Les promesses du melon amer

Les extraits de melon amer (Mormodica charantia) montrent des activités antioxydantes et hypoglycémiantes. De récentes évaluations scientifiques suggèrent que les extraits de cette plante pourraient avoir des effets bénéfiques dans l’obésité et le diabète liés à des dysfonctionnements métaboliques.

Le melon amer appartient comme le melon classique et la pastèque à la famille des cucurbitacées. Il est cultivé principalement en Inde, en Chine, en Afrique de l’Est, en Amérique du Sud et dans les Caraïbes. Sur les marchés asiatiques, il est connu sous le nom de Karela.

Le melon amer contient au moins trois principes actifs avec des propriétés antidiabétiques : la charantine, dont les effets hypoglycémiants ont été démontrés, la vicine et un composant similaire à l’insuline appelé polypeptide-p. Le melon amer contient également une lectine, une protéine qui se lie de façon spécifique à certains glucides Cette lectine pourrait réduire les concentrations sanguines en glucose en agissant sur les tissus périphériques et en diminuant l’appétit.

Depuis quelques années, ces effets sur la santé et, en particulier sur la gestion du sucre sanguin et des facteurs de risque cardiovasculaires associés au diabète fait l’objet de recherches scientifiques dans des centres dans le monde entier.

En janvier 2011, les résultats d’une étude montrent qu’une dose quotidienne de 2.000 mg par jour de melon amer réduisait significativement les niveaux de glucose sanguin chez des patients souffrant de diabète de type II. Cependant l’effet hypoglycémiant était moins efficace que celui de la prise de 1.000 par jour de metformine[1]. D’autres études suggèrent une association entre la consommation de melon amer et l’amélioration du contrôle de la glycémie ou que le melon amer accroit la pénétration du glucose dans les cellules et renforce ainsi la tolérance au glucose[2].

Plusieurs études sur l’animal suggèrent que la prise de melon amer pourrait aider à diminuer l’accumulation de graisse viscérale et inhiber l’hypertrophie des adipocytes[3].

[1] Fuangchan A et al., Journal of Ethnopharmacology; Hypoglycemic Effect of Bitter Melon Compared With Metformin in Newly Diagnosed Type 2 Diabetes Patients; January 2011.

[2] Leung L. British Journal of Nutrition; Anti-Diabetic and Hypoglycaemic Effects of Momordica Charantia (Bitter Melon): A Mini Review; December 2009

[3] Huang H.L. et al. Bitter melon (Mormodica charantia) L. inhibits adipocyte hypertrophy and down regulates lipogenic gene expression in adipose tissue of diet-induced obese rats.

 

yogaesoteric
8 juin 2022

 

 

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