Est-il possible de réaliser un rapprochement fructueux entre la science et la tradition millénaire de la sagesse ?

La quatrième partie de l’étude ample et excitante, en quatre parties, sur le processus mystérieux de l’illumination spirituelle

Dans la troisième partie de cette étude nous avons analysé les différents aspects du diagnostic concernant le transpersonnel et on a pu ainsi voir comment on peut comprendre ce qui est vraiment transpersonnel à travers l’analyse des témoignages des êtres humains illuminés du point de vue spirituel. Lisez ici la troisième partie de cette étude…

Dans la quatrième partie de cette étude nous allons examiner dans quelles conditions pourront finalement se rencontrer la Science et la Tradition millénaire de la sagesse et ce passage en revue nous permettra en même temps de réaliser une analyse critique liée à la possibilité de la transdisciplinarité autour du phénomène de l’illumination spirituelle.

Après l’apparition de la psychologie transpersonnelle, des controverses sérieuses n’ont pas été remarquées durant une période prolongée, parce que les chercheurs dans ce domaine se sont contentés de décrire les faits, de les analyser et de spéculer en abondance autour d’eux. La plupart des chercheurs s’inspiraient et s’inspirent encore des sciences soi-disant “humaines”. Avec l’entrée en scène des physicienssont apparues les premières questions liées à la possibilité de la contribution des sciences “exactes”. Un grand enthousiasme a été provoqué, en ce sens, dans les milieux transpersonnels, par l’ouvrage LE SHAN, qui prouve que certains observateurs impartiaux confondaient facilement les témoignages des yogis et de certains mystiques à ceux de certains physiciens de génie, si on ignorait leur provenance. Le premier livre de FRITJOF CAPRA – “TAO DE LA PHYSIQUE” – est vite devenu un best-seller aux USA. L’approche géniale que celui-ci a réalisé entre les données de la physique quantique et celles qui nous sont offertes par les grandes traditions spirituelles orientales – basées sur certaines expériences spirituelles personnelles – a produit un choc dans les milieux scientifiques américains. Ces deux ouvrages ont encouragé sans doute les approches qui ont été faites par DAVID BOHM, un ami d’Einstein et par le neurophysiologiste KARL PRIBRAM entre le phénomène holographique, d’une part et les systèmes du cerveau et ceux de l’univers (MACROCOSME), d’autre part. La théorie holograhpique du cerveau et la théorie holonomique de l’univers ont suscité à leur tour des extrapolations transpersonnelles. En France on a parlé in extenso de la soi disant “GNOSE DE PRINCETON”, et le savant français Jean Emile Charon n’a pas hésité à situer l’esprit à l’intérieur de l’électron, se basant sur la théorie de la relativité complexe. Ses livres sont également devenus des best-sellers.

Une réaction naturelle aux extrapolations trop hâtives

En vertu du processus presque implacable de la dialectique du mental, la thèse de l’équivalence des phénomènes macro physiques et des vécus spirituels-mystiques a provoqué en peu de temps un certain mouvement antithétique. L’antithèse tend, comme nous le savons tous, à nier d’une manière plus ou moins catégorique toute possibilité d’extrapolation des données des découvertes scientifiques à celles de la tradition millénaire de la sagesse.

Nous donnons ci-après, pour l’édification de ceux qui sont intéressés par cet aspect, un résumé des arguments de ce genre:

• La tradition millénaire de la sagesse n’a et n’aura jamais besoin de la Science pour confirmer ses points de vue, car celle-ci exprime toujours le résultat des vécus directs, de la nature de l’esprit et de la Réalité ultime, par les grands sages, mystiques, saints, yogis ou illuminés.

• La perspective traditionnelle de la sagesse ne va pas changer, car la nature primordiale DIVINE (de DIEU) est immuable.
Par contre, la science, comme chacun peut le constater, est en continuelle évolution – une vérité géniale découverte aujourd’hui, sera périmée demain. Pour cette raison, soutenir la tradition millénaire de la sagesse SEULEMENT sur des données scientifique ne peut qu‘affaiblir sa position, car cela va la rendre dépendante du caractère toujours provisoire des conclusions scientifiques.

• La science est toujours limitée par les sensations, l’intellect et surtout par la raison et l’intelligence conceptuelle; n’est qu’un produit de la pensée et est donc dualiste par nature. La tradition millénaire de la sagesse indique les voies qui sont authentiquement spirituelles qui permettent un accès direct à la Réalité Ultime (de DIEU) qui se trouve au-delà de la pensée, par une couverture a-conceptuelle et non-duale.

• Pendant que la Science s’appuie toujours sur l’illusion de la séparation entre sujet et objet, qu’elle considère comme la base de la connaissance, la Tradition millénaire de la sagesse considère cette base (APPARAMMENT SOLIDE !) comme étant en fait de l’ignorance, sa dissolution COMPLÈTE est TOUJOURS la seule possibilité qui conduit à la vraie Connaissance de la VÉRITÉ ULTIME qui confère alors à l’être humain la liberté humaine.

• Alors que la Tradition millénaire de la sagesse est directement inspirée de la Sagesse Primordiale de DIEU LE PÈRE qui ne peut être jamais séparée de l’Amour, la science est MALHEUREUSEMENT seulement limitée à une infime partie de celle-ci (de la sagesse millénaire), étant basée plutôt sur la pensée conceptuelle, qui fonctionne le plus souvent comme un ouragan déchaîné; encore plus, sans la discrimination de la sagesse millénaire et sans considérer comme il faut l’harmonie divine et l’Amour, cela va conduire (FAUTE D’UNE RÉVISION RAPIDE DE SON ORIENTATION) à long terme (TEL QUE CERTAINS SIGNES LE PROUVENT) à la destruction de la vie sur cette planète (VOIR DANS CE SENS LES TROUS DANS LA COUCHE D’OZONE ET LA POLLUTION).

• Encore plus, à l’heure actuelle il est connu combien la science s’est inspirée, tout au long de l’histoire, de la Tradition millénaire de la sagesse. La tradition millénaire de la sagesse ne s’est jamais inspirée de la Science.

• La méthodologie de la découverte de la Réalité ultime implique toujours un certain vécu qui est avant tout une “auto-découverte (LA CONNAISSANCE DE SOI)”, qui est alors le résultat d’un travail assidu sur son être, qui conduit finalement, tôt ou tard, à l’Illumination spirituelle. Cette transmission spirituelle-INITIATIQUE implique TOUJOURS une relation profonde entre le Guide spirituel et l’aspirant; seulement par voie intellectuelle, cette “TRANSMISSION SPIRITUELLE-INITIATIQUE” n’est jamais possible d’une autre manière. Contrairement à la “transmission spirituelle initiatique” qui est réalisée dans la Tradition millénaire de la sagesse, la transmission scientifique implique seulement l’“acquisition” d’un “bagage de connaissances” intellectuel; la Science accepte avec difficulté “l’autorité” personnelle d’un guide spirituel – CHARISMATIQUE et elle considère toujours cette “auto-découverte (LA CONNAISSANCE DE SOI)” comme étant subjective.

La plupart de ces idées fondamentales sont répandues dans de nombreux ouvrages antiques ou modernes de ceux qui ont vraiment atteint l’état de sagesse. Dans notre siècle, l’initié français René Guénon a été celui qui fut le plus catégorique à ce sujet.

Dans le cadre du mouvement transpersonnel des États Unis, le herméneute KEN WILBER s’est élevé contre toute extrapolation précipitée et il a insisté sur un aspect fondamental: les physiciens n’ont jamais affirmé que leurs découvertes confirmeraient les vues de la Tradition millénaire de la sagesse; bien au contraire, il a montré que s’il a existé un accord entre ceux qui se sont posés de telles questions, comme Einstein, Schrödinger, Paoli, Eddington, James Jeans, cet accord n’a consisté qu’à démontrer l’incapacité de la physique et ses limites évidentes à discerner la réalité ultime des choses. Tel qu’il est connu à présent, l’interaction entre l’observateur et l’objet de son expérience est l’obstacle fondamental. Michael KAZENAVE, en France, a longtemps hésité avant de donner son accord pour prendre une rubrique nommée “Science et Tradition”. Il s’est fermement élevé contre tout mélange et toute confusion entre les deux domaines (SCIENCE et TRADITION) et il a insisté souvent sur ce qu’il appelait: ”la validité régionale” de la Science. Il a aussi proposé de respecter la “spécificité, la nécessité interne, l’authenticité et la structuration qui sont intrinsèques à tout domaine d’étude”. Il a proposé de faire comprendre et de repérer les différences afin de pouvoir être articulées d’une telle manière qu’elles se soutiennent et se dialectisent réciproquement.”

La déclaration de Venise et la transdisciplinarité

Une position similaire à celle de Michael Kazenave a été également adoptée par le physicien français d’origine roumaine Basarab Nicolescu. Dans son premier ouvrage, “Nous, la particule et le monde”, sa thèse principale (qui est à la fois sa conclusion) est celle qu’il doit être possible d’arriver au plus vite à la “TRANSDISCIPLINARITÉ”, qui devrait être le fruit d’un travail de rencontre en profondeur et de collaboration fructueuse des spécialistes de grande valeur des différentes branches de la science et de la Tradition millénaire de la sagesse.

La transdisciplinarité est une proposition créatrice de synthèse entre les deux tendances que nous venons d’exposer brièvement. L’idée s’est développée à un tel point qu’elle a fait l’objet d’une recommandation, sous l’égide de l’UNESCO, dans la déclaration de Venise. Voilà ce que le texte de l’article 2 de celle-ci précise: “Par son propre mouvement interne, la connaissance scientifique est déjà arrivée aux frontières au-delà desquelles il est possible d’entamer un dialogue avec les autres formes de connaissance. Dans ce sens et en continuant à reconnaître les différences fondamentales entre la Science et la Tradition (il s’agit de la TRADITION MILLÉNAIRE DE LA SAGESSE), nous constatons non seulement leur opposition, mais également leur complémentarité. La rencontre inattendue, mais heureuse entre la science et les différentes traditions spirituelles du monde nous permet de réfléchir à l’apparition d’une nouvelle vision sur l’humanité, de découvrir un nouveau rationalisme, qui pourrait conduire à une nouvelle perspective métaphysique”.

La déclaration de Venise est sans doute l’événement le plus important en ce qui concerne l’abord holistique de la Réalité, car elle résume la pensée de 18 participants, parmi lesquels plusieurs lauréats du prix Nobel, des scientifiques, des philosophes, des écrivains, tous des professeurs universitaires sur différents continents du globe. Leur objectif fondamental est l’abord du réel, tel que le chapitre 3 de la déclaration l’indique, et que nous allons citer intégralement:

“En refusant tout projet globalisant, tout système fermé de pensée, toute nouvelle utopie, nous reconnaissons en même temps l’urgence d’une recherche véritable, transdisciplinaire, par un échange fructueux et dynamique entre les sciences “exactes”, les sciences “humaines”, l’art et la tradition (il s’agit de la TRADITION MILLÉNAIRE DE LA SAGESSE). Dans ce sens, nous montrons que l’abord transdisciplinaire est déjà inscrit dans notre cerveau par l’interaction dynamique entre ses deux hémisphères. L’étude réunie de la nature et de l’imaginaire, de l’univers et de l’homme, pourrait nous faire approcher plus vite et bien mieux du réel et il nous permettra de mieux supporter les différents défis de notre époque.”

Les possibles points d’accord

Parmi les points d’accord sur lesquels il semble exister une certaine concordance entre la Science et la Tradition millénaire de la sagesse et qui méritent d’être approfondis par des ouvrages transdisciplinaires, on pourrait citer les suivants (certains d’entre-eux représentent selon le point de vue de la Tradition millénaire de la sagesse une connaissance définitive, pendant que du point de vue de la Science ils ne sont que des hypothèses de travail):

• L’espace existant dans le MACROCOSME et d’où émane l’Énergie sous différentes formes, n’est pas vide: le vide absolu n’existe pas. L’espace existant dans le MACROCOSME est inséparable du potentiel énergétique.
• La manifestation continue des formes énergétiques est en continuel changement; la caractéristique essentielle de toute forme est qu’elle est transitoire.
• Les formes énergétiques, telles qu’elles apparaissent à nos sens, sont en dernière instance illusoires.
• La même chose est aussi valable pour les trois dimensions du temps (PASSÉ, PRÉSENT ET FUTUR).
• En réalité, la matière n’est pas composée d’éléments, mais d’événements énergétiques, organisés en systèmes.
• On peut distinguer des systèmes physiques, biologiques et psychologiques se trouvant, à cause de certains processus de RÉSONANCE, en interaction constante. L’énergie est leur dénomination commune.
• Derrière l’apparente discontinuité inter et intrasystémique il existe un continuum fondamental d’ordre non dual.
• La logique non formelle est insuffisante pour expliquer ce paradoxe; qu’il puisse être modifié selon les découvertes de la Science, que l’abord rationnel ne peut pas être substitué au vécu direct de la Réalité ultime, tel que les méthodes des voies spirituelles traditionnelles, parmi lesquelles on compte aussi le YOGA, le permettent.
• Le nom n’est pas la même chose avec l’objet, de même que la carte n’est pas un avec le territoire qu’il représente; le langage fondamental de tout concept constitue l’obstacle essentiel sur une voie spirituelle traditionnelle, à cause de sa nature essentiellement duale.
• Malgré différents obstacles, il a été prouvé qu’il est cependant possible, par des méthodes spécifiques aux sciences humaines, d’analyser les témoignages concernant l’état d’illumination spirituelle; par des méthodes biologiques il a été constaté qu’il est possible de détecter les composants physiologiques qui sont spécifiques à cet état; il n’est pas encore connu jusqu’à quel point les extrapolations établies entre les données des sciences “exactes” et le contenu de ces témoignages pourra dépasser le stade spéculatif.
• Le vécu de la réalité est toujours réalisé par différents processus de RÉSONANCE et il est toujours possible selon l’état de conscience, “de veille”. La tradition millénaire de la sagesse est le fruit d’un état, on pourrait dire de supra-conscience, autrement dit d’illumination spirituelle qu’elle considère comme l’unique véritable état d’“éveil”.

Cette dernière affirmation constitue à la fois la difficulté fondamentale pour un abord transdisciplinaire de l’illumination spirituelle: comment la science pourrait-elle, à partir d’un certain état de conscience, ‘étudier et de comprendre finalement l’état d’illumination spirituelle, qui est en essence le produit un état différent, NETTEMENT SUPÉRIEUR, ULTIME, de conscience, alors qu’un voile extrêmement opaque sépare les deux états ?

Quelles sont, dans cette situation, les alternatives que nous avons à notre disposition ?

Dans ce sens on pourrait examiner plusieurs solutions:
• Continuer la voie de l’avant-dernière affirmation, c’est-à-dire de l’analyse et de la comparaison du contenu des témoignages, de mesurer les réactions physiologiques et de spéculer sur les parallélismes possibles entre les témoignages en question et les observations, les hypothèses et les conclusions scientifiques.
• Chercher à dégager des hypothèses susceptibles de fait l’objet de certaines vérifications expérimentales, comme une conséquence logique de ces spéculations.
• Le chercheur Charles TART nous offre une autre alternative : il propose dans ce sens que le scientifique qui désire devenir un spécialiste en ce qu’il appelle “les états modifiés de la conscience”, passe lui aussi, directement, parmi ces états. Autrement dit, il demande NI PLUS NI MOINS que ces scientifiques deviennent eux mêmes des “illuminés” du point de vue spirituel (dans le cas de l’abord de notre objet d’étude). Dans ce sens, on affirme que le YOGA est unanimement considéré comme une des voies les plus rapides spirituelles qui puissent conduire à l’état d’illumination spirituelle.

La proposition de Tart est aussi réalisable en ce qui concerne les phénomènes parapsychologiques pour lesquels il existe à présent des méthodes d’induction, qui peuvent être relativement aisément appliquées à des sujets doués. Cependant, il est indiqué de ne pas perdre de vue que, tel que nous avons montré antérieurement, la perception extrasensorielle, la pré ou la rétro-cognition ou la télékinésie sont tous des phénomènes où il subsiste encore la relation sujet-objet, ce qui n’est plus du tout le cas lorsqu’on atteint le vécu transpersonnel qui est spécifique à l’état d’illumination spirituelle. À de rares exceptions, c’est le fruit suprême d’un travail assidu focalisé sur soi qui, à l’exception du système de YOGA qui se trouve être comme suffisamment rapide, il est difficile à réaliser en une seule existence.

En attendant que tous les scientifiques arrivent à ce stade, il ne nous reste plus que les deux premières alternatives, qui sont d’ailleurs complémentaires. Quelle que soit la perspective d’où on regarde ces aspects, il est recommandable que les scientifiques s’engagent eux-aussi, au plus vite, sur une voie spirituelle traditionnelle. Pour ceux d’entre eux qui ont compris cette nécessité, il est prouvé que le YOGA leur sera d’une réelle et immense aide. Correctement pratiqué et avec persévérance, le YOGA ne fait que les aider dans leur travail, en amplifiant leur énergie mentale, leur intuition et leur lucidité. En pratiquant avec assiduité et don de soi le Yoga, ils vont découvrir probablement une nouvelle loi, que nous proposons ici à titre d’hypothèse; du fait qu’elle est basée seulement sur notre expérience et qui a résulté de la pratique du Yoga. De même que l’expérience de la réalité est vécue par nous, dans notre univers intérieur, à travers les processus complexes de RÉSONANCE qui se déclenchent instantanément en nous selon l’état de conscience que le sujet a, alors on peut dire que, sans doute la qualité de la recherche scientifique et de l’interprétation de cette recherche vont être réalisées à leur tour selon le niveau évolutif holistique (LA FRÉQUENCE PRÉDOMINANTE DE VIBRATION DE VIBRATION DE L’ÊTRE HUMAIN) du scientifique en question.

Tout nous indique le fait qu’à l’heure actuelle, la Science est seulement un abord du réel par une seul boutde la lorgnette, tandis que la Tradition millénaire de la sagesse nous montre comment on peut percevoir le réel par les deux bouts, de façon stéréoscopique et complexe. L’engagement plein de don de soi et de persévérance sur une voie spirituelle authentique et rapide comme le YOGA INTEGRAL veut dire regarder simultanément et LE PLUS VITE POSSIBLE (POUR PLEINEMENT RÉJOUIR LA RÉALITÉ!) par l’autre lentille. En agissant de la sorte, la synthèse finale pleine de sagesse va venir d’elle-même pour un tel scientifique. Bien sûr que cela devient possible à condition qu’il accepte, plein d’humilité, que la raison à ses limites. Ainsi il doit réaliser que la dialectique et les ortho-dialectiques d’actualisation infinies appartiennent seulement au domaine de l’intellect qui permet la découverte des logiques contradictoires, parce que le mental même est contradictoire. Le savant roumain Ştefan Lupaşcu, qui semble avoir atteint les frontières du possible en matière d’épistémologie, nous a démontré assez clairement cela lorsqu’il nous a averti : l’affectivité n’écoute jamais les lois de l’énergie : elle est purement et simplement; ce que la raison ne connaît pas et qui est la raison du cœur. Ce que la Tradition (Il s’agit de la TRADITION MILLÉNAIRE DE LA SAGESSE) peut vraiment transmettre aux scientifiques – par le vécu plénier de la Lumière Spirituelle qui est inséparable de la vacuité spatiale – est le dépassement de tout type de contradiction, autrement dit cela veut dire le dépassement rapide des limites de la pensée conceptuelle.

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yogaesoteric
2009

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