La différence entre les cerveaux des personnes qui méditent et ceux qui ne méditent pas

 

On est dans des temps difficiles, car les croyances ancrées depuis longtemps dans le dogme scientifique sont, pour beaucoup de gens, difficiles à adapter ou à abandonner. La colère et l’incrédulité sont des réactions courantes, peu importe à quel point une vieille théorie est réfutée. Il suffit de penser à l’époque où on a découvert que la Terre était ronde, et non plate, ou que la Terre n’était pas le centre de l’univers – l’Église catholique est allée jusqu’à persécuter et même mettre à mort les scientifiques et les « libres-penseurs » qui s’y opposaient.

Heureusement, beaucoup de choses ont changé. Bien que plusieurs industries sur lesquelles on compte soient tourmentées par la corruption, la fraude et la désinformation, certains diront que ce n’est pas aussi mauvais qu’avant, comme en témoigne l’étude scientifique de concepts autrefois considérés comme des « absurdités » spirituelles par la communauté, comme la méditation ou la science non matérielle.

Au cours des dernières années seulement, de nombreuses données scientifiques ont souligné les nombreux avantages que la méditation peut avoir sur la biologie, renforçant ainsi la validité scientifique de la connexion corps-esprit.

Par exemple, une étude de huit semaines menée par des chercheurs de Harvard au Massachusetts General Hospital (MGH) a établi que la méditation peut littéralement reconstruire la matière grise du cerveau en seulement huit semaines. C’est la toute première étude documentant que la méditation produit des changements au fil du temps dans la matière grise du cerveau. Ils ont également publié une étude montrant que la méditation peut avoir un impact significatif sur les symptômes cliniques des troubles gastro-intestinaux, du syndrome du côlon irritable (SII) et des maladies inflammatoires de l’intestin (MII). L’étude a montré que la relaxation (état physique de repos profond qui modifie les réponses physiques et émotionnelles au stress) améliore les symptômes de tous ces troubles. On a aussi découvert récemment que la méditation crée un réseau distinct de gènes anti-âge et améliore la santé cellulaire.

Cette fois-ci, de nouvelles recherches du département de neurologie de « l’UCLA School of Medicine » ont montré que les méditants à long terme ont un cerveau plus jeune, avec des concentrations plus élevées de tissus dans les régions cérébrales les plus appauvries par le vieillissement. L’étude a révélé que la méditation peut protéger contre le dépérissement que l’on observe normalement jusqu’à un âge avancé et donc garder notre cerveau jeune.

Selon l’étude :

« En moyenne, les cerveaux des méditants à long terme étaient de 7,5 ans plus jeunes à 50 ans que ceux des non-méditants, et d’un mois et 22 jours de moins pour chaque année après 50 ans. »

Plutôt remarquable, n’est-ce pas ? Certains ont montré un cerveau plus jeune de dix ans.

Une étude a utilisé les données d’imagerie cérébrale d’une étude antérieure qui avait examiné l’impact de la méditation sur l’épaisseur du cortex. Pour comparer le cerveau des méditants âgés de 50 ans et plus à celui des témoins non méditants, ils ont parcouru les données. Les deux groupes comprenaient 22 femmes et 28 hommes avec une moyenne d’âge de 51,4 ans. Les méditants avaient en moyenne près de 20 ans d’expérience de la méditation.

Les auteurs concluent en émettant plusieurs hypothèses pour expliquer les résultats qu’ils ont observés. Premièrement, la méditation pourrait stimuler la croissance des structures neuronales et promouvoir une connectivité et une efficacité accrues au sein des réseaux de neurones. Deuxièmement :

« Il protège le cerveau et le système nerveux contre les effets nocifs du stress chronique, qui peuvent réduire la réponse pro-inflammatoire, stimuler l’activité télomérase et inhiber les changements cérébraux liés à l’âge. »

C’est précisément la raison pour laquelle ces pratiques commencent à être introduites sur le lieu de travail et à l’école.

Une autre étude s’est penchée sur les effets de la méditation de pleine conscience sur les niveaux de stress du corps humain en comparaison aux cours de gestion du stress. Les résultats sont probants pour la pratique de la méditation. Le Dr Elizabeth A. Hoge, professeur agrégé de psychiatrie au Centre médical de l’Université de Georgetown (Washington DC), explique dans un communiqué :

« La formation à la méditation de pleine conscience est une approche de traitement relativement peu coûteuse et à fable stigmatisation et ces résultats viennent renforcer l’idée qu’elle peut améliorer la résistance au stress »



D’autres études

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Les résultats actuels peuvent maintenant être ajoutés à une longue liste croissante de résultats suggérant que la méditation (ainsi que d’autres pratiques basées sur la pleine conscience) fait des merveilles pour notre biologie, et est un autre bel exemple de la façon dont, parfois, nous n’avons pas besoin de scientifiques pour valider quelque chose qui est clairement déjà connu. Ce n’est pas la première fois que l’ancienne sagesse a été validée par la science moderne, et ce ne sera certainement pas la dernière.

Comment méditer :

Un autre malentendu courant au sujet de la méditation est que vous devez « essayer » de vider votre esprit. Un facteur important qu’on peut dans l’étude mentionnée ci-dessus est que les participants étaient engagés dans une « conscience non critique des sensations, des sentiments et de l’état d’esprit ». Lorsque vous méditez, vous ne devriez pas essayer de « vider » votre esprit. Essayez plutôt de laisser vos pensées, vos sentiments et toutes les émotions que vous ressentez au fil du temps. Ne les jugez pas et ne vous attachez pas à eux ; laissez-les simplement aller et venir et reconnaissez qu’ils sont éphémères.

La méditation est un état d’être/esprit plus que tout autre chose. Il n’est pas nécessaire de s’asseoir pendant une demi-heure et de « méditer » pour ainsi dire, afin d’en récolter les bénéfices ou de s’engager dans la pratique elle-même. On peut se livrer à la méditation en marchant, par exemple, ou en se préparant à dormir. Tout au long de la journée, on peut résister à juger nos pensées, les laisser couler jusqu’à ce qu’elles ne soient plus, ou simplement être dans un état constant de paix et de conscience de soi. Contrairement à la croyance populaire, il y a plus d’une façon de méditer.

« Vous devrez comprendre l’une des choses les plus fondamentales de la méditation : qu’aucune technique ne mène à la méditation. Les anciennes techniques dites et les nouvelles techniques scientifiques de bio-feedback sont les mêmes en ce qui concerne la méditation, la méditation n’est pas un sous-produit d’aucune technique. La méditation se produit au-delà de l’esprit. Aucune technique ne peut aller au-delà de l’esprit. » – Osho

Cela dit, il peut être particulièrement utile de participer au style de méditation qui consiste à s’asseoir, à respirer et à se concentrer sur le calme de son esprit ou sur une intention spécifique.

Si vous êtes réceptifs à cela, voici quelques musiques, généralement en 432Hz, qui peuvent pour aider à cela :

 

 

yogaesoteric
1 février 2020

 

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