Fabrication de l’illusion et voie de sortie (6)

 

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Les quatre erreurs qui conduisent à faire sombrer l’économie

Les trois dernières décennies ont vu l’économie « financiarisée ». La finance en général et les liquidités en particulier ont joué un rôle croissant, tandis que l’économie elle-même – l’échange de biens et de services – a décliné. Si l’économie réelle a décliné, l’industrie financière a prospéré, avec pour conséquence que la dette a augmenté. Progressivement l’économie tout entière a été faussée par de faux signaux de prix et un excès de dette. Derrière cette tendance se trouve bien entendu la monnaie elle-même, avec à sa source l’introduction de monnaie factice par le président états-unien Richard Nixon en 1971 et la fin de la parité or-dollar, la monnaie de référence mondialiste. Cette période de 30 ans a vu également les politiques de la Federal Reserve soutenir les marchés boursiers avec l’élimination des dernières entraves de la finance galopante. En résultat, la dette a augmenté trois à six fois plus rapidement que les revenus. Ainsi la dette gouvernementale US a été multipliée par huit, et les marchés boursiers par 11. Alors que l’économie sous-jacente à ces deux éléments n’a que quadruplé …

Si les investisseurs boursiers pensaient profiter d’une Grande Machine à Entreprendre vendue par les acteurs dévoyés ou incompétents de ce système – tout particulièrement les médias aux ordres de leurs mécènes bancaires (actionnaires et acheteurs d’espace publicitaire) –, ils n’étaient en fait que complices sans le savoir d’une gigantesque fraude… dans laquelle la plupart des citoyens ont été dépouillés pour transférer l’argent vers les élites.

Le mécanisme de la manipulation consiste à commettre toujours trois actions, en fait des erreurs volontaires au bon sens :

– Maintenir des taux d’intérêt trop bas pendant trop longtemps ;
– Les augmenter, provoquant une grave réaction allergique sur les marchés ;
– Mise en place de taux encore plus bas.

Cette pratique a conduit à mettre le monde entier dans la dette jusqu’au cou (le total mondial se situe aux alentours des 230.000 milliards de dollars), la « Fed » croyant désormais pouvoir augmenter le coût de cette dette sans démolir le système tout entier en visant un « atterrissage en douceur ». Pour ce faire, elle a l’intention de vendre ou de laisser expirer près de 2.000 milliards de dollars de sa réserve d’obligations d’ici 2021, et exécutera cette manœuvre alors même que le gouvernement US emprunte 3.500 milliards de dollars d’obligations rien que pour suivre les dépenses actuelles et les réductions d’impôts. Ensemble, ils absorberont 5.500 milliards de dollars de liquidités. Ceci n’est pas possible sans une augmentation radicale des taux d’intérêt, afin de convaincre les épargnants d’ajouter leurs propres liquidités à la cagnotte. Or l’épargne réelle n’est pas la même chose que l’argent factice fourni par la Fed. Lorsque l’épargne augmente, elle retire de l’argent de l’économie. Il en résulte que des taux en hausse et plus d’épargne entraîneront, au minimum, une récession très grave et une longue et profonde vente sur les marchés boursiers dont les cours dégringoleront …

Une fois que la prochaine correction boursière – qui pourrait bien être accompagnée par une récession – se produira, la Fed fera immédiatement volte-face une fois encore. Toutefois, il lui sera difficile sinon impossible de mettre en place des taux bas (comme en 1987, 2000 et 2008), n’ayant plus la puissance de feu nécessaire. Elle a déjà tiré toutes ses cartouches monétaires. Elle n’aura d’autre choix que de s’allier avec la Maison Blanche et le Congrès pour participer à des programmes de dépense gaspilleurs, improductifs et superflus, à financer avec de l’argent qu’ils n’ont pas, en « imprimant » l’argent factice avec lequel les financer.

L’autre hypothèse est pour le système prédateur financier établi de profiter de cet effondrement pour faire table rase de ce capitalisme destructeur et imposer un nouveau système assaini, dans le cadre d’un « nouvel ordre mondial » tout autant esclavagiste derrière les apparences. Le tour de bonneteau de ses maîtres dégénérés aura alors été « parfait » …

Manipulation publicitaire

Autre technique de manipulation, celle destinée au consumérisme. Ainsi l’utilisation par la publicité des « sept péchés capitaux » comme ressorts de vente. Il s’agit de jouer là encore sur l’attachement de l’être humain à ses racines primaires. Par exemple, l’automobile sera au choix agressive (la colère), séduisante (la luxure), véloce (l’orgueil), rare (l’envie), multi équipée (la gourmandise), techno fonctionnelle (la paresse), à bas prix (l’avarice)… Cette manipulation des racines dites primaires se combine avec une fausse promesse de montée au « septième ciel », qui n’est cependant qu’une dépendance toujours et encore à des « divinités » illusoires car impies, et non constitutive de la libération espérée.

Les publicitaires ont découvert la « martingale » qui sert pour toutes les catégories de la population. À commencer par la jeunesse, appelée constamment à se « libérer » voire à se « rebeller » en… s’équipant de telle paire de baskets, casquette, casque audio, portable/smartphone, bracelet, sac, bague, cosmétique, en achetant tel jeu, en buvant tel soda ou en mangeant tel plat rapide. Sa plus belle ruse est d’avoir réussi à faire croire que ce mouvement de libération émanait spontanément de la jeunesse, ou de tel autre groupe social, qui, un beau matin, aurait brusquement éprouvé le besoin de manifester son « identité » ou sa « rébellion » en achetant tel ou tel produit.

C’est bien entendu dans un sens exactement inverse que cela se passe. Les malheureux « rebelles » et autres « libertaires » qui hantent centres commerciaux, quartiers, lycées, sont les victimes collectives des mêmes mythes montés de toutes pièces par l’industrie de la publicité et des médias. Convaincus d’exprimer leur individualité propre et sauvage, ils cherchent à ressembler aux mêmes rappeurs, footballeurs et autres icônes de la téléréalité qui, « étrangement », poursuivent le même idéal d’esthétique et de consommation à tout crin. Couverts de produits de mauvaise qualité vendus à des prix exorbitants parce que porteurs des marques fétiches, ce sont les victimes ultimes de la publicité prédatrice. Leur vie toute entière est dirigée vers l’acquisition méthodique de ces symboles de consommation dont on les a persuadés que, sans eux, ils ne valent rien, leur vie ne vaut rien.

Manipulation « thérapeutique »

Dans une société qui a sacralisé les prétendus sachants, experts, tout en haut de l’échelle, vous êtes amené contre-naturellement à confier vos maux, désarrois et espoirs aux thérapeutes du corps et de l’esprit : médecins, psy-chologues ou -chiatres, hypnotiseurs, énergéticiens, magnétiseurs, médiums, voyants, tarologues, mages … Ils sont légion celles et ceux qui font commerce de votre hypnose profonde, qui vous a coupé de la guidance protectrice de votre Soi supérieur à partir de votre Âme unifiée, et ce au moyen d’une foultitude d’outils et méthodes, la « boîte de guérison magique ».

Bien sûr que le praticien médical est dans de nombreux cas nécessaire lorsque la maladie qui vous ronge ou l’accident qui vous blesse nécessitent l’administration efficace de ses savoirs. Mais pour le reste, ce n’est que du vol énergétique, celui du pouvoir que vous leur accordons et abandonnons en toute inconscience de Qui Vous Êtes véritablement. Vous autorisez alors la relation de prédation, qui peut s’établir entre « soignant » – celui qui nie son Soi – et « soigné » – qui, le Soi nié, en fait de même. C’est la partition involutive du moi immature, celle qui établit par l’anneau de pouvoir consenti la relation de dominant a dominé, de bourreau à victime, avec l’illusion du sauveur bienfaiteur pour l’un et l’autre : le sauveur qui agit, le sauveur espéré.

On grandit avec un tuteur, le Soi, pas avec des prothèses (prophètes c’est idem) ou béquilles. Le tuteur supérieur vous guide juste par sa présence, il ne vous dit pas comment pousser. Vous êtes votre propre et unique bienfaiteur lorsque vous comprenez votre entièreté universelle. Votre capital le plus précieux est l’énergie de vie qui circule en vous, et qu’il vous appartient de préserver dans une harmonie consciente entre le corps, votre véhicule terrestre, l’esprit, la maîtrise psycho-émotionnelle, et l’Âme, votre nature trans-dimensionnelle.

Le thérapeute manipulé

La plupart des thérapeutes énergéticiens se « revendiquant » du courant « amour et lumière » sont manipulés par leur prédateur à leur insu. Il en est de même la plupart du temps pour leurs équivalents « psy » dûment validés par la science académique, qui ne font que transmettre des connaissances ingurgitées au cours de leurs de études, sans pouvoir vérifier leur innocuité et leur efficacité dans les prescriptions et traitements effectués. C’est la commande de leurs « ignorance et naïveté » de la prédation trans-dimensionnelle qui est activée, piège tendu pour favoriser la prédation énergétique chez autrui – les patients – au moyen de protocoles propres aux méthodes et supports utilisés. Ces « sauveurs professionnels » agissent de bonne foi, prodiguant soins avec amour et compassion la plupart du temps, convaincus que leur connexion à l’énergie cosmique va favoriser le déblocage du traumatisme limitant. Ils ne font en réalité qu’alimenter leur propre déni et favoriser l’intrusion d’un nouveau canal prédateur dans le cheminement d’autrui.

Sans la compréhension du mode opératoire de la réalité prédatrice de 4ème densité qui utilise le psychisme de l’homme pour parvenir à ses fins, ils participent aux artifices illusoires de la matrice asservissante. Il en est de même pour la plupart des « thérapeutes » professionnels – coachs en développement personnel et professionnel –, qui ne font qu’entretenir le placebo de l’illusion de l’accomplissement harmonieux de l’individu.

Exemple pratique : Ho’Hoponopono

Il est une pratique de guérison apparue dans la continuité de toutes les pratiques de soins « déresponsabilisantes » du courant New Age, sésame magique d’un pseudo processus du pardon rituélique. Consistant en la récitation d’une formule de type « désolé-pardon-merci-je t’aime », il est censé effacer chez soi ou chez autrui des problématiques de santé, relationnelles ou simplement des remontées émotionnelles douloureuses, des « mémoires erronées ». Derrière ses intentions honorables, cette méthode de guérison reste dans la majorité des cas superficielle et illusoire. En effet, la plupart des gens l’utilisent pour éviter de chercher la cause réelle de la problématique ou de la souffrance qui les mine. En détournant leur attention de l’essence de leur quête, consistant à décrypter le message de l’invisible, le procédé les entraîne à persister dans l’illusion, croyant que par l’effort d’une pratique spirituelle leur problématique ou souffrance se résout. En fait, l’esprit conscient ne comprend jamais ce qui se passe, et continue à répéter les mêmes erreurs.

Comme pour nombre de méthodes de guérison, elle est utilisée pour fourrer sous le tapis une réelle occasion de prise de conscience, par exemple celui d’un processus karmique en cours ou d’un phénomène trans-dimensionnel. Au final, cette méthode relève d’une approche très sommaire, illusoire et réductrice de la compassion, une distorsion de l’amour de soi et d’autrui. Le vrai processus de pardon possède une résonance profondément magnétique et épigénétique.


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yogaesoteric
17 mai 2019

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