Une commission de la Chambre des représentants demande au FBI de témoigner sur l’affaire de l’ordinateur portable de Hunter Biden qui a été étouffée
La commission judiciaire de la Chambre des représentants, présidée par Jim Jordan (R-Ohio), a manifesté un vif intérêt pour le témoignage d’un analyste du FBI. Cet analyste avait déjà affirmé la légitimité de l’ordinateur portable de Hunter Biden – tristement célèbre sous le nom d’« ordinateur portable de l’enfer » – aux modérateurs de Twitter, alors même que la plateforme de médias sociaux supprimait le rapport explosif du New York Post concernant le contenu de l’appareil.
À la fin du mois de septembre, le président Jordan a rédigé une lettre, dont le New York Post a eu connaissance, dans laquelle il demandait à un employé anonyme du FBI de lui fournir une transcription in extenso. Cet employé du FBI aurait contribué de manière significative aux initiatives du bureau visant à faire taire les informations factuelles liées aux présumées magouilles de la famille Biden, qui sont apparues peu avant l’élection présidentielle de 2020, qui a été âprement disputée.
Une grande partie de la lettre du président exprime sa déception quant à la décision du FBI de ne pas tenir compte des demandes directes des plateformes de médias sociaux concernant la confirmation de l’authenticité de l’ordinateur portable, bien qu’il soit en possession de l’ordinateur portable depuis près d’un an et que son contenu ait été confirmé. Cette action du bureau a permis aux plates-formes de communication virtuelles d’étouffer les dernières nouvelles du New York Post en s’appuyant sur l’idée erronée qu’il s’agissait d’un produit de la désinformation russe.
Sur la route des élections de 2020, les responsables du bureau ont tenu de nombreuses réunions – plus de 30 au total – avec Twitter et d’autres canaux clés de médias sociaux. Leur discours principal portait sur d’éventuelles opérations russes visant à divulguer des informations préjudiciables sur la famille Biden, en particulier sur l’exploitation présumée par Hunter Biden de la position élevée de son père au sein de son lucratif conseil d’administration de la société énergétique ukrainienne Burisma Holdings.
Lorsqu’un article exposant la présentation par Hunter Biden d’un cadre de Burisma à son père, alors vice-président, a fait surface sur Twitter le 14 octobre 2020, il a été rapidement étouffé. Cela s’est produit malgré le fait qu’un analyste du FBI ait qualifié l’ordinateur portable de « réel » lors d’un appel séparé avec Facebook, avant d’être interrompu par un membre du bureau de l’avocat général du bureau.
D’autres communications ont précisé qu’il n’y avait aucune preuve que l’ordinateur portable de Hunter Biden était le fruit de la désinformation russe. Malheureusement, ces informations n’ont pas été mentionnées dans leurs relations avec Twitter, Facebook et Google. En raison de ces omissions stratégiques, a souligné le président Jordan, les plateformes de communication virtuelles ont continué à bloquer le récit, en s’appuyant sur les mises en garde antérieures du FBI.
Le FBI, atypiquement réticent, a validé les documents contenus dans l’ordinateur portable jeté par Hunter Biden, selon un témoignage fourni à la Chambre des représentants. Malgré ces révélations, des membres du bureau ont déclaré ne pas connaître l’origine de ces documents.
Parallèlement à ces événements, 51 responsables du renseignement ont distribué une lettre dénonçant la couverture par le New York Post des courriels extraits de l’ordinateur portable de Hunter Biden, une démarche déclenchée par un appel entre Antony Blinken, alors conseiller de la campagne de Biden, et l’ancien directeur de la CIA, Michael Morell. Ils ont estimé que ces courriels portaient les marques d’une opération d’information russe conventionnelle utilisée pour promouvoir la censure en ligne.
yogaesoteric
13 octobre 2024