Un conseiller du FEM exige la censure des médias sociaux pour « contrôler » la « désinformation » générée par l’IA
Le conseiller principal du Forum économique mondial (FEM), Yuval Noah Harari, a appelé à la censure de masse des plates-formes de communication virtuelles pour soi-disant s’attaquer à la prétendue « menace » du contenu de « désinformation » qui est généré par l’intelligence artificielle (IA).
Harari, qui sert également de conseiller à Klaus Schwab et est considéré comme l’architecte de l’agenda anti-humain du FEM, a lancé cet appel lors d’une nouvelle interview sur CNN avec Fareed Zakaria.
Il affirme que les droits du premier amendement doivent être mis de côté pour que le public puisse être censuré sous le prétexte de réguler l’IA.
Toutefois, il affirme que cette démarche ne vise pas à « porter atteinte à la liberté d’expression des êtres humains », mais prévient que la censure est nécessaire pour garantir que le premier amendement n’est pas « un droit des robots ».
Zakaria estime que les entreprises de médias sociaux ont besoin d’une « réglementation importante » pour freiner les récits dits de « désinformation ».
« Oui, nous avons besoin d’une réglementation », a répondu Harari.
« Et la réglementation ne vise pas à porter atteinte à la liberté d’expression des êtres humains. »
« Il s’agit de réglementer les algorithmes et les robots. »
« La liberté d’expression est un droit humain. Ce n’est pas un droit pour les robots. »
« Il est de la responsabilité des personnes qui dirigent les grandes entreprises de médias de faire les bons investissements », a déclaré Harari.
« Le problème n’est pas la liberté d’expression. »
« Le problème, c’est qu’il existe des algorithmes sur Twitter, Facebook, etc. qui promeuvent délibérément des informations qui captent notre attention, même si elles ne sont pas vraies. »
Regardez :
Thanks for having me on GPS, @FareedZakaria and @CNN.
Full interview here: https://t.co/SsQIzezhlk#NexusBook #CNN #Ai #Truth pic.twitter.com/DZSfF77CCw— Yuval Noah Harari (@harari_yuval) September 9, 2024
Harari affirme que les algorithmes des médias sociaux sont l’un des moyens par lesquels l’IA amplifie de telles « faussetés » sur l’internet.
Il affirme également que l’IA « est capable de créer du contenu par elle-même » et prévient qu’elle pourrait « échapper à notre contrôle ».
Cependant, même les contenus générés par l’IA qui sont partagés en ligne sont le produit d’actions humaines.
Si un mème émerge sur Twitter représentant le président Donald Trump sauvant un chat des migrants haïtiens, une personne doit avoir demandé à un générateur d’IA ou à un robot de créer l’image.
Par conséquent, contrairement à ce qu’il prétend, Harari fait en réalité pression pour censurer le discours des individus qui peuvent utiliser l’IA comme outil pour communiquer un tel discours.
À l’appui de son affirmation selon laquelle il souhaite simplement réglementer les « robots » et non les « êtres humains », Harari a déclaré à Zakaria que l’IA « n’est pas un outil », mais « un agent ».
Un exemple de contenu généré par l’IA que Harari et Zakaria pourraient considérer comme de la « désinformation » est un récent montage audio viral de Kamala Harris.
Le message, qui a été partagé par Elon Musk sur X, est largement reconnu comme une satire créée par un individu avec l’aide de l’IA.
Le clip vidéo, qui ressemble à une publicité de campagne avec une voix off qui ressemble à celle de Harris, se moque de la vice-présidente en tant que candidate à la présidentielle.
Le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom, a réagi en promettant de rendre illégale la manipulation de la voix par l’IA dans son État.
Il est à noter que Newsom n’a jamais réagi à un matériel généré par l’IA et lié au président Trump.
Malgré les critiques sur le rôle de l’IA dans ce que l’on appelle la « désinformation », Harari a fait l’éloge de cette technologie dans l’espoir qu’elle remplace un jour la majeure partie de la main-d’œuvre humaine.
Il a précédemment décrit les humains comme « inutiles » dans le nouveau monde dominé par l’IA qu’il envisage.
En outre, Harari a fait l’éloge de l’IA pour sa capacité à créer potentiellement une nouvelle religion qu’il considérerait comme « réellement correcte ».
« Imaginez une religion dont le livre saint est écrit par une IA », a déclaré Harari lors d’un entretien avec le journaliste luso-américain Pedro Pinto l’année dernière à Lisbonne, au Portugal.
« Cela pourrait être une réalité dans quelques années. »
Le transhumaniste s’est moqué de l’idée que la Bible « a été écrite par une intelligence surhumaine ».
Harari défend une série de points de vue étranges qui s’attaquent à l’humanité.
Ces dernières années, il a déclaré que « l’homo sapiens » était une « espèce post-vérité ».
Il a également fait remarquer que les « humains » n’étaient plus des « âmes mystérieuses » mais simplement des « animaux piratables ».
yogaesoteric
28 septembre 2024