Japon : les avocats des victimes des vaccins HPV demandent aux autorités du pays leur interdiction

 

Dans un communiqué de presse commémorant le cinquième anniversaire de la suspension de la recommandation du gouvernement japonais concernant le vaccin anti-HPV, l’Association nationale des procureurs pour les poursuites contre les vaccins anti-HPV a demandé au gouvernement japonais d’interdire complètement le vaccin contre le HPV.

C’est le type de nouvelles qui sont censurées régulièrement dans les médias « grand public » parrainés par les entreprises aux Etats-Unis. Le fait qu’il existe une Organisation nationale d’avocats plaidant contre un vaccin spécifique, ainsi que par rapport aux dommages qu’il provoque, est en soi vraiment digne d’intérêt.

Les fabricants de vaccins qui sont poursuivis au Japon, soit GlaxoSmithKline PLC et Merck Sharp & Dohme Corp., bénéficient d’une immunité juridique de 100 % aux Etats-Unis, en raison de la loi de 1986 sur l’indemnisation des victimes de vaccins.

Par conséquent, on doit se renseigner à l’extérieur des Etats-Unis pour savoir à quel point le vaccin Gardasil et les vaccins anti-HPV présentent des effets dévastateurs, comme le rapporte L’Association nationale des poursuites en matière de vaccins contre le HPV : « Comparativement à d’autres vaccins de routine, le vaccin contre le HPV a été signalé comme présentant sept fois plus d’effets secondaires graves, et le nombre de cas d’invalidité certifiés par le Système rapportant les réactions aux médicaments est presque dix fois plus élevé. »

Cinq ans se sont écoulés depuis la recommandation de suspension du vaccin contre le papillomavirus au Japon

Cela fait, en effet, cinq ans que le gouvernement japonais a arrêté de recommander le vaccin contre le virus du papillome humain, affirmant qu’il ne pouvait pas fournir suffisamment d’informations au public. Le gouvernement a mis en place des groupes de recherche et sélectionné des institutions médicales coopérantes pour étudier les problèmes ayant trait aux vaccins anti-HPV, Mais les mesures visant à prévenir les effets indésirables et à fournir des traitements doivent encore être établies.

Le public ne parvient pas, en toute tranquillité d’esprit à utiliser le vaccin contre le HPV. C’est il y a neuf ans que le gouvernement a donné le feu vert pour l’utilisation du vaccin contre le HPV. A ce moment, bon nombre de victimes étaient des élèves du secondaire au moment de leur vaccination. Ces victimes sont maintenant devenues adultes.

Ces victimes n’ont cependant, jusqu’à présent, pas reçu un quelconque traitement médical efficace. Ces personnes souffrent d’effets secondaires graves : douleurs dans tout le corps, troubles de la perception, mouvement involontaires, mobilité réduite, troubles du sommeil et troubles de l’apprentissage.

Alors que leurs camarades de classe sont devenus des adultes qui ont un emploi, les victimes ont été incapables de suivre normalement leurs cours et ont abandonné leurs projets d’études supérieures ou n’ont pu obtenir un emploi.

Sans institutions médicales capables de leur donner un traitement efficace, ces personnes ne peuvent envisager un avenir radieux ; elles vivent dans l’ombre de l’incertitude et vivent jour après jour avec des symptômes angoissants.

Des cas similaires ont été également signalés à l’étranger. Des groupes de victimes de cinq pays, Royaume-Uni, Espagne, Irlande, Colombie, et Japon, ont participé à un symposium international qui s’est tenu à Tokyo en mars de cette année. Ces groupes ont publié une déclaration commune en avril appelant à la nécessité d’une enquête, des méthodes de traitement, de soutien à la vie quotidienne, ainsi qu’au sujet de l’aide apportée à l’éducation et à l’emploi.

Entre-temps, des études sur les effets indésirables du vaccin contre le HPV ont permis de réels progrès et un certain nombre de résultats ont été rapportés. Basée sur l’analyse de plusieurs cas, une étude a précisé que les effets néfastes d’une gamme de symptômes se développent de manières différentes avec le temps.

Une autre étude a rapporté des changements dans le liquide céphalo-rachidien, le flux sanguin cérébral, les nerfs périphériques etc.

Une troisième étude a montré que le vaccin contre le HPV entraîne une mobilité réduite parmi d’autres effets relevés chez des souris vaccinées et ce, en raison de dommages neurologiques.

Enfin, une quatrième étude a indiqué que les personnes développent des maladies chroniques peu après avoir reçu le vaccin contre le HPV.

Un article rédigé par des chercheurs du Centre collaborateur de l’OMS pour le suivi international des médicaments avance que les évaluations des signaux et les études épidémiologiques antérieures reposaient principalement sur la déclaration d’un diagnostic spécifique ou d’un seul symptôme, et par conséquent, il peut être nécessaire de se concentrer sur la symptomatologie et la gravité de celle-ci ainsi que sur l’investigation de la pathologie sous-jacente pour pouvoir élucider complètement les signaux de sécurité.

Les fabricants de médicaments GlaxoSmithKline PLC et Merck Sharp & Dohme Corp., ont longtemps ignoré ces progrès, et insistent pour que le gouvernement réactive ses recommandations en faveur des vaccins anti-HPV, ajoutant que le Comité consultatif mondial sur la sécurité vaccinale (GACVS) de l’OMS, ainsi que d’autres autorités dans le domaine du vaccin anti HPV ont déjà confirmé la sécurité du vaccin contre le HPV.

Cependant les études épidémiologiques sur lesquelles elles s’appuient n’ont pas été menées avec une bonne compréhension des effets néfastes du vaccin contre le HPV et ne peuvent donc servir de base pour confirmer la sécurité du vaccin. Il est également devenu clair qu’il existe des conflits d’intérêts et un manque de neutralité à l’OMS. A l’heure actuelle, le taux global de vaccination contre le HPV au Japon a chuté à moins de 1%, et peu de nouveaux cas ont été rapportés à partir des pratiques cliniques, mais de nouvelles victimes apparaîtront si le gouvernement reprend la recommandation en faveur du vaccin anti-HPV.

En janvier de cette année, bien que le gouvernement ait mis à jour ses brochures sur le vaccin anti- HPV, celles qui étaient destinées aux filles qui devaient encore se faire vacciner et à leurs parents, omettent délibérément de mentionner le risque de troubles de mémoire et de l’apprentissage, livrant ainsi des informations trompeuses au public.

Au lieu de reinstituer la recommandation du vaccin anti-HPV, le gouvernement doit maintenant éliminer le vaccin contre le HPV de sa liste de vaccinations systématiques.

« Nous demandons à nouveau au gouvernement, ainsi qu’aux fabricants de ne pas aggraver le mal et exigeons qu’ils comprennent tous les dommages causés, car c’est leur responsabilité légale. Nous demandons également qu’ils prennent les mesures nécessaires pour développer des méthodes de traitement et mettre en place une structure de traitement médical pour éviter davantage de souffrances et pour que les victimes puissent, dans le futur, vivre dans  la paix ».

 

yogaesoteric
2 novembre 2018

 

Also available in: Română

Leave A Reply

Your email address will not be published.

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

This website uses cookies to improve your experience. We'll assume you're ok with this, but you can opt-out if you wish. Accept Read More