Le Buis
Le buis, de son nom latin Buxus sempervirens L., est un arbuste de la famille des buxacées qui fleurit de mars à mai. Hôte admiré de nos jardins quand il est taillé en topiaire ou en haie, il nous a aussi fourni depuis la préhistoire un bois très dur qui nous servit de premiers outils avant le fer comme de percuteur pour la taille des silex. Cette qualité comme son poli brillant sont d’ailleurs encore appréciés aujourd’hui en sculpture et tournage, notamment pour les instruments de musique à vent et les pièces d’échec.
Nous avons pourtant perdu ces autres usages : anciennement officinal, le buis était utilisé contre les rhumatismes et comme substitut de la quinine dans la lutte contre la malaria.
Le buis est l’ennemi n° 1 des virus
Aucun remède de synthèse ne peut être comparé à ce redoutable adversaire quant à son efficacité absente de toute nocivité. Dans la plupart des affections virales, à commencer par la grippe mais également en cas de refroidissement, infection quelconque, un résultat est toujours assuré. Tout observateur impartial témoin d’un traitement de cette sorte ne peut que reconnaître les vertus de ce remède naturel. L’action du buis est extraordinaire aussi bien en usage interne qu’externe mais c’est dans ce dernier emploi que son action est la plus spectaculaire et la plus probante.
Il suffit de boire au cours de la journée un litre de macérât et, avec le concours de couvertures et bouillotte, la transpiration ne tarde pas à survenir : le mécanisme de la guérison est enclenché. Cette opération peut être répétée une ou deux fois par semaine tant que dure une infection interne (urinaire, génitale ou intestinale).
Cette même macérât peut servir au pansement d’ulcères et de toute plaie infectée. Le résultat apparaît très vite : on est généralement stupéfait, en retirant la compresse, de constater qu’il n’y a plus aucune trace de pus, que les tissus sont propres et nets ! La cicatrisation apparaît encore plus rapidement si vous faîtes alterner ces compresses avec des cataplasmes d’argile.
Mais il fait aussi merveilles pour…
Il soulage également rhumatismes, goutte et éruptions cutanées ! Si la tisane est indiquée, n’hésitez pas également, quand la localisation le permet (pied, coude, main), à pratiquer des bains tièdes de cette même macérât.
Le buis est également un actif antiparasitaire qui peut être utilisé en brumisation sur vos animaux de compagnie ou vous-même.
Comment faire une macérât ?
Macérer quarante grammes de jeunes pousses de buis par litre d’eau pendant 8 heures, ensuite filtrer avant de la boire ou de l’utiliser en compresse.
La description
Le buis est un arbuste toxique qui est planté à l’intérieur des jardins et des parcs car il possède des qualités ornementales. Il s’agit d’une plante de couleur verte foncée qui porte des feuilles opposées de forme ovale et dont les bords sont lisses. Les fleurs du buis apparaissent en glomérules flavescentes. Le fruit du buis, dont l’espèce est originaire d’Europe méridionale et qui s’est répandu progressivement sur toute la planète, est une capsule.
Ce sont les feuilles (Folium Buxii) qui sont récoltées pour leurs propriétés médicinales et que l’on fait sécher. Elles ont un goût amer et contiennent essentiellement des alcaloïdes (buxine). Le buis, qui possède des propriétés fébrifuges entre autres, contient également des huiles essentielles et des tanins.
Propriétés et indications
– Fébrifuge (lutte contre la fièvre).
– Traitement de l’inflammation des voies biliaires.
– Soins des voies urinaires.
– En remplacement de la quinine (malaria).
– Bains pour les douleurs rhumatismales.
– Éruption cutanée (peau).
– Hyperacidurie (excès de sécrétion d’acide urique).
Remarque
La feuille de buis est également utilisée à une dose de 0,5 g par jour mais sur ordonnance médicale. (Le buis, rappelons-le, est une plante toxique, sauf les jeunes pousses.)
Le bois de buis est particulièrement résistant, il est utilisé dans certains pays pour faire des gravures et pour fabriquer des instruments de musique.
yogaesoteric
9 juin 2020
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