Ton génie bénéfique te conduira dans la vie à pas de géant. Eveille-le! (IV)

Par le professeur de yoga Gregorian Bivolaru

Lisez ici la troisième partie de l’article

Tout est un seul principe

Une conception sur le monde basée sur la séparation

Tous les êtres sont sans arrêt embrassés et englobés dans un champ gigantesque d’énergie, qui est à son tour connecté à chaque être vivant et à chaque chose ou chaque manifestation qui existe dans cet Univers super-gigantesque.

Ce champ gigantesque est mystérieux, comme l’a précisé Albert Einstein à un moment donné, et il est et reste pour nous une réalité énigmatique. Jusqu’à présent, autant la biologie que la physique ont été les serviteurs des conceptions exposées par Isaac Newton, considéré comme le père de la physique moderne. Ce mystérieux champ pulsateur d’énergie super-gigantesque, le corps de Dieu le Père, est et reste en permanence le moteur central non seulement de l’être, mais aussi de notre conscience. Il est l’énigmatique Alpha et Oméga de notre existence. Ces savants de génie ont déjà découvert et prouvé par de laborieuses expériences qu’en réalité, la dualité moi – non-moi de nos corps n’existe pas dans la relation avec le Macrocosme. Ils ont découvert qu’il existe un champ énergique fondamental mystérieux et super-gigantesque qui répond entre autres des plus hautes fonctions de notre conscience. Il est aussi responsable de toute source d’information qui connecte en permanence tant l’existence que le développement harmonieux de nos corps. Ce champ mystérieux super-gigantesque embrasse à la fois le cerveau, le cœur et la mémoire de chacun de nous. En lui est inclus pour toujours un plan archétypal insoupçonné du monde où nous vivons.

Ce champ mystérieux super-gigantesque est une force qui détermine si nous sommes sains ou malades, plus encore que les germes ou les gênes. Ce champ mystérieux super-gigantesque est la force fondamentale subtile à laquelle il faut se connecter à chaque fois pour se guérir de manière parfaitement naturelle, par le déclenchement et le maintien de certains processus de résonance occulte.

Que l’on veuille ou non, que l’on sache ou non, nous sommes connectés en permanence à tout ce qui existe. Nous découvrons ainsi que nous sommes structurés de sorte que nous existions comme des microstructures holographiques, que l’on peut appeler microcosmes, dans le cadre d’un hologramme super gigantesque surnommé Macrocosme.

Dans le microcosme de notre être, le Macrocosme est reflété en permanence et dans le Macrocosme entier est intégré, en tant que partie, le microcosme de chaque être humain. C’est de cette manière, et non pas autrement, que nous existons à chaque instant dans ce monde. Que l’on veuille ou non, que l’on sache ou non, nous ne pouvons pas être séparés du monde où nous existons ; une des vérités fondamentales est notre relation super complexe et presque indescriptible avec ce mystérieux champ super-gigantesque.

Généralement, tout ce que nous croyons sur le monde et sur notre place dans cet univers physique provient d’idées formulées au XVIIème siècle et qui forment à présent aussi une sui generis colonne vertébrale de la science moderne. Toutes ces idées englobent des théories qui présentent l’ensemble des éléments de l’univers comme étant isolés, divisibles et indépendants.

En essence, ces idées ont créé une conception sur le monde basée sur la séparation. Le génial penseur Isaac Newton a décrit un univers où les particules individuelles de matière suivent certaines lois du mouvement dans l’espace et le temps. Dans sa vision, l’univers est comme une machine gigantesque. Mais avant que Newton ne formule les lois du mouvement, le philosophe français René Descartes avait exprimé ce qui allait être selon son point de vue une perspective dite révolutionnaire : nous, les êtres humains représentés par nos consciences, nous sommes séparés par la matière inerte de nos corps qui constituent des sui generis machines bien enduites. Dans sa conception, le monde est composé d’une masse de petits objets distincts, séparés, qui se manifestent toujours de façon prédictible, et le plus distinct parmi ceux-ci serait l’être humain. Nous, les êtres humains, nous sommes simultanément autant dans le cadre de l’univers qu’à l’extérieur de celui-ci et nous regardons à l’intérieur de lui. Même nos corps sont quelque chose de séparé. Dans la perspective de Descartes, nos corps ne sont rien d’autre que notre Soi réel et essentiel et notre mental conscient observe tout en étroite liaison avec ses possibilités.

Le monde conçu par Isaac Newton pouvait fonctionner selon les lois de la physique, mais en dernière instance il était solitaire et désolant. Un tel monde allait plus loin, comme se servant d’une immense boîte de vitesse, se demandant si nous sommes présents ou non à l’intérieur de lui. En quelques coups assez adroits, Isaac Newton et René Descartes ont arraché tant Dieu que la vie qu’Il a créé du monde matériel, et nous, les êtres humains avec notre conscience, ils nous ont arraché du centre de ce monde. Encore plus, ils ont arraché le cœur, symboliquement parlant, et même l’âme de cet univers, laissant derrière un fil de composants dépourvus de vie qui se synchronisent pourtant entre eux.

L’homme – une simple machine ?

Mais l’aspect le plus ahurissant qu’une telle représentation a provoqué est celui que le point de vue de Newton nous a tout simplement coupé de la structure harmonieuse de l’univers. La vision concernant notre univers intérieur s’est fanée encore plus avec l’œuvre de Charles Darwin. Sa théorie concernant l’évolution, théorie qui est promue à présent d’une manière de plus astucieuse par les soi- disant néo-darwinistes, considère de façon aberrante que la vie est un hasard, basée sur une lutte continue, dépourvue de but et solitaire.

Selon cette conception simpliste et limitée, il faut toujours être le meilleur, le plus compétitif, sinon on ne survit pas. En rapport avec une telle perspective, nous ne sommes qu’un banal accident de l’évolution. Encore plus, l’immense table d’échec de notre héritage biologique est réduite à un seul aspect : la survie. Autrement dit, elle est réduite à l’impératif : « Mange les autres, car si tu ne le fais pas en premier, tu seras mangé par eux ! »

Chaque génie authentique est une sui generis vague puissante et renouvelante qui contient une miette de folie créatrice.

L’essence caricaturale de notre humanité est un terroriste génétique qui éloigne de façon efficace tout maillon plus faible. En conformité avec cette vision évidemment absurde, la vie ne signifie pas partage, ne signifie pas sens, ne signifie pas amour ou interdépendance. Dans la vision de ces matérialistes acharnés, la vie signifie seulement lutter, seulement vaincre et réussir à chaque fois à être le premier. Si tu réussis ensuite à survivre, tu arrives par tes propres forces à ce qu’ils appellent « le sommet de l’arbre de l’évolution ».

Ces paradigmes, comme par exemple que le monde entier est considéré comme une gigantesque machine, y compris l’être humain qui est décrit comme une machine de survie, ont mené d’une part à la promotion d’une soi-disant domination technologique de l’univers, d’autre part à une véritable connaissance faible et superficielle, qui cependant devrait être capitale pour nous. Au niveau métaphysique, ces paradigmes ont provoqué chez les êtres humains qui les ont accepté tels quels le sentiment le plus déprimant et brutal d’isolement et d’inutilité.

A cause d’une telle vision aberrante, on arrive à penser que la vie et notre existence sont totalement dépourvues de sens. Tout finit lorsque la mort survient. De même, ces paradigmes ne nous ont pas aidé à comprendre de mieux en mieux les mystères fondamentaux de notre être. Ils ne nous ont par permis de comprendre comment nous pensons, de découvrir comment commence la vie, pourquoi nous tombons malade et comment il est possible qu’une seule cellule se transforme en un être formé en totalité, ainsi que ce qui se passe avec la conscience et avec notre être mystérieux lorsque nous quittons définitivement ce monde lors de la soi-disant mort.

Ainsi nous restons les apôtres paresseux de conceptions sur un monde mécanique et séparé, bien que celles-ci ne fassent pas partie de notre expérience. Lorsque nous nous retrouvons devant de tels aspects impitoyables et nihilistes présentés comme étant notre existence, la majorité d’entre nous cherche désespérément la réponse dans la religion, qui peut nous offrir un certain soutien par ses idéaux d’unité, de communauté et de but de l’existence, mais dont les conceptions sur le monde contredisent de façon évidente la perspective soutenue par la science.

Toujours en contact, au-delà de l’espace et du temps

Presque tous les êtres humains qui cherchent à vivre une vie spirituelle se sont confrontés avec les deux conceptions opposées sur le monde et ont essayé de les réconcilier, mais sans succès. Cette conception séparatiste du monde où nous vivons aurait dû être abandonnée pour toujours après les découvertes étonnantes de la physique quantique au début du XXe siècle. D’autant plus qu’à mesure qu’ils sont entrés dans l’intimité de la matière, les pionniers de la physique quantique ont été de plus en plus étonnés par leurs découvertes. Ils ont constaté que même les moindres particules de la soi-disant matière ne sont en réalité pas la matière telle qu’on la connaît ; elles ne sont même pas quelque chose de définitivement établi. Ils ont par ailleurs observé avec surprise que de telles particules existent parfois sous une forme, parfois sous une autre forme. Encore plus étrange que cela, les chercheurs ont observé que souvent, ces particules ont simultanément plusieurs aspects possibles. Le plus significatif a été le fait que de telles particules subatomiques n’ont presque pas de sens lorsqu’elles sont analysées ou considérées de façon isolées, mais seulement en relation avec autre chose.

Il a été découvert qu’au niveau élémentaire, la matière ne peut pas être divisée en unités minuscules et indépendantes, car au-delà des apparences, elle est en totalité indivisible. Autrement dit, il est devenu évident qu’on peut comprendre l’univers – et encore plus le macrocosme – uniquement en tant que réseau dynamique super-gigantesque, mystérieux et interconnecté. Cette découverte étonnante a confirmé un ancien principe, connu par les grands sages et les yogis avancés sous le nom de principe holographique occulte.

Ces chercheurs géniaux ont découvert que les choses et les êtres qui se trouvent en contact restent toujours en contact, tant dans l’espace que dans le temps. Au-delà des apparences, l’espace et le temps semblent à leur tour être des structures mystérieuses qui impliquent une énergie subtile à part. L’espace et le temps, tels que nous les connaissons, existent en réalité de façon différente. Tout ce qui est apparent, tant qu’on peut le voir avec les yeux, n’est qu’un fondement mystérieux pour quelque chose qui existe ici et maintenant.

Les pionniers géniaux de la physique quantique, Erwin Schrödinger, Werner Heisenberg, Niels Bohr et Wolfgang Pauli ont eu ainsi l’intuition du monde métaphysique où ils sont entrés. Ils ont conclu que si les électrons sont interconnectés tous les uns aux autres en même temps, alors il faut donner naissance sans tarder à une conception bien plus profonde et plus complexe de la nature du monde dans son ensemble. C’est pourquoi ils se sont tournés vers les textes philosophiques classiques dans la tentative de surprendre une vérité plus profonde relative au mystérieux monde subatomique qu’ils observaient.

Wolfgang Pauli a examiné avec beaucoup d’attention la psychanalyse, les archétypes dont Jung parlait, et même la Kabbale. Niels Bohr a étudié à son tour le taoïsme et d’autres courants philosophiques chinois. Werner Heisenberg a examiné avec attention l’ancienne théorie grecque de Platon.

Pourtant, ils n’ont pas réussi à élaborer une théorie cohérente des implications spirituelles et extraordinairement complexes de la physique quantique. Moitié sérieusement, moitié par blague, Niels Bohr avait accrochée sur sa porte une annonce sur laquelle il avait marqué : « Interdit aux philosophes pour le moment. Notre activité est en plein déroulement. »

Les pionniers d’une nouvelle science sont en pleine action

D’autres recherches pratiques ont aussi existé, mais elles n’ont pas été finalisées. Bohr et ses collègues ont cependant assez avancé dans l’expérience attentive et dans la compréhension de certains phénomènes quantiques. Les expériences qu’ils ont réalisées ont démontré que ces effets quantiques ont eu lieu en laboratoire avec des particules subatomiques non vivantes. En conséquence, les scientifiques sont arrivés à la conclusion naturelle et à la fois étonnante que ce monde étrange quantique existe seulement dans le cadre du soi-disant monde de la matière inanimée. Toutes les structures vivantes continueraient d’être structurées et de fonctionner d’après les lois de Newton et de Descartes, car, comme nous le savons tous, cette conception domine la médecine et même la biologie moderne. Actuellement, même la biochimie est basée sur les concepts newtoniens de force et de collision.

Que pourrait-on dire de plus quant à nous ? Voilà que d’un coup, même si beaucoup d’entre nous ne s’en rendent pas compte, nous sommes arrivés au centre de tout processus physique et, que l’on veuille ou non, nous sommes là, bien que personne ne veuille reconnaître cela en totalité. Les pionniers géniaux de la théorie quantique ont finalement découvert que notre implication dans ce qu’on appelle habituellement la matière est en fait cruciale.

Il a ainsi été constaté que les particules subatomiques existent dans tous les états possibles, jusqu’au moment où nous les troublions soit par le processus d’observation, soit par ce qu’on nomme des mesures et alors, nous le soulignons, elles s’établissent à peine en quelque chose dont on peut dire que c’est réel. L’observation attentive et lucide réalisée à travers la conscience humaine est extrêmement importante dans le cadre de ce processus de transformation en quelque chose à savoir de flux subatomique qui se réalise comme par magie et qui est ainsi structuré.

Mais il est important de se rendre compte que les êtres humains n’étaient pas intégrés dans les calculs mathématiques de Heisenberg ou de Schrödinger. Certains de ces savants géniaux se sont ultérieurement rendu compte que nous représentons néanmoins quelque chose d’important dans ce processus, mais ils n’ont pas su comment nous inclure dans cette équation. Au moins dans la perspective de l’époque, nous étions en tant qu’êtres humains encore dehors et regardions vers l’intérieur.

Le plus souvent, le génie est pour ceux qui sont intelligents ce que semble être la folie pour les imbéciles. Un état de créativité divine formidable dans le cadre de laquelle tout ce qui est bon, inédit et plein d’ingéniosité créatrice devient ensuite facilement possible.

Mais il est évident que tous les fils libres de la physique quantique n’ont pas encore été réunis en une théorie unitaire et parfaitement cohérente, bien que la physique quantique soit déjà reconnue comme un instrument efficace et même plein de succès de la technologie, essentielle tant dans la réalisation de bombes que dans l’industrie électronique moderne. Pourtant, toutes les implications philosophiques ont été oubliées et finalement, tout ce qui est resté sont les avantages pratiques.

Lisez ici la cinquième partie de l’article

yogaesoteric

22 juin 2017

Also available in: Română

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