Compréhension structurelle de la Matrice asservissante (6)

 

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La grotte, lieu sacré terrestre

D’un point de vue symbolique la grotte est un des archétypes primordiaux de la psyché humaine (Platon l’utilise dans sa célèbre allégorie de la Caverne). Elle rappelle à l’humain sa capacité d’introversion et à se faire creuset, permettant à ses forces intérieures leur alchimie afin que la conscience puisse choisir de renaître à elle-même et de déterminer son avenir. Elle est l’espace utérin par excellence, où se joignent les forces complémentaires : énergies telluriques et cosmiques. Dans la pénombre de la grotte, l’être spéléologue de lui-même contacte tel un fœtus la magie du microcosme cellulaire et du macrocosme stellaire. Ce trou noir qu’est la grotte lui procure les conditions propices à l’introspection et à la reconnexion – au travers des milliards de trous noirs, les atomes, qui constituent son propre organisme – à la Force Originelle.

Les ancêtres initiés tels les Cathares avaient parfaitement compris la valeur à la fois symbolique et opérative de la grotte sur le plan multidimensionnel. Ils n’avaient pas besoin de lieu de culte ni de lieu de rituel construits de main d’homme, à de rares et grandioses exceptions près, tels Montségur et Quéribus. Ils savaient comme l’avait dit Paul de Tarse que « le corps de l’homme est le vrai temple de Dieu ». Le sanctuaire, c’est la nature. La nature humaine, et la Nature tout court.

L’art de la traite d’énergie vitale

Toutes les pensées sont bel et bien théoriquement observables, puisqu’elles ont une consistance ainsi qu’une extension extra-dimensionnelle hors du corps. Si le système de pensée est erroné, rendant les gens esclaves, c’est certes dû à la matrice qui les contrôle, mais aussi à eux-même. En effet, un esclave tout court, ça n’existe pas. On est toujours l’esclave de quelqu’un ou quelque chose. Autrement dit, vous êtes « d’accord » pour être l’esclave de la matrice, voulant simplement ne pas savoir que vous l’êtes… Ce n’est que si vous vous transformez en esclave qu’il y a forcément une espèce d’entité – celle que vous ne voulez ou ne pouvez pas voir – qui en profite.

Le travail du corpus prédateur asservisseur ressemble grosso modo à ce que vous pratique vous-mêmes avec vos animaux plus ou moins sauvages, c’est à dire l’élevage pour les uns et le parcage ou le contrôle pour les autres. Si ne vous êtes pas consommés de la même manière, la traite effectuée porte sur notre fluide vital que vous avez la particularité de secréter, et qui a un rapport avec la conscience. Les entités prédatrices doivent simplement respecter la condition que leur activité reste en conformité avec la loi morale qui règne au sein de l’univers. Cette loi morale est très simple : le respect du libre arbitre de tout être dans l’univers.

Le libre arbitre vient de l’Esprit universel, le Grand champ de conscience, substance de La Source, l’Un. Si l’Esprit dans sa dimension supérieure est pleinement conscient, en situation incarnée – en l’occurrence dans la 3ème dimension – il perd cette conscience, ce qui est plus ou moins compensé par le fait qu’il sécrète une conscience incarnée. Cette capacité de sécrétion n’est pas sans limite, dépendant de la quantité et de la qualité de sommeil, et se renouvelle aussi qualitativement durant le rêve. Ainsi quelqu’un qui ne dort pas, ou très peu, et surtout qui ne rêve pas, finit par dégrader sa conscience et devient fou, à moins qu’il ne soit contrôlé par une entité extérieure ou qu’il fasse partie d’un organisme beaucoup plus étendu, qui peut regrouper pas mal de monde et qui dans ce cas lui prête sa conscience collective. Mais cela marche dans les deux sens : l’entité ou l’organisme peut également se nourrir de la conscience individuelle, à une seule condition : que la personne ait la volonté de dépendre de cette entité ou de ce collectif. Dans les deux cas, il se produit une circulation d’énergie vitale qui peut avoir lieu dans les deux sens.

Lorsque l’Esprit d’un être humain est absent ou dormant parce que l’être est contrôlé par son égo-mental, c’est à dire en mode automate, cette circulation a lieu librement mais en général de façon incontrôlée. L’énergie vitale est alors pillée. Ce n’est que lorsque l’Esprit revient que l’énergie peut être volontairement conservée, ou volontairement donnée pour rendre service à quelqu’un qui en a besoin. Cela dit, on peut perdre son énergie même dans ce cas si l’on est distrait et une sensation de fatigue apparaît. On peut également la perdre lorsqu’on est déjà un peu fatigué. C’est alors comme si la fatigue augmentait sans raison. C’est d’ailleurs pourquoi il est intéressant pour les pilleurs d’énergie de provoquer tantôt la fatigue, tantôt la distraction chez les personnes dont ils s’abreuvent.

La meilleure façon de s’assurer une source d’énergie de la part d’un être porteur d’Esprit est de la lui faire secréter dans la durée en commençant par garantir ses moyens de subsistance. Un autre aspect important est que la traite d’énergie vitale impose de limiter le niveau d’éveil de la personne à traire, sans quoi l’Esprit revient et redevient maître de la circulation : il peut donc la bloquer. Le problème est que limiter le niveau d’éveil empêche la personne d’accéder au bonheur auquel elle accède naturellement en présence de son Esprit. Il faut donc trouver le moyen de compenser ce bonheur naturellement accessible à l’aide de sources de satisfaction artificielles qui vont compenser la perte d’accès à la vraie source.

C’est pareil pour l’être humain avec les animaux qu’il domestique pour sa consommation. Si vous ne traitez pas correctement vos vaches, moutons, chèvres, etc. il y a une perte de qualité, quand ce n’est pas une perte tout court si vous ne faites pas attention à soigner correctement votre bétail. Aussi, pour correctement domestiquer la race humaine, les entités du corpus prédateur lui prodiguent des soins, assurent sa distraction, la nourrissent en biens de consommation, la font travailler pour la fatiguer et limiter son éveil intérieur, etc. Et comme la conscience corporelle a pour particularité d’être passive et contrôlable, elle a tous les prérequis pour être hiérarchisée.

Canaux du contrôle des pensées

L’art de la traite d’énergie vitale par le corpus prédateur repose sur le contrôle et la manipulation des pensées de l’être humain selon les canaux suivants.

1. L’inconscient, plus exactement le subconscient, nourri des croyances reçues (fausses ou limitantes), des conditionnements assénés, des manipulations réalisées et des illusions entretenues.
2. L’inconscient collectif, soit les « formes psychiques » archétypales étendues à grande échelle, et renforcées par une communication d’inconscient à inconscient selon les travaux du psychiatre Milton Erickson (1901/1980). Il en découle l’état de somnambulisme de la grande majorité des êtres humains, reliés à des égrégores (puissances énergétiques) dénaturés car désacralisés (ainsi ceux entretenant des idéologies politiques ou religieuses).
3. L’état de dissociation généré par les traumatismes éprouvés dans les circonstances de la vie, source de disharmonie. Si les symptômes apparus ne sont pas nettoyés à ce moment, ils constituent une énergie résiduelle (soit des informations) qui demeure prise au piège dans le système nerveux, constitutif du lien d’attache avec le prédateur et à même de faire des ravages dans le corps et dans l’esprit.
4. Les mémoires/souvenirs de ces traumatismes, liés à cette vie ou à d’autres, qui demeurent stockés dans le corps au moyen d’une « mémoire cellulaire », d’où l’importance des membranes et des os selon nombre de traditions, et que les travaux de scientifiques comme Philippe Montagnier et Marc Henry sur les propriétés cristallines de l’eau démontrent.

Ainsi le groupe pompe son énergie de l’individu, les groupes s’assemblent pour en former d’autres plus importants qui pompent leur énergie des sous-groupes situés en-dessous, et ainsi de suite. Un aspect crucial de cette hiérarchisation est que pour pomper un taux important d’énergie il faut qu’il y ait peu d’éléments par sous-groupes (de ce fait beaucoup de niveaux hiérarchiques), sinon chaque sous-groupe individuel se sent isolé et attribue moins d’importance à sa hiérarchie. Il s’agit en effet d’une hiérarchie participative et volontaire et c’est là le point clé. Chaque entité-groupe doit représenter un potentiel important qui va se traduire d’une part par des actions influentes dans la société et d’autre part par une remontée d’énergie d’importance équivalente.

Manipulation, programmation et contrôle mental

Le contrôle mental, soit la « programmation » de la psyché, consiste à canaliser les consciences. C’est une des clés de domination ici-bas avec l’asservissement à et par l’argent dans un rapport au temps circonscrit (« le temps c’est de l’argent »…). Le contrôle mental prend différentes formes, de la plus simple à la plus complexe. Ainsi les méthodes d’apprentissage qui façonnent le cerveau, comme les programmes scolaires et universitaires qui formatent les croyances et l’esprit critique, sont une première forme de modelage du futur adulte qui vise à le rendre compatible et utile au système social en vigueur.

De leur côté, l’information journalistique et le divertissement médiatique sont d’autres facteurs qui vont influencer la conscience selon un certain modèle. La pression sociale qui fait que l’individu se soumet à ce que l’on nomme « la pensée unique » est aussi une forme de contrôle mental, tout comme les diverses pollutions alimentaires et environnementales qui altèrent le cerveau et par conséquence la capacité de raisonnement et d’analyse…Sans oublier le subliminal ou la psychotronique, c’est-à-dire des outils (armes) qui influencent le système nerveux avec des rayons non ionisants. La « religion sans nom », le transhumanisme, aime les robots et les automates. Elle en a besoin pour cette planète d’illusion où pensées, idées et créativité sont sous contrôle par la manipulation du subconscient de toutes les manières possibles.

Toutefois, à ce stade, la population conserve encore un semblant de libre arbitre, chaque individu ayant la possibilité de remettre en question tout ce qu’on lui a appris depuis l’enfance. Il peut se ré-informer en choisissant d’autres sources, se débarrasser de sa télévision, changer son mode d’alimentation, s’alléger du monde matériel pour se tourner vers le monde spirituel, et travailler à s’extraire de la Matrice asservissante.


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yogaesoteric
1 juin 2019

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