La lente asphyxie de l’économie mondiale

par Jeffrey Tucker

Je rendais visite à une amie récemment et elle me racontait sa panique précoce face au covid. Elle a des enfants et les adore. En tant que mère, elle pensait que son premier devoir était de les protéger du mauvais virus qui circulait. Elle est passée en mode panique totale, gardant les enfants à l’intérieur et les espaçant les uns des autres. Son cœur ne cessait de battre la chamade.

Un jour, elle a regardé par la fenêtre et a vu que le chien de son voisin était en liberté sur sa pelouse. Elle est sortie en courant et s’est mise à hurler à sa voisine de retirer immédiatement ce chien de sa pelouse et de ne plus jamais permettre un tel outrage.

Pourquoi ?

Parce qu’elle avait entendu sur CNN que les chiens sont porteurs du covid. Elle pensait que le chien répandait le covid et que cela passerait par ses fenêtres et infecterait ses enfants.

Il s’agit d’une femme brillante, qui a fait des études dans une école préparatoire qu’aucune personne normale ne pourrait se permettre et qui a fréquenté une grande école avant de devenir associée dans un cabinet qui ne sert que des clients haut de gamme.

De plus, elle est elle-même brillante et stable, et pas du tout politiquement de gauche. Elle est sobre et forte. Mais la covidophobie a même réussi à la toucher. Tout simplement incroyable.

Je ne m’étais pas souvenu des semaines pendant lesquelles nous étions censés haïr les animaux de compagnie des gens. On peut ajouter cela à l’interminable litanie de bêtises que nous avons subies.

L’effet Fauci

Pourquoi cette attaque contre les animaux de compagnie ? Eh bien, l’effrayant Fauci, en août, a pris un jour ou deux pour travailler avec son co-auteur des National Institutes of Health sur un article universitaire expliquant la situation dans son ensemble. Le problème, ont-ils expliqué, a commencé il y a 12 000 ans. C’est à ce moment-là que l’humanité a commencé à cultiver, à tuer des animaux terrestres et à se déplacer d’un endroit à l’autre.

Cela a entraîné la propagation des maladies ! C’est ce qu’ils disent. Ça n’a fait qu’empirer quand nous sommes arrivés dans les villes. Alors tout le monde a commencé à se mélanger. Les microbes étaient partout. Ensuite, on a répandu la variole, le choléra et Dieu sait quoi d’autre.

L’humanité se condamnait elle-même avec son ambition ridicule de faire plus que vivre dans une hutte près de la rivière et de manger du poisson ! Nous sommes très, très mauvais.

C’est l’origine du covid, ont-ils écrit, et c’est pourquoi nous avons besoin d’une « nouvelle infrastructure de l’existence humaine ». Pour cela, il faudra vider les villes, se débarrasser des animaux domestiques, abolir les grands événements et interdire aux gens de se réunir en groupe dans les restaurants et autres. Ce n’est qu’une fois que nous aurons réduit massivement la population et que nous serons revenus à l’état de nature que nous pourrons pleinement vaincre les maladies.

C’est leur vision. C’est de la pure folie. Pire que Marx. Pire que tout ce que le philosophe le plus fou de l’Antiquité a pu écrire. Pire que le diable lui-même.

Et pourtant, c’est le type qui a pratiquement dirigé le monde pendant la majeure partie de deux ans. Il n’a pas seulement écrit la réponse à la pandémie. Il était en charge des médias sociaux. Il était en charge de l’économie. Il était en charge de la technologie. Il était le dictateur totalitaire des États-Unis et du monde entier par influence.

Un naufrage incessant

Il est vraiment difficile d’imaginer comment il se fait que ce ravageur ait fini par démanteler l’ensemble de l’administration Trump. Il était le gourou terrifiant que même Trump n’a pas pu écraser. En conséquence, Trump a chuté dans les sondages et a perdu, emportant avec lui la Chambre et le Sénat. L’économie a été anéantie. La Constitution a été abolie.

Maintenant, nous avons une inflation terrifiante sans fin. Dans de nombreuses régions du monde, les gens doivent choisir entre manger et se chauffer. Les écoliers sont en retard de deux ans. Nous avons perdu trois ans d’espérance de vie rien qu’aux États-Unis. Le pays tout entier est en faillite totale. Le commerce est anéanti. Les entreprises sont démoralisées. 5,8 millions de personnes sont absentes des listes de travailleurs américains.

Quel désastre indescriptible. Même en écrivant cela, cela ressemble à de la fiction. Ce n’est pas le cas. C’est notre réalité, et elle s’aggrave de jour en jour.

Les médias ne veulent pas parler de l’ampleur de la calamité. La plupart du temps, nous faisons comme si la vie était normale. Que pouvons-nous faire d’autre ? Malheureusement, il existe des substances que des millions de personnes prennent, ne serait-ce que pour atténuer la douleur. Elles conduisent à une mort précoce. La surmortalité crève le plafond en ce moment, alors que la mauvaise santé se répand dans tout le pays.

Oh, mais la Fed ne va-t-elle pas nous sauver ? Ils augmentent les taux d’intérêt. L’hypothèque sur 30 ans est à 6%. La demande sur le marché immobilier est en chute libre. Le côté de l’offre est soudainement plat. Les prix continuent d’augmenter. C’est à cela que ressemble une récession inflationniste.

L’économie faucienne

Je n’ai jamais été partisan des théories du complot, mais il faudrait être stupide pour ne pas voir qu’il y a là une sorte de plan. Ils s’attaquent aux villes, aux entreprises, à la croissance économique, et même à la procréation. Comment ? De toutes les manières imaginables.

J’ai renoncé à toute confiance dans ces gens, dans leurs plans et même dans leurs produits. Ils sont dangereux. Leur vision du monde l’est encore plus.

Nous avions l’habitude de dire que le socialisme ne peut pas fonctionner. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie qu’il ne fera que rendre les gens plus pauvres et plus misérables. Mais que se passe-t-il si vous avez une idéologie qui a réellement pour but de faire cela ? L’économie faucienne peut-elle fonctionner ? Oui, si votre intention est de réduire la population, de répandre la misère, de mettre fin au progrès, d’abolir tout confort, de vider les villes, de faire mourir les gens de froid et de permettre à ce qui reste de la population de vivre uniquement d’insectes.

Nous devons être réalistes. Ces gens ne font vraiment rien de bon. Ils ont obtenu ce qu’ils voulaient. De plus, le gang qui a fait ça n’est pas soumis aux électeurs, donc les élections risquent de ne pas faire la moindre différence, même si elles se déroulent bien.

La racine du problème

Le vrai problème est beaucoup plus fondamental. Il est structurel. Il est philosophique. Il peut être vaincu, mais pas par les moyens habituels. En attendant, nous devons vraiment nous réveiller, tous, et reconnaître que plus rien n’est normal.

Pour survivre à cette période de l’histoire, il faudra faire preuve d’intelligence et d’action courageuse. Nous ne pouvons tout simplement pas ignorer les tendances qui nous entourent et espérer survivre.

Il est déjà assez difficile de réaliser la stupidité absolue des politiques qui détruisent le monde. C’est encore pire de réaliser soudainement qu’elles ne sont pas du tout stupides mais plutôt le produit d’une mission diabolique visant à ruiner la civilisation elle-même.Mais en vérité, tout cela est délibéré, je suis désolé de le dire. Les gens qui dirigent le monde aujourd’hui n’ont aucun intérêt dans un ordre social et une civilisation florissants.

Le moyen de leur survivre est d’être plus malin qu’eux.

 

yogaesoteric
19 janvier 2023