Dix preuves irréfutables que ce sont les services secrets qui ont lancé la campagne visant à discréditer Gregorian Bivolaru dans les médias roumains
Pour comprendre la campagne médiatique contre MISA nous devons en chercher et analyser les sources et les origines
par Mihaela Gheorghiu
Devise: “Les investigations suggèrent de manière convaincante l’implication du SRI (services de renseignements roumain) dans la campagne de stigmatisation contre les membres de MISA au moins à partir de l’année 1992. Nous avons pu documenter les moyens brutaux des officiers de la Securitate contre les pratiquants du yoga avant 1989, devenus après les fondateurs de MISA. Quelqu’un pourrait soutenir que, vu l’entrée des anciens officiers de la Securitate dans le service du SRI ou le maintien des anciens communistes dans le système, nous avons une continuité institutionnelle qui place le début des abus à environs 20 ans”. (note : affirmation faite en 2009 par Gabriel Andreescu dans “La liberté d’être autrement que cela n’est permis” sur la répression du mouvement yoga dans les années 80″. Interview avec Gabriel Andreescu, réalisée par le journaliste Mihai Lisei, publiée dans la revue Tribuna numéro 161 du 16-31 mai 2009)
Il semble presque impossible de comprendre ce qui se cache derrière la campagne médiatique visant à discréditer Gregorian Bivolaru si on analyse de manière ponctuelle cette campagne. Malgré le nombre immense d’articles et d’émissions sur ce sujet, trop peu nombreuses sont les informations concrètes que l’on puisse découvrir dans la presse. Surtout pour ceux qui connaissent Gregorian Bivolaru et qui ont une petite idée sur les activités réelles de l’école de yoga MISA, cette campagne est absurde et incompréhensible car elle n’a rien à voir avec la réalité.
Comment en est-on arrivé à la construction médiatique d’une réalité parallèle dans le cas de MISA et de Gregorian Bivolaru ? Comment est-il possible de médiatiser d’une manière obsessive une image de Gregorian Bivolaru qui n’a rien à faire avec la réalité ? Comment est-il possible pour les mass-medias de publier à la chaîne des articles mensongers qui présentent une image totalement fausse d’une école de yoga et de son mentor malgré les dizaines de milliers de personnes qui contredisent cette vision distordue de la presse ? Est-ce une chose qui se passe tout simplement ? Une situation qui a dégénéré accidentellement au fil des ans ou tout ceci est-il le résultat d’actions précises, élaborées ?
Vu que l’analyse de la campagne actuelle pour discréditer MISA ne fait que soulever encore plus de questions pertinentes, plutôt que d’y répondre, il est impératif de changer de perspective. Plus précisément, en regardant cette campagne dans son ensemble nous avons la possibilité de réaliser ce qui est arrivé, qui tire les ficelles, ce qu’ils visent et comment en est-on arrivé là. Nous pouvons regrouper les éléments et nous faire une image objective si nous analysons la campagne pour discréditer MISA depuis le début des années 1990, immédiatement après la soi-disant révolution de décembre.
Nous allons découvrir que la guerre des images contre MISA a des composantes d’une stratégie planifiée et suivie avec persévérance par des esprits diaboliques qui utilisent les médias pour entretenir une campagne visant à discréditer. Tout est enraciné dans la haine et l’entêtement de la Securitate contre une pratique spirituelle authentique et contre les personnes qui ont refusé de renoncer à leurs idéaux pendant la période communiste.
Brève incursion historique avant la création de MISA. Propagandistes de la Securitate
Pendant le communisme, le mouvement yoga n’a pas été considéré favorablement par la Securitate. Une fois le yoga interdit par la loi, tous les pratiquants ont été surveillés par la Securitate, et en particulier ceux qui étaient instructeurs. Parmi tous les yogis, Gregorian Bivolaru était considéré comme “l’élément subversif” le plus dangereux, “ennemi du régime communiste” et continuellement surveillé, harcelé, interrogé par les organes de la Securitate.
Les temps étaient un peu différents de ce qui se passe maintenant car la répression de la police politique était obscure, cachée. Une grande partie de la terreur et de la force de domination de la Securitate venait de ce mode d’action subversif, du fait que tout était fait secrètement, ce qui leur donnait la possibilité d’exercer un contrôle et des mesures de répression dans l’ombre. En d’autres termes, bien qu’elle ait investi beaucoup de ressources pour essayer d’arrêter la pratique du yoga, la Securitate n’a pas pris le risque de présenter le cas Bivolaru dans la presse pendant le communisme, alors qu’elle contrôlait presque complètement les médias. Il n’y a jamais rien eu de semblable à une campagne publique pour discréditer les yogis, malgré le harcèlement continu et cruel auquel ils étaient soumis.
Mais il y avait alors un élément de propagande intéressant. Un certain Mario Sorin Vasilescu publiait régulièrement des articles dans lesquels il présentait le yoga d’une manière populiste, en mettant en sa défaveur les éléments ésotériques qui donnent sa valeur réelle à ce système millénaire et critiquant avec véhémence la vision traditionnelle yogique. Avant 1989, (ainsi qu’en 1990), Mario Sorin Vasilescu était le seul professeur de yoga en Roumanie à qui les services secrets ne créaient pas de problèmes. Le seul dont les articles paraissaient dans la presse, et pas par hasard, ses articles faisaient de la propagande contre les styles authentiques, traditionnels, d’enseigner et de pratiquer le yoga.
Le chercheur Gabriel Andreescu a découvert dans les archives de la Securitate ce qui se cachait derrière cette “bienveillance” de la presse pour le “yoga de Mario Sorin Vasilescu” et derrière la véhémence avec laquelle Mario Sorin Vasilescu critiquait dans la presse le yoga traditionnel et les écoles de yoga “rivales”. Mario Sorin Vasilescu était payé par la Securitate pour écrire des articles de propagande ! Les missions reçues, les montants et la façon dont “l’agent Mario” a accompli ses tâches montrent clairement que la source de son inspiration éditoriale étaient les ordres de la Securitate !
Quand et comment a commencé la campagne contre l’image de MISA : les informateurs et les officiers de la Securitate
La “relation” des yogis avec leurs tortionnaires de la Securitate est expliquée succinctement par Gabriel Andreescu : “A l’entêtement des adeptes du yoga à poursuivre leurs activités en dépit des actes de répression se rajoute leur confrontation directe avec les agents de la Securitate, ce qui explique leur colère. En décembre 1989, ils vivaient encore dans la frustration d’un combat inachevé. La Securitate a eu du travail avec le groupe de Gregorian Bivolaru pendant sept ans, ce qui en fait le seul exemple de résistance collective prolongée sous le régime de Ceausescu.” [Gabriel Andreescu, ” MISA, la radiographie d’une répression “]
Ce n’est pas un hasard que la première attaque médiatique contre Gregorian Bivolaru soit venue peu de temps après la Révolution, dans un magazine extrémiste fondé par d’anciens officiers de la Securitate en mars 1990 : le magazine Europa. Un éditorial signé par le directeur de la publication, Ilie Neacsu, qui sera plus tard député PSD et PRM, attaquait violemment Gelu Voican Voiculescu, avec comme élément à charge contre lui une prétendue connexion avec Gregorian Bivolaru.
Ce premier article insultant, qui ne visait même pas directement le professeur de yoga, a fait son chemin tout au long de la campagne qui a suivi, bien qu’ils se sont passés plus de 25 ans.
La poursuite d’un “règlement de comptes” ?
Vengeance personnelle ?
Prise de mesures par prudence agressive pour que la répression brutale de la période communiste ne soit pas dévoilée ainsi que le fait qu’ils étaient membres de la police politique ?
Ou simplement les yogis sont tombés au milieu d’un règlement de comptes des intérêts des différents courants des services secrets ?
Nous avons déjà publié sur yogaesoteric un certain nombre de révélations importantes à propos de Gelu Voican Voiculescu. Il est certain que Gregorian Bivolaru a souffert à cause de celui-ci sous le communisme et à immédiatement répondu à l’article d’Europa, demandant de ne pas être associé à ce personnage néfaste.
Gregorian Bivolaru n’avait aucun moyen de savoir à l’époque que Voican Voiculescu a été parmi les informateurs de la Securitate. Mais il avait été invité par Gelu Voican Voiculescu à rejoindre la franc-maçonnerie et ultérieurement a été interrogé brutalement pour donner des informations sur les activités de celui-ci. Gregorian Bivolaru n’a pas donné d’informations sur Gelu Voican Voiculescu lors de ces interrogatoires brutaux mais celui-ci donnait fréquemment des notes informatives sur lui pour “être bien vu” par les officiers de la Securitate.
Plus tard, ce même obscur personnage impliqué dans les jeux de pouvoir des services secrets dans les années 1990, Gelu Voican Voiculescu, n’a manqué aucune occasion pour faire de fausses déclarations au sujet de Gregorian Bivolaru aux médias.
La première campagne : les gens, les journaux et les documents de la Securitate
Le succès stupéfiant de l’École de Yoga fondée par MISA en 1990 a suscité des réactions prudentes d’abord, puis anxieuses et ensuite hostiles d’une certaine partie des autorités de l’État fortement imprégnée dans les années 1990 par la mentalité de la Securitate.
Le fait qu’il y avait des dizaines de milliers de pratiquants du yoga seulement deux ans après son retour dans la légalité a attiré l’attention des services secrets, ces personnes qui étaient auparavant des employés de la Securitate et connaissaient la force et la dignité du petit groupe des yogis avant 1989, ont fait une véritable fixation sur le groupe des yogis qui grandissait chaque jour et s’estimait autour de 30.000 pratiquants, un danger pour la nation ! Pourquoi ? Parce qu’ils ne pouvaient les contrôler et les manipuler même quand ils n’étaient que quelques dizaines. Ils ne pouvaient même pas les effrayer ou les intimider.
Les premières campagnes de presse contre Gregorian Bivolaru et MISA ont eu lieu en 1992-1993, dans les journaux et les magazines qui étaient bien connus à l’époque pour être financé par la Securitate. Parmi eux, les plus notoires sont Cuvantul (la Parole) et Romania Mare (Roumanie grande), mais aussi Baricada (la Barricade) et Academia Cațavencu (L’Academie Catavencu).
Dans Cuvântul , Zlǎtescu Andrei, un jeune journaliste avec des aspirations philosophiques, mais complètement ignorants en ce qui concerne les traditions orientales, lance une série d’articles très acides contre Gregorian Bivolaru. Ces articles sont particulièrement mal écrits, y compris des fautes de grammaire, des idées incohérentes et un langage des banlieues, ce qui rend presque incompréhensible l’espace éditorial qui leur fut accordé. Si dans un premier temps Zlǎtescu faisait allusions aux idées il a rapidement renoncé à toute subtilité et est passé à une attaque directe contre la personne de Gregorian Bivolaru avec des titres comme “Gregorian Bivolaru, a un cobra dans son pantalon” (écrit exactement comme cela avec virgule entre le sujet et le verbe).
Dans ses articles Zlǎtescu sort comme un lapin d’un chapeau quelques informations sur les condamnations et les enquêtes de Gregorian Bivolaru dans la période communiste, mais tout est interprété de manière grotesque avec des détails inventés. Mais il y a des références à des perquisitions réelles, ce qui soulèvent la question suivante : “D’où viennent ces informations ?” Sans doute ont-elles été mise à sa disposition par d’anciens collaborateurs de la Securitate qui s’occupaient du cas Bivolaru. Ou peut-être connaissait-il ces histoires de son père, lui-même général de la Securitate.
Romania Mare mène aussi dans cette période une campagne médiatique presque démente contre Gregorian Bivolaru et les cours de yoga dont le succès allait croissant. Dans Romania Mare, on retrouve le discours violent et extrémiste de Corneliu Vadim Tudor et des pratiques notoires de la Securitate. Ils publient d’abord anonymement de prétendues lettres de lecteurs qui calomnient de manière hallucinante, sans preuves, l’école de yoga et son mentor. Mais en plus, Romania Mare se permet de publier des extraits des déclarations à partir du fichier de Gregorian Bivolaru à la Securitate.
La presse officielle de l’époque ne pouvait pas avoir accès aux dossiers de la Securitate ! Étant donné qu’aucun journaliste n’a pris la peine d’analyser le cas Bivolaru et qu’il n’y avait aucun moyen d’atteindre ces documents, il semble tout à fait évident que les agents de la Securitate ont donné certains documents du dossier à la presse, y compris ceux qu’ils ont fabriqués pour impliquer Gregorian Bivolaru dans des délits de droit commun.
Gabriel Andreescu, qui a étudié le dossier de Gregorian Bivolaru dans les archives CNSAS (Consiliul Național pentru Studierea Arhivelor Securității-conseil national pour l’etudes des archives de la securitate) a signalé que le dossier n’avait jamais été consulté par un journaliste. Tous ces documents parvenus à la presse montrent que ce fut une campagne orchestrée par les anciens tortionnaires du régime.
“Tous les détails précédents [dans le cadre des documents respectifs] soutiennent l’hypothèse que les anciens officiers de la Securitate étaient derrière les informations arrivées à la presse à travers les publications Romania Mare et Academia Caţavencu. Il est surprenant que les journalistes de l’Académie Caţavencu se soient appropriés l’opinion des institutions répressives de ces années-là, en se solidarisant de manière implicite avec les actions punitives de l’ancienne Securitate, y compris l’utilisation de la psychiatrie à des fins de police.
Si on pouvait s’attendre à cette mentalité de la part de journalistes de l’hebdomadaire de Vadim Tudor asservis aux anciens agents de la Securitate, elle n’était conforme en aucune façon à la philosophie politique de l’hebdomadaire satirique [Academia Caţavencu (ndt)]. Depuis 1993, même les journalistes travaillant dans les médias considérés comme honorables ont renoncé à traiter le cas Gregorian Bivolaru et MISA en respectant les standards déontologiques” [Gabriel Andreescu – Répression du mouvement du Yoga dans les années 80].
Le résultat des campagnes médiatiques : Gregorian Bivolaru, un dissident du régime communiste, condamné par la Securitate pour des raisons politiques, enfermé de manière abusive et injuste par cette Securitate est présenté dans la presse postrévolutionnaire comme un “délinquant récidiviste”. La façon dont les médias et la société roumaine ont avalé cette présentation, qui indique également un hallucinant renversement des valeurs, montre l’immaturité de la démocratie roumaine et le manque d’éducation de la population et des institutions de l’État.
Campagnes à grande échelle : les informateurs de la Securitate et les officiers du SRI
En 1995, 1996 et 1997 ont été réalisées des campagnes médiatiques à grande échelle dans diverses publications telles que Jurnalul Național, Ziua, Romania Libera, Evenimentul Zilei et Libertatea. L’espace ne nous permet pas de les analyser toutes, de sorte que nous allons souligner simplement la preuve de l’implication des services de renseignement. A l’époque, avaient déjà été publié, avec beaucoup de bruits, divers documents de la Securitate concernant Gregorian Bivolaru, y compris ceux contrefaits qui voulaient (sans succès) l’impliquer dans des infractions de droit commun.
La presse avait publié également des photos personnelles de yogis, confisqués par la SRI, utilisées ensuite de manière obsessive dans la presse, tels que des photos noir et blanc prises à la mer, à la plage, mais aussi d’autres images de Gregorian Bivolaru. Parmi celles-ci, on trouve quelques photos truquées qui voulaient mettre en scène le crime de “sexe de groupe” même si ces photos truquées ne représentent en rien des “actes sexuels de groupe”. Ce genre de photos ou d’autres images de femmes nues (provenant d’autres sources) ont été obsessionnellement publiées en association avec des articles sur Gregorian Bivolaru et MISA. On tissait déjà comme stratégie prédominante des allégations de nature sexuelle.
Un rôle “moteur” dans ces années-là était joué par la publication Ziua, dont le directeur de l’époque, Sorin Rosca Stanescu, a invité Gregorian Bivolaru, comme Gelu Voican Voiculescu auparavant, à entrer dans la maçonnerie. Encore une fois, Gregorian Bivolaru a refusé.
Sorin Rosca Stanescu est non seulement un franc-maçon, mais aussi colonel du SRI. Sous sa direction, seulement durant les trois premiers mois de 1995, le journal Ziua a publié plus de 30 articles gigantesques dans une campagne de violence et de véhémence inégalée contre les pratiquants du yoga en général et en particulier contre le mentor de MISA. Le “talent” des journalistes du journal Ziua pour publier chaque jour sur ce sujet (des articles d’une ou deux pages) n’est néanmoins démontré ni par leur qualité ni par la moindre preuve. Mais de toute évidence, il prouve que c’est une attaque stratégique, concerté qui ciblait explicitement la destruction de l’école de yoga.
Nous analyserons les autres campagnes dans d’autres articles nous mettrons en évidence les liens suspects des auteurs avec les services secrets. Donnons un seul exemple : dans Libertatea, il y avait un auteur prolifique Valentin Zaschievici récemment dénoncé comme informateur du SRI. En 1995, il a écrit des articles pleins de venin, inspirés par la Securitate, à l’adresse de Gregorian Bivolaru.
Tous les journaux critiquant Gregorian Bivolaru (plus précisément salissant son nom et sa réputation) ont été solidaires sur un autre point : aucun ne lui a accordé le moindre droit de répondre. Bien qu’ils n’aient pas un espace éditorial pour le point de vue des yogis calomniés, tous ces journaux ont accordé un espace éditorial à un autre personnage que vous connaissez déjà, Mario Sorin Vasilescu. Personnage clé de la propagande de la Securitate contre Gregorian Bivolaru, payé pour écrire contre la pratique du yoga traditionnel, Mario Sorin Vasilescu poursuit son œuvre prolifique et disciplinée dans la ligne tracée par les services de renseignement.
Paraphrasant Gabriel Andreescu, qui a écrit que depuis 1993, toute la presse en Roumanie a renoncé à traiter le cas MISA selon la déontologie du journalisme, on peut dire que depuis 1995, les médias en Roumanie ont complètement perdu le contact avec la réalité concernant le phénomène MISA.
La presse avait déjà construit cette réalité parallèle, déformée et aberrante à propos de MISA et Gregorian Bivolaru, et même les journalistes les plus respectés et intelligents ont cessé de se poser la moindre question sur MISA. La vérité a été complètement brouillée par les mensonges des campagnes médiatiques pour discréditer le mouvement du yoga. Il a fallu que les abus concernant MISA et Gregorian Bivolaru montent en violence et la participation d’autorités de l’État au plus haut niveau, pour que certains journalistes recommencent à se questionner sur ce cas.
En résumé, voici les dix preuves irréfutables que ce sont les services secrets qui ont lancés la campagne visant à discréditer Gregorian Bivolaru dans les médias roumains :
Preuve 1. Mario Sorin Vasilescu a été payé par la Securitate pour écrire des articles de propagande contre la pratique du yoga traditionnel depuis les années 1980.
Preuve 2. La première attaque contre Gregorian Bivolaru est un article publié dans Europa, un magazine fondé par des officiers de la Securitate en 1990.
Preuve 3. La participation de Gelu Voican Voiculescu dans des attaques dans la presse à l’adresse de Gregorian Bivolaru dans les années 1990 indiquent une connexion avec les services secrets d’après décembre 1989.
Preuve 4. Les articles publiés dans Cuvântul en 1992, écrit par le fils d’un général de la Sécurité, contiennent des informations, qui n’étaient pas publiques jusque-là (l’adresse de Gregorian Bivolaru comprise), sur les enquêtes de la Sécurité.
Preuve 5. La campagne de România Mare de 1993 est conçue conformément à toutes les “règles” de la discréditation de la période communiste : lettres anonymes, la stigmatisation publique, de faux témoignages. Ajoutez à cela le discours nationaliste-populiste de Corneliu Vadim Tudor.
Preuve 6. Publication des documents du dossier de Gregorian Bivolaru de la Securitate dans la presse des années 1990, dans les journaux et magazines contrôlés par le SRI, alors que le dossier n’a été examiné par aucun journaliste.
Preuve 7. Les publications créent des scénarios par lesquelles la Securitate tentait d’attribuer à Gregorian Bivolaru des délits de droit commun et il n’y en a aucunes qui mette en évidence le fait que, étant surveillé par la Securitate pendant la période communiste Gregorian Bivolaru devrait être considéré comme dissident et héro et non comme délinquant !
Preuve 8. Les campagnes de presse du journal Ziua, sous la direction de Sorin Rosca Stanescu, colonel du SRI, et l’espace éditorial incroyablement grand pour les articles qui discréditaient MISA. Ces articles constituent une campagne subversive visant à démanteler l’école de yoga.
Preuve 9. Les articles de Libertatea de l’informateur du SRI Valentin Zaschievici contiennent des photos personnelles confisquées aux yogis par la Sécurité intérieure.
Preuve 10. Mario Sorin Vasilescu, qui peut être considéré comme le précurseur de la campagne anti-yoga pendant l’époque communiste, a joué un rôle très important à divers stades de la campagne anti-MISA après 1990 sur la même ligne tracée par la Securitate des années 1980.
yogaesoteric
16 mars 2016