Guérir du cancer à coups de fourchette ! (1)
Le cancer est un fléau et une malédiction de la société. Une maladie aussi égoïste qu’insaisissable. Il est temps de la mettre KO à coups de fourchette !
Le cancer tombe dessus les gens et change à jamais leurs vies : questionnements, peur de la mort, chimiothérapie, perte d’appétit, perte d’envie de vivre, perte de repères. Mais le cancer est aussi un miroir où vous pouvez constater où vous en êtes, dans la société, quant au rapport au corps et à la santé.
Pourquoi certains praticiens s’obstinent à vouloir uniquement apporter des réponses médicales et chimiques ? Pourquoi fermer la porte à la première des médecines, à la guérison la plus naturelle et la plus respectueuse du corps humain : l’alimentation ? Dans la prévention et la guérison du cancer, l’alimentation a une place exceptionnelle qui doit faire partie du processus global de guérison. Et vous ne pouvez pas vous permettre de l’ignorer ! Il est temps de reprendre le pouvoir et vos responsabilités face à ces questions de santé publique.
Le cancer, qu’est-ce que c’est concrètement ?
Le cancer est un terme très présent et familier dans la culture et dans les esprits. Vous connaissez tous autour de vous, des amis, des membres de la famille, des connaissances qui souffrent ou ont souffert d’un cancer. Mais « avoir un cancer », c’est quoi au juste ?
Le cancer, c’est une situation physiologique qui se produit lorsque certaines cellules de votre corps commencent à grandir et à se multiplier de façon incontrôlée et égoïste. D’habitude, toutes les cellules répondent à la même logique de division cellulaire, qui permet d’assurer une harmonie et un équilibre du corps et de ses besoins.
Mais parfois, chez certaines personnes, une cellule acquiert la capacité de se diviser indéfiniment et sans autorisation. Du coup, une prolifération cellulaire anormalement élevée se développe au sein de l’organisme, mettant en péril la survie de ce dernier. Pourquoi ? Alors que toutes les cellules du corps répondent à un principe de communication et d’entre-aide perpétuelle, les cellules cancéreuses ne veulent pas faire partie de l’équipe, ni respecter ses règles de bonne conduite. Elles se multiplient de façon démesurée, complètement sourdes aux nombreux messages du corps qui exige que la prolifération cesse, car elle est anormale et qu’elle menace la survie de l’organisme tout entier. Normalement, la première priorité d’une cellule est de contribuer à une dynamique collective où chaque cellule est égale à une autre et coopère quoi qu’il arrive. Dans le cas des cellules cancéreuses, ce sont les principes d’indépendance, de non-communication et de développement effréné et individualiste qui priment.
Cellule cancéreuse
– Refus de mourir : Contrairement aux autres cellules, qui suivent un cycle très réglé de vie et de mort (appelé l’apoptose ou mort cellulaire), les cellules cancéreuses refusent de mourir pour l’équilibre et le bien-être collectif.
– Tout dévorer : Concernant leur ravitaillement, les cellules cancéreuses comme les cellules « normales » ont besoin d’oxygène et de nutriments fournis dans le sang pour vivre. Mais les cellules cancéreuses ne croient pas dans la répartition équitable des ressources, hélas ! Elles ont ainsi développé la capacité de détourner et de coloniser le système sanguin de façon à être prioritairement approvisionnées en nourriture. De cette façon, elles peuvent attirer d’avantage de vaisseaux sanguins dans leur direction, uniquement pour leur croissance égoïste. Ce processus, appelé l’angiogenèse, est anormalement développé chez les cellules cancéreuses.
– Coloniser : les cellules cancéreuses ont une dernière capacité fatale dans leur arsenal antisocial : la métastase. Cela veut dire qu’une cellule cancéreuse ou tumorale située dans un endroit A de votre corps (votre colon) peut se proliférer à un endroit B tout à fait éloigné (votre foie) pour poursuivre sa colonisation. Par exemple, des cellules malignes dans l’estomac peuvent se métastaser (concrètement, en migrant par le sang ou les voies lymphatiques) dans les ovaires. Le cancer ne se contente pas de détruire son environnement proche, il cherche à reproduire ce modèle désastreux ailleurs, à coloniser le corps tout entier.
Le cancer avance les yeux rivés sur son unique objectif : croître à tout prix, en ignorant complètement toutes les règles respectées par les autres cellules et qui vous ont permis jusque-là d’être vivants et en bonne santé. Pourquoi ces cellules décident soudainement d’adopter cette conduite contre-productive et suicidaire ? Pourquoi certaines personnes développent rapidement des cancers et d’autres n’en auront jamais ? Quel est l’élément déclencheur et quelles sont les solutions ? Voilà des questions qui passionnent les spécialistes de la santé depuis de nombreuses années mais qui terrifient également les patients atteints de cancer. Pourquoi au sein de son corps, une équipe de dissidents aussi radicale et égoïste s’est développée ?
Pour lutter contre le cancer, il existe principalement deux approches, aux logiques très différentes.
L’approche majoritaire et médicale
Mis à part la possibilité d’ablation chirurgicale de la tumeur (quand c’est possible) les patients sont la plupart du temps dirigés vers la méthode la plus utilisée de nos jours : la chimiothérapie.
La logique d’un traitement de chimiothérapie est très claire : votre corps héberge des cellules complètement incontrôlables, qui ne répondent à aucun message, qui détournent les ressources et l’espace à leur profit. Elles doivent donc être éliminées. Pour ce faire, on va introduire des molécules chimiques dans votre corps qui savent chimiquement ralentir la prolifération des cellules, les affaiblir, les contrôler. Le problème, c’est que ces molécules ne font pas vraiment la différence entre des cellules saines et des cellules cancéreuses. Elles s’attaquent aux cellules qui se multiplient rapidement et qui recopient très vite leur ADN : c’est le cas d’un grand nombre de cellules de votre corps ! La destruction de toutes ces cellules saines et nécessaires va entraîner les fameux « effets secondaires » de la chimiothérapie : vomissements, diarrhées, fatigue, perte de cheveux, perte de poids, perte d’énergie et de motivation, dépression, déclenchement de nouveaux problèmes de santé dans d’autres organes.
Bref, il faut le comprendre : c’est votre corps dans son ensemble qui subit les foudres de cette attaque. Et la logique peut vous gêner : votre corps entier est bombardé de l’extérieur alors qu’il est déjà affaibli et menacé de l’intérieur. Est-ce vraiment la seule logique à adopter ?
L’approche minoritaire et holistique
De plus en plus de patients et de thérapeutes se posent la question du pourquoi et du comment. Est-ce un hasard si un cancer se développe au sein de votre organisme ? Doit-on le dissocier de votre mode de vie, de l’histoire, de vos choix ? La maladie transmet-elle un message ?
Et lorsque vous êtes atteints d’un cancer, devez-vous adopter la logique de l’attaque globale qui affaiblira l’agresseur mais aussi toute la maison ? Ou devez-vous demander comment mieux nourrir, aider et soutenir votre corps dans cette lutte ? Est-ce normal de voir des personnes subir des chimiothérapies à l’hôpital et manger du pain blanc et des boites de conserve à midi ? Vos cellules ne se nourrissent-elles pas de ce vous mangez et buvez ? Votre alimentation n’es-elle pas la première des médecines ?
Cette approche, qui est impérative, doit être massivement et de toute urgence diffusée aux patients. Votre corps n’est pas une machine mais un ensemble d’interconnections et d’équilibres. Votre capacité à guérir dépend directement de votre alimentation, votre capacité à tenir sur le long terme un traitement aussi lourd que la chimiothérapie aussi.
Malheureusement, l’approche holistique est souvent discréditée par les seuls exemples que les médias ou les sceptiques mettent en avant : les guides spirituels qui auraient demandé à leurs disciples d’abandonner tout traitement et de ne manger que des pommes de terre pour guérir du cancer et autres approches folkloriques. Cette campagne de discrédit n’est qu’une bataille d’egos et de pouvoir. Et la principale victime est le patient, celui qui bénéficierait le plus d’une approche holistique et globale de sa maladie et de ses souffrances. La médecine traditionnelle ne devrait pas se cramponner à ses seuls outils, et à son approche, pour garder la main sur la gestion de cette maladie mais elle devrait être ouverte et réceptive aux approches holistiques et alimentaires pour la guérison du cancer. La médecine holistique doit également rester ouverte et à l’écoute des avancées de la médecine allopathique. Travailler main dans la main, pour le bénéfice du patient.
La thérapie Gerson est une des approches holistique les plus abouties en matière de guérison du cancer. On ne vous propose pas ici de la suivre aveuglément mais de vous demander : que peut-on apprendre d’elle pour l’intégrer dans votre plan global de lutte contre le cancer ?
Lisez la deuxième partie de cet article
yogaesoteric
3 février 2019
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