Des instituts de recherche renommés sont des instruments dociles pour les artisans du Nouvel Ordre Mondial
Par les études, les expertises et les activités de consultant qu’ils offrent, ceux-ci influencent
les décisions politico-économiques et militaires majeurs au niveau mondial
de George Preda
Dans les plans occultes de contrôle du monde, des organisations comme le Conseil pour les Relations Extérieures, la Commission Trilatérale ou le groupe Bilderberg n’agissent jamais en direct, mais à travers un plan très élaboré, bien que simple en essence. Comme partie de ce plan, “l’élite” a créé des Instituts d’Études et de Recherche qui leur offrent un cadre “scientifique” et une motivation consistante et bien justifiée pour leurs actions. Non par hasard, toutes ces organisations occultes financent des instituts de recherche dans des domaines comme la politique, les études stratégiques, les conflits militaires, l’économie, etc. D’autant plus, les membres de ces organisations (le Conseil pour des Relations Extérieures, la Commission Trilatérale, le Groupe Bilderberg) se retrouvent tant dans les Conseils Directeurs de ces Instituts, qu’aux cathèdres didactiques des Facultés où sont préparés les futurs membres qui occuperont des positions clés dans les gouvernements et les organisations mondialistes. Bon nombre de ces instituts sont présentés comme étant aussi des organisations de charité, pour échapper ainsi aux impôts et pour masquer leurs activités et leurs intérêts réels. Pour commencer, nous vous présentons dans cet article cinq Instituts de ce genre.
L’Institut pour l’Économie Internationale
The Institute for International Economics (IIE)
C’est une organisation-clé, l’une où on peut identifier les membres importants de “l’élite”. Fondé en 1981, cet institut a seulement 60 employés et un budget annuel de 7 millions de dollars. Selon leur page web, l’Institut pour l’Économie Internationale est un institut de recherche privé, à but lon-lucratif, indépendant dédié à l’étude de la politique économique internationale. De 1981 jusqu’à nos jours, l’institut a offert des études d’actualité, des analyses objectives et des solutions concrètes aux problèmes essentiels de l’économie internationale. L’Institut essaye :
• d’anticiper les problèmes et les questions d’intérêt qui apparaissent,
• d’être prêt à offrir des idées pratiques, pour informer et pour modeler les débats publics.
L’audience de l’Institut inclut des officiels gouvernementaux, des législateurs, des hommes d’affaires, des leaders syndicaux, des managers et des employés d’organisations internationales, des professeurs universitaires, des étudiants, d’autres instituts de recherche et des organisations non-gouvernementales, les mass média et un public auditoire, aussi bien aux USA, que dans le reste du monde.
Ces buts nous apparaissent sous un autre jour si nous examinons le conseil directeur de l’IIE . Peter G. Peterson (photo), membre dans la Commission Trilatérale en dehors de sa formation, est le Président du conseil. Anthony M. Solomon, Consultant de la Commission Trilatérale depuis 1973, est le président honorifique du comité exécutif. Solomon et a été aussi Président et Directeur exécutif de la Banque de la Réserve Fédérale de New York et Secrétaire de la Trésorerie.
12 autres membres de la Commission Trilatérale, y-compris David Rochefeller, font partie du comité directeur de l’IIE! Non par hasard, parmi les idées promues par l’IIE, une place importante est occupée par la mondialisation. Des dizaines d’ouvrages, des articles et des livres ont été publiés par les membres de cet Institut pour offrir du “support scientifique” aux plans de globalisation du Nouvel Ordre Mondial.
L’Institut International pour des Études Stratégiques
The International Institute for Strategic Studies (IISS)
Cet Institut a été fondé à Londres en 1958, et ultérieurement deux autres instituts IISS ont été fondés, à Singapour et aux USA. Conformément aux déclarations qui se trouvent sur leur site Internet, l’IISS a la prétention d’être “la principale autorité mondiale dans le domaine des conflits politico-militaires.” Le but déclaré de la fondation de cet institut est le maintien des relations internationales “civilisées” pendant l’époque nucléaire, et au cours des premières années il s’est focalisé tant sur la détention des armes nucléaires, que sur le “management de la Guerre Froide”.
L’institut s’est beaucoup développé dans les années ’80 et ’90, commençant à se préoccuper de plus en plus de l’identification des potentiels conflits qui pourraient avoir un substrat militaire. Ainsi ils ont soumis à des analyses intensives des aspects politiques et militaires partout sur le globe, mettant à disposition des politiciens, des analystes, des hommes d’affaires et des militaires des informations dans ce domaine et formulant également des tendances stratégiques dans les domaines des relations internationales et de la sécurité internationale. À l’heure actuelle, l’IISS a environ 2500 membres individuels et 450 membres des autres institutions et corporations; il publie des rapports annuels, des revues spécialisées, des monographies et des études de référence dans le domaine.
Quelle est la réalité cachée derrière cette façade? L’IISS, l’Institut International des Études Stratégiques, a été fondé suite à une décision prise pendant la Conférence Bilderberg de 1957. Comme tout ce qui est lié à Bilderberg, les informations sont très difficile à obtenir derrière le paravent officiel. Pourtant, il est certain que l’ex président de l’IISS, E. H. van der Beugel a dirigé la rencontre Bilderberg après la mort, en 1960, de Retinger, “l’éminence grise” du groupe Bilderberg, et ensuite a été nommé à la direction de l’IISS. Un autre président de l’IISS, Bertram Christoph (photo), représentant de l’Allemagne aux rencontres de Bilderberg, a participé aux Conférences de ’95, 96 et ’98.
Sur la base des informations fournies par l’IISS la politique du monde est en grande partie modelée, et même les stratégies d’investissements et d’affaires, donc son influence est immense. Bien qu’il ait la prétention d’élaborer des études „indépendantes”, l’IISS n’est qu’un instrument du groupe Bilderberg, l’un des instruments à travers lesquels celui-ci met en pratique ses décisions – qui incluent des possibles conflits armés sur le globe.
L’Institut pour des Études Avancés de l’Université de Princeton
Institute for Advanced Study (IAS)
Un autre Institut de Recherches associé au groupe Bilderberg est l’Institut pour des Études Avancés de l’Université de Princeton, dont l’actuel président est James Wolfensohn, un membre important du cercle intérieur du groupe Bilderberg, ex président de la Banque Mondiale. Bien que fondé antérieurement à ce groupe, l’IAS est à présent complètement contrôlé, à travers son conseil directeur, par Bilderberg.
Au niveau de „façade officielle”, l’Institut pour des Études Avancés s’auto déclare comme une institution privée, indépendante, entièrement dédiée à l’encouragement, au soutien et au patronage de l’enseignement à travers la recherche fondamentale, et dans ce but il finance un grand nombre de bourses dans un domaine très vaste. Fondé en 1930 par Louis Bamberger (photo) et Caroline Bamberger Fuld pour offrir des conditions optimales de travail aux chercheurs scientifiques de talent, l’Institut a hébergé sous son égide un grand nombre des gens de science célèbres du XX-ème et du XXI-ème siècle.
À l’heure actuelle l’IAS consiste en quatre „écoles”: l’École des Études Historiques, l’École de Mathématique, l’École des Sciences Naturelles et l’École des Sciences Sociales. Chacune d’elles a une Faculté permanente et héberge environ 160 étudiants qui reçoivent des bourses annuelles. Ils proviennent des autres facultés prestigieuses ou instituts de recherche des différents pays. Au total, plus de 5000 gens de science qui occupent des positions clés dans le monde scientifique actuel sont passés par l’Institut d’Études Avancés de Princeton, y compris Albert Einstein, mais aussi des nombreux lauréats du prix Nobel.
Officiellement on affirme que cet Institut ne déroule pas de programmes usuels de recherche à base de contracts de recherche, parce qu’il n’est pas financé des taxes ou fonds de recherche. Pourtant, l’Institut reçoit des subventions de recherche de la part des agences gouvernementales, des fondations privées, ainsi que des donations de la part des sociétés, des banques et des institutions. Ces sources de financement nous indiquent en même temps qui contrôle aussi bien les scientifiques que les idées et les théories lancées par ceux-ci. Intervenant ainsi de façon mercantile dans le processus de formation de la recherche scientifique et de guidage des chercheurs, ces derniers seront dociles et souvent inconscients du rôle qu’ils tiennent dans le plan conçu par les financeurs de l’ombre – en dernière instance, dans ce cas, le groupe Bilderberg.
Le Centre pour des Études Stratégiques et Internationales
Center for Strategic and International Studies (CSIS)
Le CSIS est toujours une institution soi disant indépendante, dédiée aux analyses et aux études politiques, étant la seule institution de ce genre qui a des experts résidents dans le monde entier. Bien sûr que le domaine „politique” inclut aussi des aspects liés aux finances et à l’économie, de même que les questions liées à la sécurité internationale. Fondé en 1962 à Washington, le Centre possède à l’heure actuelle environ 250 membres. Il offre des analyses stratégiques et des recommandations aux gouvernements nationaux et aux hommes d’affaires. D’autre part, le CSIS contrôle tout un réseau d’instituts de recherche aux USA, en Union Européenne et en Asie, faisant en sorte que son influence soit totale.
Parmi les organisations occultes, le CSIS est directement contrôlé par Bohemian Grove, la secte satanique élitiste des USA (de même que l’IISS est contrôlé par le groupe Bilderberg). Parmi ses conseillers, nous retrouvons Henry Kissinger (photo) et Zbigniew Brzezinski. Le CSIS a établi, à l’occasion de l’anniversaire de ses 30 ans de fonctionnement, un comité directeur permanent pour les 30 ans qui viennent – dans ce cas le contrôle extérieur et la continuité du pouvoir est évident. Les jeunes hommes de science de 1992, employés des différentes sociétés ou institutions, qui sont réunies sous la direction du CSIS, “vieilliront” dans ces fonctions, assurant la continuité de la stratégie d’instauration du Nouvel Ordre Mondial.
Le CSIS se propose de rendre efficace la politique et l’impact des décisions politiques, et dans ce sens l’Institut offre des conseils aux politiciens, aux hommes d’affaires ou aux sociétes des différents pays. Les décisions politiques qui sont prises sont toujours basées sur une certaine analyse de la situation, qui est commandée à des instituts de recherche du genre du CSIS. Selon la façon dont la situation est présentée et les solutions suggérées, le cours des événements peut être influencé de façon totale.
Le CSIS a une activité soutenue dans le domaine publicitaire et des conférences, organisant environ 800 congrès, rencontres, séminaires et ateliers de travail chaque année. Des milliers d’articles publiés chaque année dans des journaux et des revues, ainsi que des apparitions à la télé des experts du CSIS, s’ajoutent à leurs publications périodiques et à leurs livres.
L’École pour des Études Internationales Avancés
The Paul H. Nitze School of Advanced International Studies (SAIS)
Cette faculté d’Affaires Internationales de Washington DC prépare les étudiants pour des carrières gouvernementales, dans les affaires, dans le journalisme, dans le droit international et les organisations non-lucratives. Fondée en 1943 par Paul Nitze et Christian Herter, SAIS a été intégrée comme département de l’Université Johns Hopkins en 1950. Celui qui a donné le nom à cette Faculté, Paul Nitze (photo), était membre du CRE (Le Conseil des Relations Extérieures – Council of Foreign Relations, CFR) et a occupé des positions importantes au sein du Département d’État jusqu’en 1989, se retirant ensuite comme professeur à SAIS.
Tous les directeurs de programmes d’étude et la plupart des professeurs du cadre de cette Faculté sont des membres du CRE. Pour nommer seulement quelques-uns d’entre eux :
Le doyen de cette faculté est un autre membre du CRE, ex président de la Banque Mondiale, Paul Wolfowitz;
Le bien connu Zbigniew Brzezinski, membre du CRE, mais en même temps “idéologue” de la Commission Trilatérale, enseigne ici la Politique Américaine Extérieure;
Fouad Ajami, membre du CRE; il est Directeur du Programme des Études concernant le Moyen Orient;
A. Doak Barnett, membre du CRE, professeur émérite des Études Chinoises;
Frederick Brown, membre du CRE, membre de l’Institut de Politique Etrangères, il est professeur dans le cadre du Programme d’Études concernant l’Asie de Sud-Est;
Charles Doran, membre du CRE, professeur de Relations Internationales; Directeur du Programme sur la Théorie de la Globalisation et l’Histoire; Directeur du Centre des Études Canadiens;
Isaïah Frank, membre du CRE, professeur d’Économie Internationale;
Francis Fukuyama, membre du CRE, Directeur du Projet de Télécommunications de SAIS, membre de l’Institut de Politiques Externes;
Christian Herter, membre du CRE, professeur de Relations Internationales;
Michael Mandelbaum, membre du CRE, Directeur du Programme de Politique Externe Américaine.
Lisez aussi:
CFR, l’organisation qui contrôle la politique mondiale
Le Groupe Bilderberg – Le Gouvernement mondial secret
Bibliographie :
Conspiracy encyclopedia, the encyclopdia of conspiracy theories, Chamberlain Books, 2005
Trilateral Commission: World Shadow Government http://afgen.com/trilateral.html
The Global Elite: Who are they?
http://www.augustreview.com/index.php?option=com_content&task=view&id=6&Itemid=4
Jan van Helsing: Organizaţiile secrete şi puterea lor în secolul XX, Alma, 1997
http://www.iie.com/
http://www.ias.edu/
http://www.iiss.org/
http://www.csis.org/
http://www.sais-jhu.edu/index.html
yogaesoteric
2007
Also available in: Română