La santé intégrative: une urgence de santé publique sous peine de faire perdre de lourdes chances aux patients

Qu’est-ce que la santé intégrative? C’est d’abord et avant tout la pleine compréhension que la santé est un équilibre infiniment plus complexe que la simple « gestion »/masquage de symptômes, comme le montrent les terribles limitations et insuffisances de la médecine officielle. Mais la santé intégrative n’est pas un « programme par défaut », c’est un programme positif, constructif de complémentarité des techniques, approches et conceptions au profit du patient, de son autonomie et donc de sa totale bonne santé.

Si un patient a une appendicite ou qu’il se casse une jambe, il n’est pas question de dire que la médecine officielle est nulle ou inadaptée. Simplement, force est de constater à quel point cette même médecine officielle est pauvre et démunie lorsqu’il s’agit de maladies graves et chroniques, que ce soient les cancers, les maladies auto-immunes, neurodégénératives etc… Or dans les faits, des centaines de milliers de personnes continuent de croire, à leur détriment et par défaut d’information, qu’elles n’ont comme seul recours que la seule médecine académique qui les bourre de médicaments aux lourds effets secondaires susceptibles hélas souvent de les tuer ou de les estropier encore plus or qui en profite alors vraiment ? Les industriels qui boostent leurs ventes de médicaments.

Quant aux thérapeutes, ils doivent hélas manquer cruellement d’ambition et de curiosité intellectuelle pour se satisfaire ainsi de telles journées de travail de « gestion » des cas. Quelle tristesse de voir que par ignorance des uns et par arrogance/paternalisme des autres, patients et soignants se privent ainsi de chances de succès et d’améliorations parfois spectaculaires, qu’ils pourraient main dans la main éviter des traitements lourds, chers et moins efficaces ! Il est dès lors devenu plus qu’urgent de s’informer à temps, bien avant d’être malades, sur l’existence de vastes pans de la médecine avec un grand M, mais malheureusement ignorés par trop de thérapeutes. Ne pas savoir aujourd’hui tout cela vous fera statistiquement perdre des chances de santé et de qualité de vie si vous souffrez demain de ces maladies et même aussi, des chances en termes de prévention.

Arrêtez de croire que le médecin ou le thérapeute vous apportera tout de l’extérieur sur un plateau d’argent et assumez dès à présent le rôle actif de recherche qui vous incombe en tant que patient ! La vraie révolution médicale passera inévitablement par ce double circuit : le patient informera et influencera le thérapeute selon ses besoins, recherches et souhaits (à charge pour le patient qui ne se sent pas suffisamment écouté et respecté de quitter sans délai le thérapeute ou de manifester sa déception plutôt que de docilement courber l’échine et accepter à contre cœur…) ; et de la même façon que le thérapeute devra se tenir le plus à jour possible et communiquer et informer aussi loyalement que possible le patient en respectant son droit à un consentement libre et suffisamment éclairé.

Arrêtez aussi de croire que les « progrès techniques » apporteront toutes les réponses, c’est encore une illusion de combien de personnes qui pensent que l’hyper-technicisation répondra à tout: certes certaines opérations deviendront certainement par exemple moins invasives dans le temps avec des bienfaits pour les patients mais d’autres approches parfois insuffisamment connues permettraient d’éviter d’avoir à recourir à la moindre opération (dans certains cas). Certes, le « fichage ADN » des patients permettra sans doute de voir le lien entre telle « anomalie » génétique et certaines pathologies mais sans rien voir du rôle déclenchant de l’environnement (l’épigénétique), ce qui ne pourra qu’orienter vers des traitements non réellement causaux mais une fois encore lucrativement alléchant pour Big Pharma.

Regardons autour de nous : les hôpitaux ne cessent de s’agrandir, les gens sont de plus en plus malades; la vraie réponse à ce problème ne sera donc certainement pas d’ordre quantitatif (plus de technique, plus d’argent) mais avant tout stratégique, qualitative, collaborative. Au lieu de penser que des Etats ont la moindre légitimité pour imposer leurs diktats « médicaux » unilatéraux (comme des obligations vaccinales aussi uniques qu’inutiles d’ailleurs), les patients gagneraient à exiger le remboursement grâce à leurs impôts des approches alternatives qui participent en outre bien souvent à leur éviter des arrêts de travail, de façon à pouvoir continuer de cotiser.

Nous voudrions à présent, puisque plusieurs avancées convergentes se mettent lentement en place dans ce domaine du pluralisme thérapeutique, vous faire état de plusieurs exemples très concrets et parlants qui montrent le retard à rattraper, l’importance de se conscientiser et le rôle que chacun peut jouer (patient ou soignant) pour faire évoluer la situation dans le bon sens (autonomie des patients, économies réelles de santé, accroissement de l’efficacité des traitements, réduction des arrêts de travail, autonomie accrue des seniors etc…).

Vidéo que des chercheurs universitaires de l’Université de Montréal ont communiquée sur leurs démarches en faveur de cette médecine intégrative justement :

Voilà une décision de la Suisse qui a trouvé un compromis original en ce qui concerne les médecines complémentaires : quatre médecines douces ont en effet être intégrées au système de santé suisse et elles sont même remboursées à partir du 1er août, au même titre que la médecine conventionnelle. La médecine anthroposophique, la phytothérapie, la médecine traditionnelle chinoise et l’homéopathie n’auront pas un statut de seconde zone mais un statut équivalent pour autant toutefois (particularité) que ces approches soient mises en œuvre par des médecins. Dans ce pays, une place est également fait aux praticiens naturopathes là où en Belgique, les praticiens sont obligés de recourir à la justice pour éviter une marginalisation injustifiée comme le souhaitait la Ministre De Block… Voir à ce sujet « Reconnaissance des médecines douces par la Suisse: un compromis original ».

Interview lumineuse du médecin allemand Dr Joachim Mutter, qui pratique la « médecine causale » (plutôt que juste la médecine symptomatique), qui obtient sans surprise dès lors des résultats intéressants dans toutes sortes de maladies chroniques invalidantes et qui a d’ailleurs une liste d’attente d’un an vu la demande/affluence de patients malades chroniques désireux de vrais résultats :

Documentaire participatif sur l’importance de la vitamine C même pour des maladies graves :

D’autres exemples sur l’évolution des mentalités dans plusieurs hôpitaux :

yogaesoteric
22 septembre 2017

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