Informations actualisées concernant la situation de Gregorian Bivolaru

 
Compte tenu du flux d’informations tendancieuses et spéculatives qui sont lancées de nous jours par presque toutes les publications de Roumanie concernant la situation actuelle de Gregorian Bivolaru, le Bureau de Presse de MISA publiera ici constamment les dernières informations correctes, vérifiées, qui apparaissent en liaison avec ce sujet.

Gregorian Bivolaru se trouve à présent sous l’autorité des forces de l’ordre françaises. Après son interpellation vendredi, 26 février 2016, au Salon du Livre et des Papiers Anciens de Champerret, il a été comparu le lendemain devant la Cour d’Appel de Paris. Il était normal et légale que les choses découlent de la sorte, du fait que personne ne peut être retenu faute de l’analyse de son cas de la part d’un juge. Le fondateur de MISA est défendu et représenté légalement par une équipe multidisciplinaire d’avocats français et roumains.

Au cours de la séance de jugement de samedi, 27 février 2016, un magistrat du Parquet Général de Paris a informé Mr. Bivolaru sur le contenu d’un mandat d’arrêt européen. C’était pour la première fois que Mr. Bivolaru a été informé sur le contenu proprement dit de son mandat d’arrêt européen. La séance de jugement a été ajournée pour la date de mercredi, 2 mars 2016.

Les magistrats français vont décider si la demande d’extradition de Gregorian Bivolaru, formulée par l’Etat roumain, est ou non en accord avec les dispositions légales. Ils vont analyser les raisons pour lesquelles les autorités roumaines ont sollicité cette extradition. Ils vont vérifier que les infractions pour lesquelles le professeur de yoga est accusé en Roumanie sont aussi incriminées par la loi française.

Dans la situation où les juges français décideront que la demande d’extradition des autorités roumaines ne s’inscrit pas dans les dispositions européennes et françaises sur l’extradition, ils peuvent décider le rejet de l’extradition.

Au cas où ils vont décider l’extradition, Mr. Bivolaru peut attaquer la décision des instances françaises par recours. La loi de coopération internationale en matière d’extradition indique certains termes de vérification et résolution des demandes qui peuvent se prolonger pendant quelques mois.

Il digne à noter que la presse de Roumanie continue à déformer grossièrement les informations à ce sujet. La plupart des nouvelles de dernière heure rapportent des mensonges spécialement en ce qui concerne les accusations pour lesquelles il a été condamné. Ainsi, on répète l’accusation fausse de „trafic de personnes”, bien qu’en réalité deux instantes de Roumaine l’aient acquitté de cette infraction. On affirme, toujours faussement, que Gregorian Bivolaru aurait été accusé pour des „rapports sexuels avec plusieurs mineures”.

Le Bureau de Presse de MISA informe que Mr. Bivolaru a été condamné seulement pour un „rapport sexuel avec une mineure”, dans les conditions ou l’ancienne mineure de 17 ans (la date des supposés actes) affirme qu’elle n’a jamais eu de relation avec Gregorian Bivolaru ; elle a même attaqué en justice l’Etat roumain à CEDH pour le fait d’avoir été soumise à des abus graves et des manipulations par les procureurs qui ont travaillé dans cette cause.

Bureau de Presse de MISA
2 Mars 2016

 
 


 

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