Construire un mouvement mondial contre la « tyrannie covid » (1)
par Prof Michel Chossudovsky
Ce qui est présenté dans cet article est un avant-projet : des suggestions de concepts et d’idées relatives à la formulation d’un Mouvement mondial.
La prise de la Bastille a eu lieu à Paris dans l’après-midi du 14 juillet 1789. La Bastille était une armurerie médiévale, une forteresse et une prison politique. C’était le symbole de l’Autorité royale sous le règne du roi Louis XVI.
La monarchie française fut obligée d’accepter l’autorité de l’Assemblée nationale et de reconnaitre les droits fondamentaux énoncés dans la « Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen » formulée au début d’août 1979. Plus de 230 ans plus tard, ces droits fondamentaux (Liberté, Égalité, Fraternité) sont désormais bafoués au niveau mondial par des gouvernements corrompus agissant au nom des élites dans le cadre d’un projet politique totalitaire.
« Bastille 2022 »
« Bastille 2022 » ne concerne pas seulement le rétablissement de ces droits fondamentaux. Il cherche à inverser et à désactiver le programme criminel covid-19 qui, au cours des deux dernières années, a déclenché un chaos économique, social et politique dans le monde entier, dans 193 États membres des Nations Unies, accompagné de faillites, de chômage, d’extrême pauvreté et de désespoir.
À partir de novembre 2020, un vaccin expérimental à ARNm lancé par nos gouvernements (prétendument dans le but de lutter contre la propagation du virus) a entraîné une tendance mondiale croissante des décès et des blessures liés au vaccin. C’est un vaccin tueur. C’est un crime contre l’humanité.
« Bastille 2022 » n’est pas un mouvement de « protestation » au sens strict du terme.
Nous ne cherchons pas à négocier avec une classe politique corrompue. Nous remettons en cause leur légitimité. Ce sont des menteurs.
Notre intention est de confronter les acteurs derrière cette initiative criminelle qui littéralement détruit la vie des peuples dans le monde entier, tout en créant des divisions au sein de la société. Les impacts sur la santé mentale des groupes de population dans le monde sont dévastateurs.
Les nombreux confinements (maintien à domicile de la main-d’œuvre), les campagnes de peur, les mandats politiques covid-19 imposés à 193 États membres des Nations Unies ont également contribué à déstabiliser :
- Le tissu même de la société civile et de ses institutions, y compris l’éducation, la culture et les arts, les rassemblements sociaux, les sports, les divertissements, etc.
- Toutes les activités du secteur public, y compris les infrastructures physiques et sociales, les services sociaux, etc.
- Toutes les activités du secteur privé qui caractérisent les économies nationales, régionales et locales, y compris les petites, moyennes et grandes entreprises, les exploitations agricoles familiales, l’industrie, le commerce de gros et de détail, l’économie des services urbains, les entreprises de transport, les compagnies aériennes, les chaînes hôtelières, etc.
- Les structures de l’économie mondiale, y compris le commerce international des produits de base, l’investissement, les relations d’importation et d’exportation entre les pays, etc. L’ensemble du paysage de l’économie mondiale a été chambardé.
À son tour, un processus d’enrichissement des milliardaires ainsi que l’aggravation des inégalités sociales fut enclenché. Les dettes massives contractées par l’État-nation résultant de la corruption ainsi que de l’effondrement fiscal ont grimpé en flèche. Les gouvernements nationaux sont une camisole de force, sous le poids de puissantes institutions créancières. L’endettement croissant à tous les niveaux de la société en est la force motrice.
La création d’un mouvement de masse
Ce qui est en jeu, c’est la création d’un mouvement de masse (national et mondial) qui remet en cause la légitimité et l’autorité des architectes de ce projet insidieux qui émane au sens large de : Big Money, Big Pharma, des Conglomérats des Technologies de l’Information, l’Appareil de Sécurité, Le renseignement, le complexe militaro-industriel, les conglomérats de l’énergie, les médias corporatifs.
Ironiquement, les architectes de la « pandémie » de covid-19 sont désormais activement impliqués dans la formulation de la « Solution ». La grande réinitialisation du Forum économique mondial consiste à installer un régime totalitaire mondial. Ce qui est envisagé est un système de « Gouvernance mondiale ».
Plus de 190 États membres de l’ONU sont affaiblis et minés par ces mesures. Ils sont en proie à la crise de la dette la plus grave de l’histoire mondiale. Dans le cadre de la Grande Réinitialisation (Great Reset), les institutions de la démocratie parlementaire et de l’État-providence doivent être remplacées par un « partenariat public-privé » non élu dominé par les échelons supérieurs de l’establishment financier. Pour reprendre les mots de feu David Rockefeller :
« … Le monde est maintenant plus sophistiqué et prêt à marcher vers un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est sûrement préférable à l’autodétermination nationale pratiquée au cours des siècles passés. » (cité par Aspen Times, 15 août 2011)
Le scénario de la Gouvernance Globale [Mondiale] impose un agenda d’ingénierie sociale et de conformité économique :
Il constitue une extension du cadre politique néolibéral imposé aux pays en développement comme aux pays développés. Il consiste à supprimer « l’autodétermination nationale » et à construire un réseau mondial de régimes par procuration contrôlés par une « souveraineté supranationale » (Gouvernement mondial) composée d’institutions financières de premier plan, de milliardaires et de leurs fondations philanthropiques. (Voir le livre électronique de Michel Chossudovsky, chapitre XIII )
Restaurer une vraie démocratie
Nous envisagerons toutes les voies par des moyens pacifiques pour désactiver et saper ce projet totalitaire, y compris le dialogue (démocratique) avec et au sein des institutions publiques et privées, des responsables de l’application des lois, des membres de l’armée et de la justice.
Ce qu’il faut, c’est briser les structures de corruption, de hiérarchie et d’autorité abusive, c’est-à-dire poursuivre ce que l’on pourrait décrire comme étant :
« La démocratisation de la prise de décision au sein de nos institutions ».
L’art de la tromperie
Nous devons néanmoins comprendre les limites de la conduite de procédures judiciaires efficaces contre les gouvernements nationaux. Les juges sont souvent sous pression, menacés et corrompus, alignés à la fois sur les intérêts financiers dominants et les politiciens.
De plus, dans la mesure où ce projet insidieux est mis en œuvre par les gouvernements nationaux du monde entier, la Cour pénale internationale (CPI) qui est officiellement « indépendante » vis-à-vis du Conseil de sécurité de l’ONU, a un historique de longue date afin passer sous silence les crimes de guerre commis par les États-Unis et l’OTAN. La CPI est contrôlée par les mêmes élites financières qui contrôlent les gouvernements.
Nous devons également comprendre les complexités de ce projet totalitaire soigneusement conçu et coordonné, à savoir le rôle de diverses institutions financières frauduleuses, de groupes de conseil et de lobbying, de consultants, de « conseillers scientifiques », etc. agissant comme intermédiaires pour le compte de Big Pharma et de la classe financière.
Il y a une hiérarchie dans les structures d’autorité. Ce processus décisionnel complexe est utilisé pour coopter, soudoyer et manipuler la classe politique et les hauts fonctionnaires. Des mandats politiques presque identiques (émanant d’une autorité supérieure) sont mis en œuvre simultanément dans de nombreux pays, nécessitant une coordination active. Les mêmes puissants groupes de pression agissent de manière simultanée dans différents pays (par exemple en Amérique du Nord et dans l’Union européenne).
Un vaste budget de plusieurs milliards de dollars a été alloué à la mise en œuvre dans le monde entier des mandats politiques covid-19. Ces derniers ont été propices à la déstabilisation de la société civile et de ses institutions avec notamment la perturbation (déréglementation) des services de santé, d’éducation, de sports, d’activités culturelles, etc.
La légitimité des politiciens et de leurs puissants « sponsors Big Money » doit être remise en cause, y compris les mesures de l’État policier adoptées pour faire respecter l’imposition d’un passeport vaccinal numérique ainsi que le port du masque facial, la distanciation sociale, etc.
Quelles sont nos priorités ? Contre-propagande
Plus de 7 milliards de personnes dans le monde sont directement ou indirectement affectées par la crise corona. Plusieurs milliards de personnes ont déjà été vaccinées par un « vaccin » expérimental à ARNm « non approuvé », ce qui a entraîné une vague mondiale de mortalité et de morbidité.
Alors que cette tendance est confirmée par les chiffres officiels concernant les décès et les événements indésirables liés aux vaccins, les médias grand public et les gouvernements sont dans un état de déni et de refus.
Les effets dévastateurs sur la santé du vaccin covid-19 sont rarement reconnus. C’est le même slogan (qui est un pur mensonge) répété ad nauseam : « le virus est bien plus dangereux que le vaccin ».
« Nous avons en fait plus de données de sécurité sur le vaccin que sur le virus, et nous voyons déjà que le virus est bien plus dangereux que le vaccin. » ( Intersoins )
« Le Dr Alan Schroeder pense qu’il est très naturel que les parents s’inquiètent, mais a déclaré que pour les adolescents, le virus est plus dangereux que le vaccin. » ( NBC )
« Les médecins le recherchent chez les enfants, mais l’essentiel reste que le virus est bien plus dangereux que le vaccin. »
« Les mutations du variant omicron le rendent [le virus] plus prolifique, dangereux et insaisissable » etc.
Ce consensus de propagande doit être brisé. En ce qui concerne le vaccin, informer l’opinion publique (au niveaux national et mondial) des données sur les décès et les effets indésirables (blessures) constitue la première étape.
La crise covid initiée en janvier 2020 est sans précédent dans l’histoire mondiale. La propagande selon le code de Nuremberg est un crime contre l’humanité.
Le démantèlement de l’appareil de propagande est crucial. La contre-propagande joue un rôle clé dans la révélation des mensonges utilisés pour justifier les mandats politiques.
Sans désinformation médiatique persistante, le discours officiel de covid s’effondre.
Tout d’abord, nous devons défier les grands médias (mainstream), sans cibler pour autant les journalistes, qui ont reçu l’ordre de se conformer au discours officiel. Nous devons à cet égard favoriser le dialogue avec les journalistes indépendants.
Nous devons nous assurer que les peuples au niveaux national et international soient informés. qu’ils une connaissance de l’histoire et des impacts dévastateurs de la crise du covid, étayés par des concepts, des analyses, des témoignages et des données scientifiques.
Cette initiative nécessitera un processus parallèle au niveau local, pour sensibiliser les concitoyens et établir un dialogue sur la nature de la présumée pandémie, du vaccin à ARNm, du test RT-PCR, ainsi que les impacts économiques et sociaux dévastateurs du processus de confinement.
Alors qu’il faut mettre un terme à la campagne de peur, il faudra néanmoins informer nos concitoyens des dangers du vaccin à ARNm ainsi que du chaos enclenché par ce projet totalitaire de « gouvernance mondiale » sur les structures mêmes de la société civile.
La « campagne de la peur » doit être remplacée par « des informations, des concepts, des analyses et des données » ainsi que des « stratégies » pour affronter Big Pharma, la classe politique corrompue ainsi que leurs « sponsors Big Money ».
Nous devons également assurer la conduite du dialogue et du débat à la base de la société.
Lisez la deuxième partie de cet article
yogaesoteric
8 juin 2022