Alzheimer : les effets bénéfiques du curcuma
On connaissait déjà les effets bénéfiques du safran des Indes sur la santé et différents maux. Ce dernier aurait peut-être aussi une incidence intéressante sur la maladie d’Alzheimer, ce qui pourrait expliquer pourquoi les populations d’origines indiennes sont moins touchées par cette pathologie.
Le safran des Indes ou curcuma est bien connu dans la médecine indienne traditionnelle, où il est utilisé pour traiter un grand nombre de troubles comme les inflammations, les maux de tête et les rhumes. Il est tiré de la racine d’une plante appartenant à la même famille que le gingembre ( Zinngiberaceae). On en extrait la curcumine, un antioxydant employé comme colorant alimentaire naturel et pour certaines préparations médicamenteuses.
Avec 92.000 nouveaux cas déclarés par an, la maladie d’Alzheimer reste la maladie neurodégénérative qui touche le plus les personnes âgées de plus de 70 ans. Elle « attaque » les neurones et entraîne de graves troubles de la mémoire et des fonctions intellectuelles. Cette maladie progresse inéluctablement vers une démence et vers une déchéance physique et mentale. Son origine et ses causes restent en partie inconnues.
Sheril Daniel et ses collègues de l’Université de Rhodes en Afrique du Sud a étudié l’action de la curcumine sur des rats génétiquement modifiés qui développent des maladies neurodégénératives. Ils ont constaté que l’effet antioxydant protégeait le cerveau et réduisait les risques de lésions neurodégénératives. Sheril Daniel a montré que la curcumine préservait particulièrement les cellules nerveuses de l’hippocampe, qui sont en général les premières à être touchées.
Les travaux de Sheril Daniel, qui sont publiés dans la revue Journal of Inorganic Biochemistry permettent d’ouvrir la voie à de nouvelles recherches pour lutter contre la maladie d’Alzheimer.
yogaesoteric
5 octobre 2017
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