Bucarest, le 5 avril 2005: M. Gregorian Bivolaru a été retenu au Bureau de l’Immigration de Suède en conformité avec les procédures standard
Communiqué de presse MISA :
Monsieur Gregorian Bivolaru a été retenu au Bureau de l’Immigration de Suède
en conformité avec les procédures standard
Bucarest, le 5 avril 2005. Étant contactés par les loyers de Suède de M. Gregorian Bivolaru, nous avons constaté les suivants:
Ce n’est pas la police qui a arrêté M. Gregorian Bivolaru, mais c’est lui même qui a sollicité l”asile politique auprès des autorités suédoises, du fait qu’il n’a pas confiance dans l’objectivité de la justice roumaine. Les compte-rendus des réunions du P.S.D. (l’ex-parti de gouvernement de Roumanie), où l’on trouve des références directes à sa personne et à M.I.S.A., sont une preuve indubitable dans ce sens. M. Bivolaru et MISA représentent un cas notoire d’abus et de flagrantes violations des droits et des libertés fondamentales de l’homme en Roumanie. Il est important de savoir que M. Gregorian Bivolaru a assumé le fait de se mettre de lui-même à disposition d’Interpol.
M. Gregorian Bivolaru a été retenu hier, le 4 avril 2005, vers 13h, au cours de la deuxième entrevue (la première a eu lieu il y a deux semaines) au Bureau de l’Immigration, et cet aspect fait partie d’une procédure légale, standard, il n’est pas question d’une arrestation.
Lors de son enregistrement dans le Registre Européen des refugiés politiques, il est évident que seront examinés les faits supposés qu””””il est censé avoir commis dans son pays d’origine, aspect duquel il était parfaitement conscient et qu’il a accepté.
Conformément à la législation suédoise, M. Gregorian Bivolaru se trouve sous la protection de la police suédoise et il ne peut pas être extradé sans que son cas soit analysé et jugé par un tribunal local de Suède. Cette instance analysera la véracité et la légitimité et les raisons pour lesquelles son droit fondamental à la liberté a été limité en Roumanie.
Mme L.P., son avocat de Suède, spécialisée en immigration pour ceux qui réclament asile politique, a affirmé: „Le dossier de M. Gregorian Bivolaru est le plus informé et le plus éloquent dossier que j’ai vu dans ma carrière et il reflète de grands abus et d’innombrables violations des droits de l’homme.”
Les pratiquants de yoga de Roumanie et du monde entier, parmi lesquels des membres de la Fédération Internationale de Yoga, expriment la solidarité face à la cause d’un homme qui ne peut pas enseigner et pratiquer librement le yoga dans son pays.