Émeutes liées aux violences raciales aux États-Unis et tactiques de guerre insurrectionnelle de l’État Profond


Les images de la mort de George Floyd, assassiné par l’agent Derek Chauvin ont fait, depuis Minneapolis, le tour du monde. Cet afro-américain, interpellé pour avoir utilisé un faux billet de 20$, fut peut-être tué en rapport avec un trafic de contrefaçon.

D’après l’autopsie de George Floyd, pratiquée, de manière très improbable, par le docteur Michael Baden, lequel se trouve être également celui qui autopsia les corps de John Fitzgerald Kennedy, de Martin Luther King Jr, et de Jeffrey Epstein (soit autant de meurtres sur lesquels l’ombre de l’État Profond plane), Floyd ne mourut pas d’asphyxie après que Chauvin se soit agenouillé sur sa gorge afin de le maîtriser, mais des suites d’une maladie de l’artère coronarienne et d’hypertension cardiaque, et probablement d’ingestion de produit toxique. Il n’empêche que la violence de la police n’aida en rien sa pathologie. Cependant, certaines personnes parmi la population, croyant à un meurtre, qui plus est raciste après que Chauvin fut soupçonné de suprémacisme blanc (et de soutien à Trump) suite à la parution d’une photo montrant un homme lui ressemblant avec une casquette disant « Make Whites Great Again » sur les réseaux sociaux, protestèrent dans les rues, vraisemblablement aux côtés d’agitateurs tels que des organisations d’extrême-gauche de type Antifa, comme les qualifia William Barr, faisant beaucoup de dégâts matériel et physique. Il fut, trop tard, affirmé que le suprémaciste blanc à la casquette n’était pas Chauvin, mais des émeutes liées aux violences raciales avaient déjà éclaté à Minneapolis puis dans plusieurs métropoles américaines.

Lors des manifestations, les violences policières des Blancs sur les Noirs sont dénoncées. Il est toutefois important de noter que, contrairement à ce que le récit médiatique prétend régulièrement, comme afin de raviver un climat de division nationale présenté comme historiquement indélébile suite à l’esclavage, les violences raciales se pratiquent très majoritairement depuis les couches sociales les plus défavorisées à destination des plus aisées, et par conséquent l’agression d’un afro-américain sur un américain de type caucasien est statistiquement dix fois plus probable que l’inverse, comme le révèle le Bureau of Justice Statistics du Ministère de la Justice. Également, contrairement au récit des médias qui l’affublent régulièrement de racisme, Trump fait beaucoup pour la communauté afro-américaine. Lui-même s’en défendait sur Twitter :
« Mon gouvernement a fait plus pour la communauté noire que n’importe quel président depuis Abraham Lincoln. Passé des zones d’opportunité avec @SenatorTimScott, garanti le financement de HBCU, School Choice, adopté la réforme de la justice pénale, le taux de chômage, de pauvreté et de criminalité des Noirs le plus bas de l’histoire… ET LE MEILLEUR EST À VENIR ! »

Dans les faits, le chômage, ainsi que la criminalité, ont effectivement atteint des taux exceptionnellement bas, chez les afro-américains, sous Trump, et ses initiatives, telles que les zones d’opportunités, visant particulièrement l’emploi des minorités, le programme School Choice, facilitant le choix de l’école d’études supérieures pour toutes les familles dont les plus démunies, le décret présidentiel sur le financement des lycées et universités dits « historiquement noirs », et le First Step Act, étendant les opportunités de réhabilitation des repris de justice, plébiscité à l’unanimité par Démocrates et Républicains, n’y sont certainement pas pour rien.

Trump a également dénoncé la politique d’Obama, coûtant extrêmement cher au contribuable américain sans le moindre résultat, qui le vît verser 1,8 milliards de dollars au maire afro-américain Démocrate de la ville de Baltimore, Elijah Cummings, pour que cette rondelette somme, et bien d’autres aides auparavant, terminent, selon lui, dans les poches du membre de Congrès corrompu aujourd’hui décédé, et non à la population majoritairement noire de la ville, toujours aussi misérable, à laquelle elle aurait du être destinée.

A la lecture de ces éléments, les mots de l’ex-joueur de football américain noir Jack Brewer, désignant Trump comme le « premier président noir », font sens.

QAnon (ou Q) publiait un message le 31 mai 2020, reprenant une image postée le 10 mars 2018 sur laquelle les fortes similitudes du symbole des Antifas, qu’il qualifiait d’aile paramilitaire du Parti Démocrate, avec celui de l’Antifascitishe Aktion, l’aile paramilitaire du parti Communiste allemand de 1933, étaient mises en avant, disant :
« Anti-américanisme ?
Terrorisme national ?
Organisé ?
Fascistes ?
Extrémiste (s) radicaux ?
Violents ?
Action présidentielle à venir.
Action à venir du FBI_Ministère de la Justice concernant la Sécurité intérieure.
Les enquêtes peuvent conduire à des cibles de « soutien » domestiques comme étrangers.
Q »

Q avait déjà auparavant mis en garde les membres de sa communauté contre les Antifas, leur demandant rhétoriquement pourquoi, selon eux, cette organisation fut créée grâce au financement du « philanthrope » mondialiste George Soros à la suite de la victoire de Trump en 2016 :
« […] Pourquoi, après l’élection de 2016, les Démocrates et le corps des médias ont-ils déclenché un blitz de division [coordonné et planifié] destiné à créer des mensonges concernant l’illégitimité des élections, l’assassinat de [Trump] par le biais du sexisme, du racisme, de tout autre “-isme” ?
Élections pré / post 2016 ?
Pourquoi des organisations terroristes [masquées] violentes telles qu’Antifa ont-elles été immédiatement créées / financées ?
Pourquoi ces organisations ont-elles été mandatées pour l’intimidation / la fermeture immédiate de tout rassemblement et / ou événement pro-[Trump] ?
Pourquoi des marches ont-elles été immédiatement organisées pour contrer et faire taire les rassemblements et / ou événements pro-[Trump] ?
Pourquoi des marches ont-elles été immédiatement organisées pour diviser les gens derrière le sexe / le genre, la race, les [-ismes] ?
Lorsque vous contrôlez les leviers de diffusion des informations, vous contrôlez le récit.
Contrôle du récit = pouvoir
Quand tu es aveugle, que vois-tu?
Ils veulent que vous soyez divisés.
Divisés par la religion.
Divisés par le genre.
Divisés par l’appartenance politique.
Divisés par classes.
Lorsque vous êtes divisés, en colère et contrôlés, vous ciblez ceux qui sont “différents” de vous, pas les [contrôleurs] responsables.
Divisés, vous êtes faibles.[…]
Q »

Également, dans le post 489 du 7 janvier 2018, Q suggérait que le même magnat du Parti Démocrate, George Soros, finançait l’organisation Antifa, mais que l’argent provenait cependant des contribuables américains : « […] Le contribuable américain finance ces-mêmes personnes que nous sommes engagés à faire tomber. Caisses noires de partout. Vous croyez vraiment que George Soros paye Antifa de sa propre poche ? »

Le Capital Research Center affirme en effet que l’organisation Antifa est financée par Soros. S’attaquer aux Antifa, comme le suggérait QAnon en parlant d’actions du président contre les Antifa (« Action du président à venir. »), dont Trump parla le jour-même sur son compte Twitter en affirmant que les États-Unis allaient déclarer Antifa comme une organisation terroriste, ce qui fut officiellement fait le lendemain par les agences de renseignements américaines (rendant encore une fois plus manifeste la proximité entre Q et Trump) signifie donc s’attaquer à Soros, et avec lui, aux institutions mondialistes.

William Barr parlait de tactiques semblables à celles des Antifas utilisées par les « casseurs » des métropoles américaines. QAnon a éclairé ses lecteurs plusieurs fois sur ce que sont ces tactiques, qu’il qualifie d’insurrectionnelles :
https://2009-2017.state.gov/documents/organization/119629.pdf

« L’insurrection est l’utilisation organisée de la subversion et de la violence pour s’emparer, annuler ou contester le contrôle politique d’une région.
La présidence de Barack Hussein Obama a commencé à midi HNE le 20 janvier 2009, lorsque Barack Obama a été inauguré en tant que 44e président des États-Unis.
Quel pays était le véritable objectif visé ?
Q »

Le document officiel publié par le gouvernement Obama affichait les objectifs de celui-ci en matière de contre-insurrection dans des pays comme l’Afghanistan ou l’Irak. QAnon sous-entend que ce qui a été présenté comme une tactique de maintien de l’ordre dans les pays où les États-Unis intervenaient militairement sous Obama était également une tactique visant à raffermir son pouvoir en matière de politique intérieure sur le sol américain jusque lors de la campagne présidentielle de 2016, et que ces objectifs entrèrent en vigueur dès la prise de pouvoir d’Obama et jusqu’à 2017 (dates sur le document). La notion d’insurrection sera de nombreuses fois explicitée par Q grâce à ce même document en vigueur sous Obama :

« [L’insurrection est l’utilisation organisée de la subversion et de la violence pour s’emparer, annuler ou contester le contrôle politique d’une région. En tant que tel, il s’agit principalement d’une lutte politique, dans laquelle les deux parties utilisent la force armée pour créer un espace pour que leurs activités politiques, économiques et d’influence soient efficaces. L’insurrection n’est pas toujours dirigée par un seul groupe avec une structure de commandement centralisée de style militaire, mais peut impliquer une matrice complexe d’acteurs différents ayant des objectifs divers, vaguement connectés dans des réseaux dynamiques et non hiérarchiques. Pour réussir, les insurrections nécessitent un leadership charismatique, des sympathisants, des recrues, des fournitures, des refuges et du financement (souvent issus d’activités illicites). Ils n’ont besoin que du soutien actif de quelques individus habilitants, mais l’acquiescement passif d’une grande partie de la population contestée donnera une plus grande probabilité de succès. Ceci est mieux réalisé lorsque la cause politique de l’insurrection a un fort attrait, manipulant l’identité religieuse, tribale ou locale pour exploiter les griefs ou les besoins communs de la société. Les insurgés cherchent à prendre le contrôle des populations grâce à une combinaison de persuasion, de subversion et de coercition tout en utilisant des tactiques de guérilla pour compenser les forces des forces de sécurité gouvernementales. Leur intention est généralement de prolonger la lutte, d’épuiser le gouvernement et de gagner un soutien populaire suffisant pour forcer la capitulation ou les accommodements politiques. Par conséquent, les insurrections évoluent à travers une série d’étapes, bien que la progression et les résultats soient différents dans presque tous les cas.] »

Il s’agissait donc de fixer des objectifs, en matière de politique insurrectionnelle, à placer derrière des causes civiques à large soutien, à l’instar de l’ethnie et du genre, portées par des leaders charismatiques faisant appel à une large base de soutien populaire, et à des recrues, et bénéficiant de zones de non-droit où commettre des crimes. L’approbation tacite au regard de la passivité du reste de la population leur donnerait plus de crédit et de chances de réussir.

À la suite de la mort de George Floyd et des émeutes dans plusieurs villes américaines, QAnon fit à nouveau référence à ce document et ajouta : « […] La contre-insurrection peut être définie comme “des efforts civils et militaires compréhensifs déployés pour vaincre et contenir l’insurrection simultanément et s’attaquer à ses causes profondes”. Q ».

D’après les rapprochements effectués par QAnon dans ces messages, les événements de Minneapolis, s’étendant à de nombreuses villes américaines, feraient donc partie d’une tactique d’insurrection utilisée par l’État Profond afin de déstabiliser le gouvernement Trump.

Ces villes étaient d’ailleurs souvent les mêmes que celles qui tentaient de prolonger le confinement dû au coronavirus, soit des villes aux maires Démocrates ou se trouvant dans des états Démocrates, à l’image de New York et de Chicago, comme l’observait Q (« Emplacement(s) [villes] en perte de contrôle? […] Coordination de groupes ” organisés ” [et financés] dans des villes ” refuges ” contrôlées par les Démocrates à travers les États-Unis [pré-connaissance des groupes] ? »). Le membre de Congrès Républicain Burgess Owens résuma la situation ainsi au micro de Fox News, et Q commentait « Très bon résumé. Q » :

« Ce à quoi nous sommes confrontés, c’est le marxisme […] et nous voyons le vrai mal de cela. […] Nous trouvons cela dans la plupart de ces États Démocrates, où les gouverneurs qui ont non seulement fermé des entreprises au cours des trois derniers mois, ne les ouvriront pas, et puis vous avez ces maires qui autorisent ces personnes à entrer et détruire ces entreprises. […] J’ai hâte que le président considère ces gens comme des terroristes parce que c’est vraiment ce qu’ils sont. »

Les réactions de certains maires ou gouverneurs semblaient en effet trahir une satisfaction de voir les rues s’embraser et la situation échapper au contrôle des forces de l’ordre. Le gouverneur Démocrate Cuomo, de New York, dit :
« Le président prend chaque situation et la met sous son angle de relations publiques. Il veut parler du pillage parce qu’il ne veut pas parler du meurtre de M. Floyd. Il ne veut pas en parler. Et il ne veut pas vraiment parler de racisme et de discrimination, il veut donc parler de pillage. Et sa réponse est toujours la même. Dominez, dominez, utilisez l’armée pour dominer. Ce n’est pas ce dont cette nation a besoin. En fait, ces manifestants avancent un argument légitime et incontestable. Comment tuez-vous M. Floyd avec les caméras vidéo en marche ? Comment tu fais ça ? Et c’est qui nous sommes ? Et comment pouvons-nous nous améliorer ? C’est un problème historique de racisme et de discrimination et d’inégalité et d’injustice et ils veulent que ce pays soit meilleur, et le pays devrait être meilleur. Mais plutôt que de traiter de la vérité, M. Trump veut créer sa propre vérité, que ce sont de mauvaises personnes, des pillards et des voyous, et ils doivent être réprimés. Mais le peuple américain a vu la vidéo. Ce n’étaient pas des voyous et des pillards. Ce sont des jeunes qui ont encore l’idéalisme et qui veulent améliorer cette nation. Et c’est un bon instinct, et il faut l’encourager. »

Les manifestants seraient donc à encourager selon Cuomo. Les leaders Démocrates, traitant au passage Trump de raciste sans le moindre motif, ce qui n’a pas vocation à apaiser les tensions, lui reprochent également d’inciter la violence, soit précisément ce que Cuomo faisait en « encourageant » les protestations. Ces remarques relevaient d’une tactique visant à diviser le peuple, alors que Q parlait lui de la nécessité de rester unis face à cette crise : « La communauté utilisée comme des marionnettes ? Bienvenue au Parti Démocrate. L’UNITÉ CRÉE LA PAIX. L’UNITÉ C’EST L’HUMANITÉ. Q », et voyait clair dans leur jeu.

De nombreux observateurs considéraient que la police avait reçu pour ordre de ne pas faire son travail, avec pour excuse la volonté de ne pas envenimer les choses, alors que c’est exactement ce qui laissa libre cours aux débordements, inspirant le commentaire de « zones de non-droit » à Q, inspiré par le document officiel de l’ère Obama vu plus haut. C’est ce que Q suggérait également en diffusant des vidéos amateurs de manifestants taguant des vitrines de magasin sous le regard d’officiers de police restant les bras croisés (« https://twitter.com/michael08930353/status/1267494617349578765 La police recevant l’ordre de ne pas intervenir par des maires et gouverneurs Démocrates ? Des zones d’immunité pour les Antifas [coordonnés] ? Q »). Q posait des questions rhétoriques visant à savoir si des zones d’immunité avaient été prévues pour les Antifas par des maires ou gouverneurs Démocrates. Il publiait également un lien vers le compte Twitter de l’avocat et animateur de radio Mark Levin, qui affirmait :
« Il y a en ce moment une insurrection. Anarchie. Les gouverneurs doivent envoyer la garde nationale. Le président doit maintenant établir le prédicat juridique pour l’envoi éventuel de l’armée régulière. »

Tous les dirigeants d’Antifa doivent être neutralisés dès que possible. Les citoyens de ces communautés sont terrorisés par des foules violentes. C’est aussi maintenant un problème de sécurité nationale.

Les sources concluant à des stratégies insurrectionnelles sont donc nombreuses dans les événements survenus après la mort de Floyd. Quant à leur commanditaire, George Soros était encore une fois désigné par QAnon, qui publiait un message avec cette citation qu’il lui attribuait : « La destruction de l’Amérique sera mon plus grand accomplissement ». Cette destruction, qui a commencé il y a bien longtemps, notamment avec l’aide d’Hillary Clinton comme Q le rappelait, par les institutions américaines et finit dans les rues, est bien enclenchée.

La classification de l’organisation Antifa, considérée comme le bras armé des insurgés par le pouvoir et les médias conservateurs, parmi les organisations terroristes, ferait donc partie, au même titre que le déploiement de la Garde Nationale décidée par Trump dans vingt-trois villes américaines et la menace d’avoir recours à l’armée, d’une stratégie de contre-insurrection comme définie ci-dessus. N’oublions pas que Trump dispose d’une forte proximité avec l’armée, comme par exemple avec le général Flynn, qui dénonça la stratégie insurrectionnelle du Parti Démocrate lors de la campagne de 2016.

L’attention du FBI et du Ministère de la Justice avaient déjà été attirées sur les activités des Antifas par le membre de Congrès pour le 3ème district de l’Indiana, le Républicain Jim Banks, dans une lettre ouverte au directeur du FBI Christopher Wray en août 2019, notamment suite aux événements qui virent à Portland l’agression du journaliste Andy Ngo par des Antifas deux mois avant, et à l’explosion d’une bombe lancée par un Antifa abattu par les forces de l’ordre (présenté comme un martyre par l’organisation) à Tacoma en juillet en 2019.

En juillet 2019, le membre de Congrès indépendant Fitzpatrick écrivait au Ministre de la Justice William Barr afin de demander lui aussi la classification de l’organisation Antifa parmi les menaces terroristes. Les Républicains Ted Cruz et Bill Cassidy tentèrent de passer une résolution au Congrès dans cet objectif à cette même période.

De plus, il n’est pas clair si les stratégies d’insurrection dont il est question ici ont été l’objet d’une mise en scène dès l’origine de ceux-ci : en effet, de nombreux éléments troublants ont éveillé les soupçons d’observateurs, parmi la communauté de QAnon notamment, quant à l’authenticité du meurtre de Floyd. Tout d’abord, le fait que Derek Chauvin et George Floyd aient travaillé ensemble pendant plus de dix-sept ans dans l’établissement El Nuovo Rodeo Club suggère que les deux hommes se connaissaient avant les évènements. Y avait-il un différend entre eux depuis longtemps ? Il est également à noter que l’épouse de Chauvin demanda le divorce dès la mise sous écrou de celui-ci. S’était-il rendu coupable d’autres violences qui libérèrent la parole et motivèrent le choix de celle-ci ? Enfin, Q attirait notre attention sur le fait que les tactiques insurrectionnelles de protestation posaient elles aussi des questions quant à leur authenticité : en effet, il postait un lien vers tweet d’une vidéo amateur montrant l’interpellation par une manifestante afro-américaine pacifiste de deux blanches taguant sur des vitrines de commerces des slogans en faveur de l’organisation de défense des droits des Afro-américains Black Lives Matter, organisation également financée par George Soros. « Toutes les forces sont déployées », comme Q avait déjà commenté.

De même, QAnon postait le 1er juin 2020 un court message (« https://twitter.com/JaValle/status/1267250753422241792 Voyez-vous ce qui se passe ? Q », lequel nous renvoyait à un compte Twitter publiant une vidéo amateur d’une afro-américaine houspillant le chauffeur masqué d’une Mercedes remplie de briques qui venait d’en déposer une palette dans une rue de Los Angeles. Sur Twitter, @ElyseCane, dont le compte fut suspendu le lendemain, mena l’enquête et conclut que les briques provenaient de l’ACME Brick Company, société appartenant à Berkshire Hathaway Inc., dont Bill Gates venait de quitter le comité directeur en mars 2020, et le Marmon Group de Jay Robert Pritzker, gouverneur Démocrate de l’Illinois. Il était donc suggéré que des briques étaient gracieusement fournies aux Antifas et autres casseurs par de généreux philanthropes.

Toutefois, les tactiques d’insurrection portant clairement l’empreinte de Soros et autres mondialistes, les populations ne manquaient pas d’être dupées par ces organisations. En effet, s’il paraît normal que la plupart des américains soutiennent les manifestations contre les violences policières, le lien avec des protestations anti-Trump est plus obscur. Il ne s’agit pas ici de dire que toute opposition à Trump est à rejeter, mais plutôt que toute opposition inauthentique et malsaine du type de celle manufacturée par les mondialistes anti-patriotiques entrave non seulement sa présidence, mais également l’unité du peuple américain.

Cependant, alors que les émeutes atteignent Washington DC et la Maison Blanche, la mairie Démocrate refuse l’aide de la police et de l’armée, affichant clairement son soutien à Black Lives Matter. Trump a les sondages pour lui sur le fait de faire intervenir l’armée pour suppléer la police dans les grandes métropoles touchées par les émeutes, qui font beaucoup de casse matérielle et parfois des victimes. Cette initiative est toutefois dénoncée comme une nouvelle forme d’autoritarisme, notamment de la part de généraux qui étaient, encore il y a peu, proches de lui, à l’instar de Jim Mattis.

Une guerre civile semble donc se préparer. Mais soyez rassurés, QAnon a annoncé depuis le début de son opération, en novembre 2017, qu’il en serait ainsi.

yogaesoteric
23 juin 2020

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