Vaccin Gardasil et cancers ORL, une indication médicale ou une recherche de nouveaux marchés ?
Drame : les hommes n’ont pas d’utérus et ne sont pas tous homosexuels. Pour les marchands de vaccins, l’indication du Gardasil pour « prévenir le cancer du col de l’utérus » a un inconvénient majeur : on ne peut le vendre qu’aux femmes qui ne constituent qu’une moitié de la population mondiale. Perdre la moitié du marché, insupportable !
La peur instillée par les médias du cancer anal permet de proposer le vaccin aux hommes homosexuels et aux adultes ayant des « pratiques à risque » = le sexe anal passif. Mais, ils représenteraient moins de 5% de la population, marché insuffisamment prometteur, sauf si on arrive à convaincre les politiques d’imposer une obligation folle pour tous, « au cas où » et pour éviter les discriminations ! Elargir le marché, élargir toujours et encore, et merci pour les actionnaires : les cancers ORL !
Entre pub, réalité et marché
Il ne vous aura pas échappé qu’une grande marée de pub, voire un tsunami vise à préparer la population à l’obligation du Gardasil chez tous les enfants, garçons, filles et les plus vieux pour « rattrapage ». L’amendement est déjà déposé depuis juillet 2018, et sera probablement voté, une nuit sans bruit, par quelques députés présents, n’en doutons pas. Combien de petits ou grands articles dans les hebdomadaires ou gratuits ? On distribuerait même dans les écoles des DVD, via les infirmières scolaires ? Fake news sur ce dernier point ? Que ceux qui en savent plus le disent, car ce serait évidemment très grave. Mais comme on est inondé de publicités « octobre rose » sur les panneaux de toutes les villes au moins en région parisienne, devant le RER etc. payés par les impôts locaux, malgré les divisions des médecins sur le sujet, on ne s’étonne plus de rien !
Élargir le marché, élargir toujours et encore, et merci pour les actionnaires
En attendant les résultats du lobbying intensif actuel pour l’obtenir, l’imagination fertile des publicitaires a été mise à contribution : ils ont pensé aux cancers de la tête et du cou qui ont l’avantage de menacer tous les hommes qui aiment les femmes, en plus de la gente féminine elle-même. Comme on a dépisté la présence de souches de virus HPV chez certains malades atteints de cancer de cette localisation, le tour est joué, jackpot !
Le business plan qui les concerne consiste à affirmer
« 1°) que le HPV est responsable des cancers ORL (ça reste à démontrer, mais c’est la mode de l’affirmer dans les grands services).
2°) qu’il peut être attrapé par tout homme dont la bouche approche le sexe des femmes (atteindre le col utérin est plus sportif, mais enfin le virus doit bien traîner sur la vulve…).
3°) que la fréquence de ce vilain cancer explose (on n’est pas à un mensonge près dans notre société).
4°) que seul le vaccin peut les protéger de cette menace » ainsi que le répètent les auteurs liés à l’industrie du vaccin et les porte-voix des médias.
Les cancers ORL, comme les autres néoplasies, sont favorisés par des facteurs de risque multiples
Comme pour les cancers du col de l’utérus et le cancer anal, les facteurs statistiquement liés aux cancers ORL sont multiples : alcool, tabac, infection par virus de l’immunodéficience acquise (SIDA) ou virus HPV, virus Epstein Barr, bétel, amiante, maté, émanations d’acides, gaz moutarde, caoutchouc, formaldéhyde, poissons salés, poussières de bois, nickel, cuir et bois, solvants.
Depuis que le Gardasil est sur le marché, une série d’articles fleurit aux quatre coins du monde pour focaliser l’attention sur les risques croissants des cancers ORL liés au HPV, en oubliant, ou en minorant les autres cofacteurs de risque. La plupart de ces articles sur les HPV ne font que comptabiliser les pourcentages de porteurs du virus HPV chez les malades de cancer ORL et attribuent la responsabilité du cancer au virus sans aucune démonstration. « Le virus est sur les lieux, c’est donc lui le coupable ». Qu’en penseraient Mégret ou la capitaine Marleau ? Un peu rapide l’accusation ! Mais comme on l’a répété pour l’association cancer du col – HPV, la coexistence ne signifie jamais causalité.
Parmi ces articles, on trouve peu d’analyses multifactorielles qui permettraient d’attribuer à chaque facteur son poids statistique (son importance relative). Et de toute manière, aucune étude épidémiologique ne peut formellement prouver un lien de causalité directe avec un cancer. Elle ne peut que l’évoquer et conduire les chercheurs à approfondir.
On a démontré que les goudrons étaient la cause de certains cancers en faisant apparaître des cancers à l’endroit où on badigeonnait la peau avec des solutions de goudrons. Mais personne n’a jusqu’ici réussi à faire apparaître un cancer ORL en badigeonnant la zone concernée par une solution concentrée de virus.
On pourrait aussi bien imaginer que le cancer témoigne d’une immunité défaillante qui facilite l’apparition ou la persistance de l’infection par HPV, ou que la tumeur cancéreuse constitue un merveilleux terrain de culture pour le HPV… Hypothèses certes hérétiques à l’aune du crédo Gardasil, mais seul le doute permet, depuis toujours, de faire progresser les connaissances.
De l’ASCO, grand-messe annuelle de cancérologie supposée sérieuse, à Hollywood
Quand la médecine devient show-biz ! Qui aurait imaginé au siècle dernier que ce grand congrès scientifique qui réunit des milliers de cancérologues du monde entier de toutes spécialités depuis les années 80, s’abaisserait à une démonstration de tragi-comédie fantastique, sur un cas (qui n’en n’est même pas un, d’après le démenti apporté depuis par l’intéressé !).
Un grand rôle pour un sex-symbole sur la scène de l’Asco pour Michael Douglas, peut-être jaloux de la vedette de « what else » ? Et un selfie comme preuve pour le public ?
Pour faire connaitre le prétendu lien de causalité entre virus et cancer, et le risque de contamination des hommes par les femmes sur toute la planète, une vedette de cinéma, sex-symbol mondialement connu, est irremplaçable. Du moins est-ce l’hypothèse des communicants des firmes. Cette technique a été utilisée pour une marque de café en capsules, pour des lunettes avec Johnny et Sharon Stone, par les promoteurs de la recherche du gène de sensibilité au cancer du sein et de l’amputation préventive des seins et des ovaires avec Angelina Joly. Quelle chute de la science devenue spectacle !
Les avocats du Gardasil pour hommes hétérosexuels ont utilisé l’interview de Michael Douglas attribuant publiquement son cancer ORL au virus HPV qu’il aurait, d’après lui, contracté lors de cunnilingus ! Le message hollywoodien a été diffusé dans le monde entier par la télévision, la presse médicale et grand public, les sociétés savantes, (sans honte ?). Est -ce qu’un cas particulier -fut -il vrai-, (ce qui n’était pas le cas, a-t-on appris secondairement), devait-il convaincre les 40.000 cancérologues qui s’entassent chaque année dans ce congrès mondial que chaque médecin espère rejoindre, pour avoir les informations les plus fondées sur des études longues et sérieuses de vrais chercheurs et non de publicitaires ! Un selfie avec Michaël en prime ? Ou un rôle dans un prochain film, comme une ancienne première Dame de l’ombre ou l’actuelle dans une série française ?
Menace réelle ?
Une fois ancré dans les esprits que les hommes hétérosexuels sont aussi menacés par ce cancer à cause de ce virus, il fallait convaincre ceux-ci de la réalité de la croissance de la menace. Or celle-ci est peu évidente, lorsqu’on consulte les registres du cancer, qui TOUS soulignent la baisse régulière et importante de l’incidence des cancers ORL, grâce à la diminution du tabagisme, de l’alcoolisme et des règles de sécurité dans les professions exposées aux toxiques cancérigènes. Ainsi selon l’INCa : « l’incidence de ces cancers a fortement diminué chez l’homme depuis 1980, et cette tendance s’est accentuée après 2005, le taux d’incidence standardisée est passé de 40 en 1980 à 16,1 cas en 2012 ».
Dur, dur, de faire la promotion d’un vaccin pour une maladie qui diminue…
Pas à court d’imagination marchande
Les auteurs, partisans de la vaccination, ont néanmoins alerté leurs confrères sur cette progression supposée considérable du risque des cancers déclarés spécifiques du HPV, (d’après l’analyse microbiologique et l’évolution qui serait plus favorable), prophétisant même que « ces cancers allaient devenir la première menace par cancer ORL dans dix à quinze ans. » Leur boule de cristal est excellente probablement, et le nouveau Nostradamus n’a plus qu’à bien se tenir. Les prédictions sont toujours incertaines en médecine (comme ailleurs) et baser une politique de vaccination large sur ce genre d’arguments parait léger et bien imprudent, à moins qu’il ne soit que marchand !
Et même si les cancers ORL étaient liés à HPV et augmentaient, la vaccination pourrait-elle être efficace ?
Une fois le lien de causalité martelé dans les esprits et la menace du cancer ORL lié à HPV magnifiée, les apôtres de la vaccination promettent que, grâce à elle, le cancer épargnera les gens.
Pourtant, toute cette propagande de l’efficacité supposée sur l’éradication du cancer repose uniquement sur la diminution réelle du risque d’infection aux souches de HPV ciblées par le vaccin. Pas les moindres prémices du début d’un élément de preuve d’efficacité contre le cancer invasif.
Diminution de la présence de certaines souches du virus sur les lieux du drame ne signifie malheureusement pas disparition du risque de cancer.
Une étude suédoise sur l’infection orale par HPV montre que « la prévalence de l’infection orale au HPV, avec prédominance du HPV 16, était similaire chez les garçons et les filles, et conclue logiquement à ce jour, aucune donnée ne permet d’évaluer son efficacité contre les cancers ORL et des études épidémiologiques de suivi sont nécessaires ».
ALERTE POUR LE CANCER DU COL UTÉRIN QUI AUGMENTE FORTEMENT ET RAPIDEMENT CHEZ LES POPULATIONS DE FEMMES VACCINÉES
Que se passera-t-il chez les hommes vaccinés ?
Vu la gravité des découvertes sur ce vaccin, on a consacré un livre sous presse à ce drame inattendu ( Hystérie vaccinale, Gardasil et cancer, chez Fauves éditions à paraître le 25 octobre 2018). En effet, si on soupçonnait l’inefficacité probable du cancer du col chez les populations vaccinées, vu l’histoire naturelle du cancer du col sur plusieurs décennies, la découverte récente par Lars Anderson en avril 2018 d’une augmentation paradoxale du nombre de femmes atteintes de ce cancer dans les cinq à dix ans qui suivent la vaccination a été un grand choc, confirmé par l’étude des registres du cancer des pays à fort taux de vaccination par G Delépine en particulier.
Ainsi tous les registres du cancer des pays à fort taux de couverture vaccinale montrent que depuis la généralisation de la vaccination, l’incidence des cancers invasifs du col utérin a augmenté considérablement dans les groupes d’âge les plus vaccinés, tandis que les taux d’infections génitales aux HPV 16 et 18 diminuaient. On a toutes les raisons d’être très inquiets pour les hommes qui se vaccineraient.
Déjà une alerte en Norvège sur l’augmentation des cancers ORL chez les femmes vaccinées pour prévention du cancer du col !
L’analyse comparative selon les sexes de l’incidence des cancers de l’oropharynx en Norvège renforce la méfiance. En effet d’après Nordcan, de 2007 à 2015, l’incidence de ces cancers ORL chez les femmes norvégiennes (vaccinées à plus de 80%) a augmenté de 75 % (de 0.67 à 1.18), alors que durant la même période celle des hommes n’a augmenté que de 33% (de 2.68 à 3.58).
Le vaccin anti HPV pourrait donc non seulement favoriser l’apparition de cancers féminins, mais aussi d’autres cancers. Alerte à suivre de très près.
Prudence, précaution, observations des larges populations déjà vaccinées (plus de deux cent mille doses à travers le monde) s’imposent.
Dans l’immédiat, vu le trouble que jette la révélation de l’effet paradoxal du vaccin Gardasil sur la fréquence des cancers du col chez les femmes vaccinées, la prudence est de rigueur et toute obligation relèverait de l’ignorance coupable, si ce n’est de la soumission aux lobbys, encore plus condamnable.
« D’abord ne pas nuire » professait Hippocrate, il y a 25 siècles, lorsque les décisions médicales reposaient sur le respect de la personne humaine, et prises à l’issue du colloque singulier entre le médecin et son malade, sans interférence bureaucratique et marchande.
Dans le monde nouveau, le médecin, nommé robot, est censé obéir aux ordres des ARS, agences régionales de santé, bras armé du ministère, selon les prescriptions de l’INCa et du plan cancer, en attendant d’obéir à plus robot que lui, le mythe de l’intelligence artificielle, (probablement encore mieux contrôlé par les lobbys que les docteurs, dont certains sont encore moutons noirs).
Les médecins sont-ils obligés de se soumettre, au nom de quelle éthique ? Devront- ils dire plus tard, pour se défendre « je n’ai fait qu’obéir aux ordres », comme le répétaient constamment les médecins accusés de Nuremberg ? On sait que bon nombre d’entre eux se sentent très mal dans cette médecine qui n’en est plus une, preuve en est le nombre de burn-out, de suicides dans le milieu médical.
Encore, n’a-t-on pas abordé ici les nombreux effets secondaires liés à ce vaccin, puisque pour les gens, cette vaccination n’a pas lieu d’être. Mais on pense aux jeunes médecins manipulés par la pression de Big-pharma relayée par ses affidés, aux infirmières et pharmaciens qui vaccineront, non informés de ces risques multiples tant en effets délétères, qu’en risque de cancérogenèse, et aux parents qui feront vacciner leur enfant, confiant suite à un article du Figaro ou du Monde qui promet l’éradication du cancer du col !
Rappelons à chacun de décortiquer ces papiers optimistes en vérifiant s’il s’agit de simulations statistiques ou de faits avérés : « Quand les résultats de simulations mathématiques remplacent les résultats réels dans l’information médicale diffusée par les médias. »
A chacun d’être vigilant.
yogaesoteric
28 février 2019