27 citations révélatrices de Rumi qui vous ouvriront les yeux et vous apprendront à avoir confiance en vous
De tous les maîtres accomplis, la manière dont Rumi à de s’exprimer avec le coeur est une caractéristique que peu de gens savent faire.
Ses paroles rayonnent de compassion, et, plus important encore, d’amour inconditionnel pour soi-même.
Nombreux de ses enseignements expriment l’importance de suivre son intuition, de se faire confiance et qu’il n’est pas seulement une question de croire, mais de savoir que dans la vie et dans l’amour, il y a toujours un moyen.
Voici les 27 citations révélatrices de Rumi qui vous apprendront à avoir confiance en vous :
1. « Cet univers n’est pas à l’extérieur de vous. Regardez à l’intérieur de vous-même; tout ce que vous voulez, vous l’êtes déjà. »
2. « Elle est si proche ton âme de la mienne. Que ce que tu rêves, je le sais. Les amis connaissent le tréfonds de la pensée de l’autre. »
3. « Ne vous contentez pas des histoires de ceux qui vous ont précédé. Allez de l’avant et construisez votre propre histoire. »
4. « Elevez vos mots, pas votre voix, car c’est la pluie qui fait pousser les fleurs, pas le tonnerre. »
5. « Sachez-le : un jour viendra où ils s’éloigneront de vous et vos amis deviendront vos ennemis. »
6. « Votre coeur connaît le chemin, courez dans cette direction. »
7. « Ces douleurs que vous ressentez sont des messagers, écoutez-les. »
8. « Viens, je sais que tu es fatigué, mais c’est le chemin qu’il faut emprunter. »
9. « Sois patient, car la patience est la clé de la joie. »
10. « Arrêtez d’agir si petit, car vous êtes l’univers en mouvement extatique. »
11. « Laissez-vous entraîner par la plus forte attraction de ce que vous aimez vraiment. Elle ne vous perdra pas. »
12. « C’est votre route, et seulement la vôtre. D’autres peuvent s’y joindre et marcher avec vous, mais personne ne peut marcher pour vous. »
13. « Chacun a été créé pour un travail particulier et le désir pour ce travail a été mis dans chaque coeur. »
14. « Pourquoi es-tu si émerveillé par ce monde, alors qu’une mine d’or se trouve en toi ? »
15. « L’amour est le pont entre vous et tout le reste »
16. « Trouvez les personnes qui illumineront votre chemin. Ignorez ceux qui vous rendent effrayés et tristes qui vous entraînent vers la maladie et la mort. Mettez votre vie en feu. Cherchez ceux qui attiseront les flammes. »
17. « Si vous êtes irrité par chaque frottement, comment allez-vous être poli ? »
18. « Laissez la beauté de ce que vous aimez devenir ce que vous faites. »
19. « Votre tâche n’est pas de chercher l’amour mais simplement de chercher et trouver tous les obstacles que tu as construits contre l’amour. »
20. « Dans ta lumière, j’apprends comment aimer. Dans ta beauté, comment écrire des poèmes. Tu danses en ma poitrine, là où personne ne te voit. Mais parfois je te vois, et cette vision devient cet art. »
21. « Ce que vous cherchez vous cherche ».
22. « Hier, j’étais intelligent et je voulais changer le monde. Aujourd’hui, je suis sage et je me change moi-même. »
23. « Les amants ne se rencontrent nulle part / Ils sont l’un dans l’autre, toujours. »
24. « Il y a une voix qui n’utilise pas de mots. Ecoute. »
25. « La blessure est l’endroit par lequel la lumière entre en vous. »
26. Ne pas éviter les expériences difficiles ; elles sont d’excellents professeurs.
27. Se libérer des préjugés donne le discernement et cette liberté est une lumière pour les yeux, tandis que l’égoïsme t’aveugle et les préjugés ensevelissent ta connaissance dans la tombe. L’absence de préjugés rend l’ignorance sage ; les préjugés pervertissent la connaissance. Résiste à la tentation et ta vue est claire ; agis avec cupidité et tu deviens aveugle et asservi.
Biographie :
Djalâl od-Dîn Rûmî est un mystique musulman persan qui a profondément influencé le soufisme.
Il reçut très tôt le surnom de khodâvendegâr, ou mawlânâ khodâvendegâr ou mevlânâ, qui signifie « notre maître ». Son nom est intimement lié à l’ordre des « derviches tourneurs » ou mevlevis, une des principales confréries soufies de l’islam, qu’il fonda dans la ville de Konya en Turquie.
Originaire de la ville de Balkh, dans l’actuel Afghanistan, Rûmî est le fils d’un théologien et maître soufi réputé : Bahâ od Dîn Wahad (1148-1231). En 1219, Rûmî fuit avec sa famille devant l’arrivée des Mongols de 1220-1222 en Asie centrale. Il accomplit le pèlerinage musulman à La Mecque, puis se rendit à Nishâpûr où il rencontra Farid od Dîn ‘Attâr qui lui offre son Livre des Secrets.
La famille se fixe en Arzanjân, en Arménie, puis à Lâranda (actuelle Karaman) non loin de Konya, capitale des Seldjoukides du Sultanat de Roum, d’où son surnom de Roumi (Romain, Byzantin, Anatolien).
En 1227, un disciple de son père le rejoignit et devint son maître spirituel pendant neuf ans avant qu’il n’envoie Rûmî étudier en Alep et à Damas. Rûmî ne revint qu’en 1240 à Konya où il se mit à enseigner la loi canonique.
Quand Shams ed Dîn Tabrîzî (? – 1247) arrive à Konya le 29 novembre 1244, il n’est qu’un derviche errant membre de la secte des Assassins d’Hassan ibn al-Sabbah. Il a composé un livre de maqâmât. Il existe plusieurs versions hagiographiques de sa rencontre avec Rûmî. Elles se résument en un moment d’exception où Shams apparaît comme le maître spirituel tant attendu de Rûmï. Ce dernier se voue immédiatement à l’enseignement de son maître et sa vie prend un tournant essentiel. Il consacrera plus tard un ouvrage entier de ghazal à Shams : les Odes mystiques ( Diwân-e Shams-e Tabrîzî ou Diwân-i Kabir). Shams fut assassiné en 1247.
Ce fut Husâm od Dîn Chelebî (1225 – ?) qui succéda au titre de maître des disciples. Il fut l’instigateur de la rédaction du grand traité de Rûmî : le Masnavî.
En plus des 25618 distiques du Masnavî et des 40 000 vers du Diwân, Rûmî a composé environ 3500 ghazals (odes), 2000 ruba’is (quatrains), 147 lettres Maktûbât, un traité en prose (Fîhi-mâ-fihî) et des recueils de prédications (Madjâlis-e Sab’ah) et d’interprétations des rêves (Khâbnâma).
yogaesoteric
6 juin 2019
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