La maladie a-t-elle un sens ? (1)

 

par Jean Graciet

Que croyons-nous jusqu’à maintenant, au sujet de la maladie ?

La médecine actuelle sait très bien soigner le corps quand un symptôme apparait mais elle s’arrête à la frontière du monde physique ou du monde de la matière pensant que c’est là un tout. Pour elle, les manifestations tels, rougeurs, tumeurs, fièvres, etc., de la maladie représentent un état anormal qu’il faut immédiatement soigner ou bien supprimer, éradiquer.

En effet, quand une maladie apparait, elle dérange, elle perturbe, elle devient le centre d’intérêt, elle accapare toute l’attention. Elle est devenue un frein, un obstacle qu’il faut éliminer, combattre. D’ailleurs ne dit-on pas « … se battre contre la maladie ? ».

On parle alors de hasard, de fatalité, voire d’injustice.

On voit donc le médecin et on attend de lui qu’il nous sorte de ce mauvais pas. On se confie totalement à lui et on suit fidèlement ses prescriptions et son traitement. Puis, si ça n’est pas suffisant, alors le chirurgien sera chargé de supprimer l’organe ou partie de l’organe atteint par la maladie afin d’assurer la survie.

Si la maladie est provoquée par un virus, une bactérie, un champignon, ou un agent allergène ou cancérigène, on évitera tout contact avec les agents en question avant de les combattre pour les supprimer.

Fidèle aux théories de Descartes, Pasteur ou Darwin, la médecine traditionnelle n’établit aucun lien entre le monde physique, visible et le monde invisible, de l’esprit, des croyances et des émotions. Il y a séparation entre ces 2 mondes. Elle ne tient pas compte de l’importance et de l’impact des émotions et des croyances sur le corps physique. Pour elle, la maladie n’est que le fait d’un accident de la vie, le fait du hasard. Sa cause est donc extérieure à l’individu. Lui n’y est pour rien. La maladie vient de l’extérieur.
Donc la maladie n’a aucun sens.

Pourtant Hippocrate disait déjà en son temps que « Le hasard quand on vient à l’examiner se trouve n’être rien. Tout ce qui se fait a une cause certaine et cette cause se trouve encore en avoir une autre qui l’a produite. On ne voit point que le hasard puisse exister dans la nature. C’est seulement un nom. »

Ainsi que Platon qui écrivait dans « Les Charmides », à propos des médecins grecs de son temps, « qu’on ne peut guérir la partie sans soigner le tout. On ne doit pas soigner le corps séparé de l’âme, et pour que l’esprit et le corps retrouvent la santé, il faut commencer par soigner l’âme. Car, c’est une erreur fondamentale des médecins d’aujourd’hui : séparer dès l’abord l’âme et le corps » Malgré cela, la médecine officielle a continué de soigner le corps physique comme s’il était séparé du corps émotionnel et du corps spirituel.

Depuis plusieurs décennies, beaucoup de médecins, physiciens, biologistes ou philosophes, à travers leur recherche, ont démontré que les symptômes physiques ou maladies n’étaient pas dus au hasard mais découlaient plutôt de chocs émotionnels, de croyances limitantes ou négatives et de mémoires ancestrales.

Parmi ceux-ci, on peut citer deux médecins qui ont laissé un héritage important pour l’humanité, Samuel Hanneman et le Docteur Edward Bach.

Le fondateur de l’Homéopathie, Samuel Hanneman, affirmait que « La maladie commence quand nous justifions par l’extérieur, le malaise intérieur. »

Le célèbre Docteur Edward Bach s’était rendu compte que ce que nous nommons maladie, est une manifestation ultime produite par le corps et qu’une personnalité sans conflit serait immunisée contre la maladie. Pour lui, la peur, la lassitude, la résignation, diminuent les défenses naturelles. Il estimait que pour guérir les maladies, il fallait d’abord reconnaître la cause psychique, l’émotion perturbatrice, l’état d’âme négatif. Et ensuite grâce à des remèdes naturels, le malade serait soigné dans sa globalité.

Et ce qui est remarquable, c’est que pour lui, « Les véritables maladies de l’homme proviennent de tares telles que l’orgueil, la cruauté, la haine, le narcissisme, l’ignorance, l’instabilité, le déséquilibre, la convoitise, la jalousie et la cupidité. Chacun de ces défauts produit un conflit qui ne peut que se refléter au niveau du corps physique, produisant ainsi des malaises et des maladies. »

Sa philosophie, « Tant que l’Ame, le Corps et l’Esprit sont en harmonie, rien ne peut nous affecter. »

Dès 1978, un médecin allemand, le Docteur Ryke HAMER découvre que tout cancer résulte d’un « choc psychique, conflictuel, dramatique, vécu dans l’isolement ». Ce choc psychique ou émotionnel, il l’a appelé le Dirk Hamer Syndrom ou D.H.S. en mémoire de son fils. Il affirme que la maladie est la solution parfaite du cerveau en réponse à un stress ou à un conflit antérieur. Pourquoi son fils ? Parce qu’à la suite de sa mort accidentelle, qui pour lui fut une immense perte, il démarre un cancer des testicules. Ces évènements tragiques sont à l’origine des travaux qu’il entreprend dès lors et des découvertes tout à fait nouvelles qui vont ébranler les fondements de la médecine officielle.

Il établit un lien irréfutable entre la mort de son fils et son cancer et ses recherches vont l’amener à découvrir les causes psychiques ou émotionnelles de chaque cancer et, par extension, de chaque pathologie.

Le Docteur Hamer a donc découvert, qu’avant l’apparition de tous symptômes ou maladies, il y avait eu un choc émotionnel qu’il a appelé le D.H.S.

Nous vivons tous des chocs, des situations difficiles sans que chaque choc, chaque conflit n’entraîne obligatoirement une maladie. En fait, pour qu’il y ait maladie, pour biologiser en nous un choc, le DHS doit répondre à plusieurs critères.

Le choc doit être :

Dramatique (petit drame ou drame plus important). Il peut être très intense, brutal, dans une période très courte ou bien il peut être moins intense mais répété sur une période plus longue. En fait, c’est un coup de foudre qui saisit tout notre être, le met en stress. Tout notre être vit la situation comme un drame qui prime sur tout le reste. Il n’y a plus rien d’autre d’important, on n’est plus en paix avec soi-même, on est comme « déconnecté ».

Inattendu (souvent), la plupart du temps on est pris par surprise et nos moyens de défense habituels sont dépassés.

Le choc n’est pas quelque chose que l’on voit venir, on est surpris, le choc arrive en un instant. Exemple : Le père dit à sa fille : « tu es une prostituée comme ta mère ». Elle est prise par surprise et le prend comme un coup de tonnerre sur la tête.

Vécu dans l’isolement, à l’intérieur de soi, sans qu’on puisse traduire à d’autres l’intensité du ressenti du choc reçu.

Ce ressenti va dépendre de l’environnement, de nos croyances, de nos valeurs (croyances et valeurs qui fonctionnent comme un filtre à travers lequel on voit, on vit l’évènement) et ce ressenti qui est lié au choc est vécu dans l’isolement. Les gens qui nous entourent, familles, amis voient bien le même évènement sans connaître le même ressenti.

Le ressenti est unique, il est bien vécu dans l’isolement.

Exemple :

« Je me fais cambrioler. Tout le monde le sait mais personne ne se doute de la terreur qui m’envahit à chaque fois que je rentre chez moi. »

Si on parle de l’évènement sans entrer dans son ressenti, on ne guérit pas. Il faudra comprendre la nature de ce ressenti.

On ne trouve pas de solution, on ne voit pas la solution. Nous sommes comme prisonniers de notre conflit. Le conflit, le drame, par son intensité, sa nature, nous obsède. On devient prisonnier, sous son emprise. On y pense sans arrêt, on est préoccupé à l’excès. On a le « nez » dans le conflit et on ne voir rien d’autres et on cherche désespérément une solution.

L’homme vit des situations de dévalorisation professionnelle ou familiale, des conflits purement familiaux, des frustrations d’ordre sexuel, des affrontements d’ordre territorial, des humiliations. Dès l’instant où un de ces conflits atteint un niveau tel et que la personne n’est plus en mesure de solutionner, à ce moment-là, la maladie apparait. De l’intensité du ressenti et de la durée du conflit vécu par la personne découlera la gravité de la maladie.

Ainsi la maladie apparait comme un programme de survie en réponse à un choc émotionnel devenu ingérable par la psychologie. Cette manifestation dans le corps est donc un langage, un message envoyé par l’inconscient afin qu’on le libère de douleurs passées.

Le Docteur Hamer démarre un cancer des testicules car son drame il le vit en termes de « perte » (pour lui, la mort de son fils est une perte immense). Il découvre alors qu’à chaque fois qu’un cancer des testicules se déclare chez un homme (ou les ovaires chez la femme), dans l’histoire de la personne on trouvera un conflit de perte.

Il va étendre ses recherches à tous les cancers puis à toutes les pathologies connues. Il découvrira alors, grâce au bon sens et la logique, les conflits relatifs à toutes ces maladies.

Le Docteur Claude Sabbah a poursuivi les travaux du Docteur Hamer, et a démontré que, bien avant le D.H.S., qui est le déclenchant de la maladie, on trouvait aussi dans l’histoire du patient, un, voire, plusieurs programmants, ce que nous appelons maintenant des mémoires :

– Soit dans la vie de la personne, l’enfance, l’adolescence
– Soit dans le Projet-sens
– Soit dans des mémoires familiales
– Soit dans des vies antérieures

Nous pouvons donc dire que le stress et les émotions négatives ont une influence directe sur notre corps physique. En réalité, ce que nous appelons stress ou émotions négatives sont des peurs. Ce sont les facteurs pouvant causer les plus grands dégâts dans notre organisme. C’est pour cette raison qu’on peut affirmer que le corps physique n’est que le résultat, on peut dire aussi le reflet, de ce qui se déroule à l’intérieur de soi, ou d’une partie de soi-même.

Notre corps physique est le résultat de ce que nous vivons à l’intérieur de nous-mêmes : il est une image, un reflet, le miroir d’une partie de nous-mêmes. Notre corps ne ment pas. Il détient en effet tous les détails en mémoire sur notre vie présente, sur nos vies antérieures, mais aussi des éléments particuliers concernant l’histoire de notre famille, ce qui fait qu’il dit toujours la vérité sur ce que nous vivons à l’intérieur de nous. Notre corps nous parle donc constamment, et il nous envoie des messages très précis.

Enfin, des chercheurs, des médecins, des biologistes, viennent récemment apporter les preuves scientifiques irréfutables des liens qu’il y a entre le monde de la matière et le monde de l’esprit, c’est-à-dire des émotions, des croyances, des pensées, confirmant ainsi les découvertes Du Docteur Hamer.

Bruce H. Lipton, biologiste cellulaire Américain de renommée mondiale, de ces trois dernières décennies, parle de cellules intelligentes et apporte la preuve scientifique établissant que les gènes ne gouvernent pas le monde biologique. Il découvre que le noyau n’est pas le « cerveau » de la cellule comme on le croyait, mais la membrane, grâce à laquelle les cellules reçoivent et élaborent les informations : En effet, nos gènes et notre ADN ne contrôlent pas notre biologie, mais au contraire sont en réalité sous le contrôle des influences environnementales extérieures à nos cellules, parmi lesquelles il faut compter en premier lieu nos pensées et nos croyances. Il prouve ainsi que nous ne sommes pas des « automates génétiques » victimes de l’hérédité biologique de nos ancêtres et que nous sommes, au contraire, les co-créateurs de notre vie et de notre biologie. Il démontre ainsi comment cette nouvelle science, qu’il nomme « Epigénétique », vient révolutionner notre compréhension du lien qui existe entre l’esprit et la matière, ainsi que les effets profonds de ce lien sur nos vies personnelles.

D’après Bruce Lipton, les gènes ne sont pas les seuls à gérer notre vie et notre capital santé. Oui, « l’intention », les pensées en tant qu’ondes vibratoires, ont une influence physiologique sur l’activation de certaines séquences génétiques. Et par là même influence directement notre capacité à guérir que ce soit physiologiquement ou psychologiquement.

Candace Pert, célèbre neurophysicienne, affirme que les émotions sont le lien entre l’esprit et le corps. Elle explique en outre que l’esprit ne domine pas le corps, mais qu’il est le corps, nos cellules s’occupant de traduire les informations de l’esprit en réalité physique. Nos cellules littéralement transforment l’esprit en la matière. Le corps et l’esprit ne font qu’un.

En conclusion, des recherches scientifiques de pointe suggèrent résolument que l’esprit gouverne le fonctionnement génétique. Ce qui va à l’encontre de toutes les idées reçues dans le domaine de la biologie classique.

A partir de ces découvertes on peut imaginer la médecine du futur dans laquelle les gènes sont modifiés par le pouvoir de la pensée.

Quel bouleversement dans l’histoire de la médecine !


Lisez la deuxième partie de cet article

 

yogaesoteric
14 décembre 2019

 

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