiquement oublié d’Aristote, qui considérait que la génialité était à la fois quelque chose de terrible et de sublime, qui fait monter le génie au-dessus du niveau du commun des mortels ordinaires, le plaçant en même temps dans l’hypostase singulière d’un être humain incompris et marginalisé. Tout ceci ferait en sorte que certains êtres humains géniaux soient mélancoliques, surtout lorsque leur croyance en Dieu n’est pas suffisamment puissante.
Dans la conception actuelle, le génie est un esprit créateur qui vit à une hauteur enivrante et qui est seul surtout parce qu’il ne peut pas être compris. Mais les initiés considèrent que dans l’univers de chaque être humain, l’état de génie existe toujours à l’état de semence. Dans la vision des êtres humains communs, le génie présente quelque chose d’exceptionnel et d’inné. Dans son cas apparaît aussi une sorte de dédoublement qui fait de lui une nature à part, car l’état de génialité qui s’est éveillé représente en même temps la manifestation plénière de l’esprit dans son être.
La formule magique du génie
Quelles sont les facultés de l’esprit qui font apparaître le génie ? Il existe toujours un heureux rapport entre l’imagination et la compréhension, qu’aucune science ne peut apprendre et qu’aucune activité habituelle ne peut nous permettre d’acquérir. Les génies émanent toujours un mystérieux état de souveraineté. Cependant il existe toujours une mystérieuse liaison entre un génie et l’état de folie.
Son extraordinaire pouvoir de synthèse, son inspiration et son enthousiasme sont quasiment évidents. L’énergie subtile et sublime de la génialité divine permet à l’être humain d’avoir non seulement un pouvoir de pénétration extraordinaire, mais aussi une attention persistante hors de commun. Dans certains cas, cette attention persistante est doublée d’un esprit de finesse à part. Les grands génies sont le plus souvent doués d’une intuition pénétrante.
Il est connu que le génie n’est jamais capable d’indiquer de façon scientifique comment il réalise ses œuvres, ainsi il serait ridicule de le confondre à un savant. La sublime énergie subtile de la génialité divine fait apparaître ce que le talent seul ne peut pas réaliser. L’écrivain français Louis Aragon disait : „Caractéristique pour les grands génies est qu’ils fournissent beaucoup d’idées créatrices aux crétins, même 20 ans plus tard.” Ernesto Sabato disait à son tour : „Un génie est l’homme qui découvre par des modalités que lui seul connaît, que la pierre qui tombe sur terre et la Lune qui ne tombe jamais représentent le même phénomène”.
Le fait que son entourage est en général incapable d’apprécier sa valeur exceptionnelle expose le génie à l’hostilité de la société, surtout durant sa vie. L’écrivain anglais Jonathan Swift disait quant à cet aspect : „Lorsqu’un vrai génie apparaît dans ce monde, vous pouvez le reconnaître d’après le fait que tous les cons se coalisent contre lui avec un grand acharnement.” A son tour, Oscar Wilde soulignait avec ironie qu’en ce qui concerne les créations artistiques, le publique se montre très patient et „pardonne tout, sauf le génie”.
Une des raisons de ce rejet véhément est due à sa manière imprévisible de penser et de se manifester soit dans la société, soit dans un certain groupe, soit au sein d’une génération. Henry James disait : „Il est bien connu que les beautés célèbres, les grands génies ou les gens de l’élite viennent dans ce monde quand ils veulent et où ils veulent. De tels êtres humains rares génèrent le plus souvent un embarras dans leur entourage qui tente maladroitement de découvrir d’où proviennent leurs dotations exceptionnelles. Le plus souvent, ces qualités sont attribuées à des parents lointains ou sont mises au compte d’une générosité divine. Et de telles dotations exceptionnelles sont d’autant plus déroutantes lorsque les gens exceptionnels sont nés de parents laids ou sots”.
Au XX-e siècle, le concept de génie s’est orienté de plus en plus vers la supériorité du surhomme et non pas vers les caractéristiques personnelles de sa création, de son inventivité et de sa capacité à la fois naturelle et culturelle. A l’époque le génie a été considéré comme une somme de dotations ou de talents. Au-delà de ces aspects, on considérait que le génie couronne toute réussite exceptionnelle.
Dernièrement nous assistons à une pénible et étonnante dévalorisation de la notion de génie. Être génial indique maintenant seulement le fait que l’être humain en cause est exceptionnel ou qu’il est „super”. Dans certaines publications on parle de manière aussi admirative que possible des soi-disant génies du football ou des génies de la boxe. Concernant cet état de fait, le talentueux écrivain Robert Musil a écrit : „Cet étrange état d’esprit tout à fait nouveau ne semblait pas encore prendre son essor, mais voilà qu’à cette époque, Ulrich pu lire étonné les mots suivants : « Un cheval de course génial ». Ceci fut pour lui comme un rafale de vent qui fait tout faner dans un été précoce. C’était imprimé dans un journal qui racontait une victoire sensationnelle aux courses de chevaux et l’auteur en question n’était pas conscient de la grandeur évidemment ridicule de l’idée que l’esprit du temps avait fait glisser sous son stylo”.
D’où vient la mélancolie ?
Dans beaucoup de cas, l’éveil de l’état de génialité a été accompagné par l’apparition et l’amplification de certaines crises très puissantes de mélancolie. Cela a amené à ce que certains chercheurs posent l’état de génie et les états aigus de mélancolie sous le signe d’égalité. Mais au-delà des apparences, il est nécessaire de se rendre compte que de tels états apparaissent surtout chez les génies qui ne se sont presque pas du tout ouvert à la présence mystérieuse du Divin. Si nous étudions avec attention la vie des génies qui ont ouvert leur conscience à la réalité divine, il est aussi significatif que possible que dans leur univers intérieur ne sont pas apparus des états aigus et persistants de mélancolie. Au contraire, ils ont manifeste un enthousiasme contagieux, un calme olympien profond et une harmonie exemplaire. Un exemple de ce genre est et reste pour nous le génial Goethe.
Les états aigus de mélancolie et de dépression prolongés vécus par les génies qui n’ont presque pas du tout ouvert leur âme à la réalité divine ont fait naître la conviction erronée que tout être humain génial est inévitablement mélancolique. Ceci est un aspect paradoxal à première vue si nous considérons le fait que dans l’univers intérieur des génies se déverse l’énergie subtile sublime d’un attribut divin – celui de la génialité divine. De tels états de mélancolie profonde ont souvent amené certains génies à des actions néfastes, comme par exemple le suicide spectaculaire d’Empédocle.
Certains exégètes considèrent que les états aigus de mélancolie vécus par le philosophe Socrate étaient dus à son soi-disant génie, en grecque „daimon”, mais aussi aux bizarreries, en grecque „atopia”, qu’on raconte qu’il manifestait. Dans le dialogue Phaidros, Platon offre des définitions importantes de la folie dans l’esprit des connaissances qui existaient à l’époque. „Il existe deux sortes de folies” – dit-il – „en grecque « mania »: l’une est due aux maladies humaines, mais l’autre est due aux changements qui apparaissent lorsque l’être humain ne s’ouvre pas pour recevoir comme il faut l’embrassement divin. Dès qu’ils ne reçoivent plus dans leur âme l’influence divine, qui fait en sorte qu’ils restent harmonieux et sains, les gens glissent dans des états excessifs de mélancolie”.
Mahamudra éveille ton génie
Socrate définit à son tour certains états de délire. Par exemple il mentionne le type de „folie” provenant d’Apollon qui apporte l’inspiration divinatrice, et un autre type provenant de Dionysos qui apporte l’état mystique. Cette dernière pourrait être identifiée à l’état d’ouverture de l’être envers la réalité divine.
Socrate parle aussi de l’état spécial du délire des muses, responsable à son avis de l’apparition de l’inspiration poétique. Ensuite il parle de l’état spécial du délire d’Aphrodite et enfin il mentionne l’état spécial de délire du dieu Amour. Voilà donc que Platon et Socrate suggèrent aussi clairement que possible que lorsqu’il s’écarte de l’influence divine et s’enferme, bien qu’il puisse avoir des inspirations géniales, l’homme glisse dans des états aigus et atroces de mélancolie.
Ce qui éveille en fin de compte l’état de génie dans notre être est la manifestation d’une patience constante, profonde et divine, doublée d’une attention persistante. Les rares êtres humains qui atteignent l’état de génie ne se confrontent plus ensuite aux différents problèmes banaux que les gens communs ont le plus souvent.
Dés qu’il a éveillé l’état de génialité, il est implicitement nécessaire que l’être humain en question approfondisse la communion avec le Divin. Les yogis avancés qui pratiquent attentivement, correctement et systématiquement Mahamudra, ne se confrontent jamais à des états de mélancolie lorsqu’ils cherchent à éveiller graduellement l’état de génialité.
La miette de folie qui te relie à Dieu
Un autre aspect important est la mystérieuse liaison entre l’éveil de l’état de génie et une sui-généris expérience lucide, détachée et consciente d’un état de folie divine. La compréhension partiale ou hâtive et superficielle de cet aspect a fait en sorte que certains chercheurs affirment tout simplement qu’„il n’existe pas de génie sans une étincelle de folie”. Mais ils n’ont pas réussi à expliquer le sens de cette affirmation.
Par contre, les initiés savent que seulement certaines personnes sont capables de dire avec un courage qui frise la folie ce que les autres ne disent pas, et souvent ils réussissent paradoxalement à voir des choses que les autres ne sont même pas capables d’entrevoir. Justement par cette attitude inhabituelle, celui qui est fou est d’une certaine façon proche de l’état de génie.
Par son état, le fou est très proche du sage, de l’initié et du saint. Au-delà des apparences, tous ceux-ci sont les porteurs d’un message mystérieux et ils expérimentent une vision tout à fait extraordinaire et divine, qui dans certaines situations gêne et offense l’ordre établi. C’est pourquoi les génies, les sages, les initiés et les saints ont été persécutés et considérés comme fous.
Mais dans un monde comme le nôtre où la normalité implique d’être attaché, individualiste, égoïste, hostile ou de regarder comme normaux ceux qui sont pleins de haine ou d’hostilité, il est mille fois mieux d’être considéré comme fou lorsque nous évitons de suivre leur exemple. C’est pourquoi l’être humain qui ne sait pas dans une certaine mesure être fou de façon lucide, attentive et consciente, n’est pas et ne peut pas être pour l’instant un grand génie.
Contrairement à un fou qui a perdu son état de lucidité, le génie est fou seulement parfois et dans une certaine proportion. L’expérience attentive, lucide et consciente de cet état de folie créatrice aide le génie à en extraire quelque chose de mystérieux et de paradoxal, qui n’est pas accessible à l’homme ordinaire. En outre, un tel état paradoxal provoque une peur évidente aux êtres communs, qui ne pensent même pas à expérimenter de façon lucide et attentive l’état mystérieux qu’un fou vit en permanence, ne serait-ce pendant sept secondes.
Fou est celui qui pense qu’il n’est que le corps physique
Contrairement à un fou pathologique, celui qui expérimente consciemment l’état profond et indescriptible d’un fou extrait de cette expérience une énigmatique sève créatrice particulière. Un ancien proverbe indien dit : „Dans le pays où tous les êtres humains vivent nus, celui qui ose s’habiller passe pour un fou”. D’ailleurs, les sages pensent que chaque foi a sa propre opinion folle qui inclut une miette énigmatique de la vision pleine de sagesse de Dieu sur la réalité où nous existons tous.
Le génial poète Rumi dit : „La richesse en excès de la pensée fait transparaître le mystère terrible de la folie seulement pour ceux-là peu nombreux qui sont capables de comprendre ce mystère. Considéré d’un certain point de vue, celui concidéré en permanence comme fou est un exemple vivant pour l’être qui a atteint l’état de sagesse. L’homme qui a déjà atteint la connaissance profonde de la sagesse du cœur dans son parcourt sur la voie de la douleur découvre dans son être des milliers de choses étranges créatrices, qui enrichissent de façon insoupçonnée sa vision de la réalité et qui l’aident en même temps à découvrir ce que les individus communs ne soupçonnent même pas d’exister”.
Un autre exemple significatif est le grand sage et libéré spirituel de l’Inde, Sri Ramakrishna qui disait : „S’il faut être fou, alors soyez-le et vivez cela pleinement à travers l’amour que vous ressentez pour le Seigneur. Mais ne faites jamais cela à cause de votre amour pour les choses ou les êtres de ce monde”.
Un célèbre texte de la sagesse orientale, Uddhava Gita, affirme dans le soutra 42 du chapitre 14 : „Fou est celui qui pense qu’il n’est que le corps physique.” Dans le premier épître envers les Corinthiens, dans le chapitre 3, paragraphes 18, 19 et 20, l’apôtre Paul dit : „Faites attention et que personne ne soit trompé si quelqu’un de vous se croit sage dans cette époque ; nous lui disons qu’il est d’abord mieux de devenir fou pour devenir ensuite sage”.
„Car toute la sagesse de ce monde est en fait de la folie devant Dieu, c’est pourquoi il est écrit : « Il connaît mieux et surprend immédiatement ceux qui se croient sages dans toutes les tromperies. »” „Et je vous rappelle à nouveau : « Le Seigneur Dieu connaît instantanément par Son omniscience même les plus intimes pensées de ceux qui se croient sages et Il sait que celles-ci sont vaines dans leur cas. »”
Lisez ici la troisième partie de cet article
yogaesoteric
2016
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