L’affaire des momies tridactyles de Nazca (1)
Par A. Zeletzki
L’affaire des momies tridactyles de Nazca
On découvre chaque jour en moyenne trois nouvelles espèces encore non répertoriées. Rien d’extraordinaire, si ce n’est que cette fois, il s’agit non pas d’une mais bien de deux espèces d’humanoïdes, qui ont été retrouvées au Pérou, sous forme momifiée enrobée de diatomée.
Si le lieu de sépulture des momies est maintenu secret, on sait qu’il se trouve près de Nazca, où l’on retrouve de nombreuses incohérences archéologiques et bien entendu, les fameux géoglyphes géants.
L’affaire a été dévoilée par Thierry Jamin, un explorateur français qui finance ses nombreuses tentatives de recherche de la cité mythique de Païtiti dans l’Amazonie péruvienne depuis 1998, par le bais de levées de fonds régulières par l’intermédiaire notamment de plusieurs sites internet. Depuis 2009, il dirige l’association INKARI (http://www.granpaititi.com/).
En 2017, l’archéologue annonce avoir découvert d’étranges momies par l’intermédiaire de huaqueros (pilleurs de tombe). Jamin présente ces momies comme des reliques biologiques d’une espèce inconnue supposément d’origine extra-terrestre ou le fruit d’une évolution parallèle.
Au nom de l’Institut Inkari Cusco, Jamin organise une levée de fonds sur le site de financement participatif Ulule, qui lui permet, le 12 mars 2017, de récolter plus de 40.000€, ce qui lui permet de faire réaliser dans différents laboratoires des analyses complètes des petits corps, sous l’appellation « Alien project ». Il n’a jamais eu accès lui-même au site d’où proviendraient les momies, le secret du lieu étant jalousement gardé par les pilleurs de tombe.
Le 11 juillet 2017 une conférence peu convaincante a lieu au Swiss Hotel de Lima, présentée par l’ufologue Jaime Maussan en compagnie de José de la Cruz Rios et José de Jesús Zalce Benítez.
Après des mois de travail et de nombreuses analyses effectuées par des laboratoires indépendants (C14, ADN, métaux, scanners, tomographies, histologie) l’équipe Alien Project a décidé de présenter officiellement les résultats obtenus lors d’une réunion programmée le 19 novembre 2018 à Lima en présence de membres du Congrès péruvien. Cette fois, la présentation est illustrée de tomographies précises des momies et d’analyses ADN qui elles sont nettement plus floues et se contredisent selon les laboratoires qui les ont produites.
Une communauté de scientifiques ont pourtant de suite crié à la supercherie, invoquant que les créatures momifiées ont été créés à partir de corps humains et animaux. Certains détracteurs ont par exemple déclaré que les mandibules des petites créatures étaient faites à partir de phalanges de bébés ou de crânes de tortues.
Si c’est le cas, sachant qu’on a affaire à du matériel biologique daté à minima d’un millier d’année, il s’agit alors de faux rituels datant de l’époque précolombienne. Et alors, on ne peut s’empêcher de s’interroger sur le mobile et sur quels modèles les habiles manipulateurs se sont-ils inspirés pour œuvrer.
On sait que diverses civilisations humaines, dont certaines précolombiennes Pérou, ont infligé à leurs bébés des déformations, notamment l’élongation crânienne, sans qu’on en connaisse la véritable raison. L’une des explications donnée, comme quoi ce serait pour ressembler à un épi de maïs, me semble plus fantaisiste que l’hypothèse de vouloir ressembler à des visiteurs venus d’ailleurs que nous baptisons communément « Aliens », « extraterrestres » ou « Petits Gris ».
Des représentations picturales et sculpturales d’êtres semblables à l’image que nous nous faisons des extraterrestres « Petits Gris » ou reptiliens existent partout dans le monde, depuis la nuit des temps.
Un fait certain est qu’aucune espèce actuellement vivante sur Terre ne correspond biologiquement aux momies de Nazca et qu’à part le cas particulier de Wawita, on ne parvient pas à retrouver la moindre trace de manipulation (coupure, suture, …) sur les images de scanner.
Ces momies appellent à se poser de nombreuses questions, et il est tout juste stupéfiant qu’elles ne fassent pas la une de tous les journaux.
Le média indépendant Nuréa TV est l’un des seuls à consacrer à l’affaire un intérêt soutenu, une énergie considérable et des ressources humaines importantes, tout en maintenant toujours une position neutre, et en n’acceptant que les éléments factuels.
Il faudrait que les momies, qui sont toujours la propriété d’un certain Mario, soient enfin accessibles à divers scientifiques pour qu’ils puissent les analyser en toute indépendance. Ce Mario, qui pour mémoire est un pilleur de tombe, prétend subir de fortes pressions de la part du gouvernement péruvien et de sceptiques pour qu’il annonce publiquement que les momies sont en réalité trafiquées et menace de les vendre, à hauteur de 100.000 dollars pour chaque petit gris et un million de dollars pour Maria.
Le risque est qu’un tel matériel ne disparaisse au sein du cercle très fermé des collectionneurs privés, si ce n’est pour être détruit par des scientifiques darwiniens qui refusent toute alternative à la pensée actuelle qui veut que l’humain soit le seul humanoïde évolué ayant vécu sur Terre, et même au sein de tous l’univers…
D’autres momies semblables auraient d’ailleurs été vendues, par l’intermédiaire d’une plateforme brésilienne, dont « Petra » qui se retrouve dans une collection privée en Russie.
On s’étonne du peu de soin accordé aux momies. Sur les vidéos, on voit les petites momies être manipulées par diverses personnes comme des poupées, ou Maria simplement conditionnée dans une boite en plastique, à peine protégée par une mousse à un seul endroit.
Le tour des momies
En fait il y a trois espèces : La première est représentée par trois petits spécimens momifiés, dits « la Familia », prénommé Victoria, Joséphine (Josefina) et Albert. Ces petits êtres de la taille d’une poupée ressemblent morphologiquement à l’apparence que l’on prête aux extraterrestres « Petits Gris ». Ces êtres seraient dotés d’une amplitude de vision de 180° alors que chez l’homme c’est 140° et seraient de sexe gonochorique.
La seconde espèce, plus proche de la nôtre morphologiquement et par la taille est illustrée par Maria. On y classe aussi le bébé Wawita, avec cependant peu de conviction vu que ce dernier n’est tridactyle que par mutilations artificielles.
Pour la troisième espèce, on ne dispose que de grandes mains tridactyles de 35cm à 39 cm de long. On a retrouvé trois mains, dont deux possèdent une plaque métallique ronde possiblement en or. Elles sont dotées de trois doigts d’environs 22cm avec 6 phalanges.
Wawita
Dans le sens où cette momie de bébé a été manifestement trafiquée, elle pose le plus de problèmes. Ses mains et ses pieds ont été en effet mutilés pour devenir tridactyles. La question est de savoir si la modification a été faite dans le but délibéré de tromper ou si elle a été exécutée à l’époque par des gens qui souhaitaient faire ressembler le petit être, né avec un volume crânien de 19% supérieur à celui d’un humain de son âge (hydrocéphalie ?), à d’authentiques humanoïdes tridactyles et dolichocéphales, probablement divinisés. Le nombre de dents et leur taille ne correspondent pas à l’âge supposé du nourrisson qui a encore la fontanelle ouverte.
L’analyse ADN nucléaire montrerait une concordance de 25.6% avec l’homo sapiens.
Victoria
Cette momie de 53 cm, assise avec les mains tridactyles posées sur les genoux et sans tête, a une peau reptilienne et est datée d’environ un millier d’années. Pour effectuer une telle contrefaçon, il aurait donc fallu trouver à la fois des ossements et une peau de reptile datant d’un millier d’années et assembler le tout. A l’analyse ADN, les os ne contiennent qu’environ 30% d’ADN d’homo sapiens. On ne retrouve pas de glandes sudoripares, ces êtres ne transpiraient pas et ne perdaient donc pas d’eau. Leur biologie est parfaitement adaptée aux déserts du style Nazca.
Comme Josefina et Albert, la momie ne dispose que d’un os unique aux bras et aux jambes.
Josefina
Par scanner HD, on voit très bien la matière organique, le cerveau encore présent. On distingue un plastron pectoral incrusté sur la peau et qui est composé à 85% en cuivre et à 15% de fer et de soufre.
La créature est dotée d’un appareil reproductif complet, dans lequel se trouveraient…des œufs ! Notamment un 4ème œuf encore en formation. Comment fabriquer artificiellement un tel dispositif reproductif, aussi petit, dans le seul but de supercherie ? Celui qui aurait créé de telles contrefaçons serait un génie. Ce système « obivipare » n’a pas d’équivalent chez aucun animal connu. Certains émettent l’hypothèse d’un être hermaphrodite autonome.
Autre point : Josefina présente au niveau du crâne une spécificité que l’on ne retrouve chez aucune espèce terrienne connue : le foramen magnum, un trou à la base du crâne, est carré chez elle. Les ensembles vasculaires et nerveux se trouvent à l’arrière de la colonne vertébrale, alors que chez nous c’est l’inverse.
Lisez la deuxième partie de cet article
yogaesoteric
14 janvier 2020
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