Le mystère de la guérison à la lumière des recherches scientifiques récentes
de Mihaela Sandu
Dès l’aube de l’histoire ont été mentionnées la guérison par le pouvoir des mains et à l’aide de la prière. Dans toute société ont existé des gens qui prétendaient posséder des capacités à calmer et à guérir tout symptôme et toute maladie. Les gens soumis à de tels traitements ont senti au cours de ces séances, des sensations de chaleur, de froid, des fourmillements ou d’autres choses de ce genre. Souvent, ceux qui ont été soignés ont remarqué des améliorations significatives dans tous les types de douleurs, associées à une récupération augmentée (même rapide) des maladies qu’ils avaient auparavant. Dans de rares cas, ont existé des guérisons instantanées, enregistrés même dans le cas de certaines maladies graves, comme le cancer.
La science moderne a toujours eu tendance à douter de l’efficacité de ces guérisons, en les considérant comme rien de plus qu’une croyance rituelle ou magique, attribuant les guérisons à des régressions spontanées des maladies, fait pour lequel l’égoïste science moderne n’a aucune explication ou aucune théorie sur laquelle appuyer.
Récemment, quelques scientifiques réceptifs, avec des horizons plus larges et dépourvus de préjugés, ont commencé à accorder de l’attention aux guérisons et à examiner en détail les résultats. Bien que les mécanismes qui se trouvent derrière ces guérisons soient encore un mystère, pourtant les réponses commencent à apparaître.
Dans son livre sur la guérison, “The PSI of Relief”, un psychiatre américain, le docteur Daniel J. Benor, a réexaminé toute la littérature dans le domaine de la recherche sur la guérison. Il a trouvé plus de 100 expériences réalisées soigneusement et avec sérieux, qui exploraient les effets de la force guérissante, ces expériences étant réalisées sur des enzymes, des bactéries, des protozoaires, des plantes, des animaux et des hommes. Plus de trois quarts de ces expériences montrent des effets positifs importants, quelques uns d’entre eux étant traités dans ce livre.
La guérison – une liaison psychométrique
Le Dr. Bernard Grad avait testé Oscar Estebany, un guérisseur expérimenté, dans son laboratoire de l’Université McGill de Montréal. Le Dr. Grad a anesthésié un grand nombre de souris, en réalisant ensuite une petite incision sur le dos de chacune. Il a sollicité Estebany d’appliquer ses pouvoirs guérisseurs plusieurs fois par jour. Un groupe de contrôle a été laissé se guérir naturellement, sans aucune intervention. Les blessures de ceux soumis au traitement d’Estebany se sont guéris beaucoup plus rapidement que les blessures de l’autre groupede contrôle. Le Dr. Grad a répété son expérience en utilisant des critères encore plus rigoureux et il a obtenu des résultats encore meilleurs.
Le docteur Grad avait sollicité Oscar Estebany pour traiter les souris pour prévenir le développement du goitre qui avait été induit par une diète pauvre en iode. Estebany a hésité à passer si longtemps avec les souris, alors qu’il pourrait utiliser ce temps à guérir des gens et lui a suggéré de traiter les souris avec de la laine de coton – qu’Estenaby avait chargé au préalable avec des capacités curatives – qui prévenait le développement du goitre chez les souris, si elle était introduite dans leur cages.
Bien que sceptique, Dr. Grad a analysé attentivement les rapports d’Estenaby, où il avait guéri les gens en mettant en possession différents matériaux imprégnés au préalable avec des capacités curatives et a décidé de continuer l’expérience ainsi modifiée. Il a placé la laine de coton traitée par Estenaby dans une partie des cages des souris qui présentaient des déficiences d’iode dans le corps et de même a placé du coton non traité dans les cages des autres souris. La conclusion? Dans le cas du premier groupe il a observé une tendance ralentie de développement du goitre.
Il est encore très peu clair comment ce genre de guérison agit. Une variante serait que l’énergie curative est stockée dans l’objet intermédiaire, une autre variante serait que l’objet en question sert comme liaison psychométrique entre le guérisseur et le patient pour faciliter la guérison. Bien que de nombreuses études soient réalisés en liaison avec ce type de guérison, il apparaît qu’elle constitue un mécanisme beaucoup plus complexe, en agissant simultanément au niveau physique, astral et mental.
Les gens ont des capacités de guérison
Un groupe de scientifiques de l’Institut de Parapsychologie, de Caroline de Nord, a réalisé plusieurs expériences basées sur la guérison à distance, en utilisant des paires de souris anesthésiés. Ils ont sollicité plusieurs guérisseurs de réveiller une souris d’une paire, un peu plus tôt que l’autre et ils ont découvert que les guérisseurs ont réussi réaliser cela à un haut degré même en se trouvant derrière un miroir, à quelques mètres de distance des souris. Marilyn Schlitz, de la “Fondation la Science du Mental” de San Antonio, Texas, a copié ces expériences avec une synchronisation automatique et elle aussi a enregistré des résultats positifs importants.
Les guérisseurs soutiennent que la plupart des gens ont des capacités de guérison. À l’Université “Saint Joseph” de Philadelphie, le dr. Carrol Nash a étudié les capacités des étudiants d’accélérer ou de ralentir la croissance de la culture des bactéries en laboratoire. Les étudiants qui ont affirmé qu’ils ont des capacités curatives se sont très bien débrouillés pendant les deux tâches, en utilisant la guérison à distance. Pour son ouvrage de doctorat, Joyce Goodrich, un psychologue de New York, a investigué si la guérison à distance peut être perçue, par les sensations expérimentées, sur les patients humains. Elle leur a transmis de conscientiser les influx nerveux, à une certaine heure de la journée. Sans que les patients le sachent, la guérison à distance a été transmise seulement pendant certains jours, non pas tous les jours. Des narrations des patients, les spécialistes ont pu différencier quand la guérison a été transmise ou non.
La guérison peut être apprise
Dans une certaine mesure, la guérison peut être apprise. À l’Université de New York, deux clairvoyantes et guérisseuses douées, les dr. Dolores Krieger et Dora Kunz, ont développé la méthode de guérison nommée le Toucher thérapeutique. Elles ont appris à des milliers de sœurs infirmières médicales et non professionnelles des États Unis et d’autres pays à développer leurs capacités de guérison. Le Dr. Krieger avec quelques uns de ses étudiants a réalisé des expériences qui ont démontré que le Toucher thérapeutique peut faire s’élever le niveau d’hémoglobine, peut réduire l’anxiété et éloigner les migraines.
Durant les premières leçons, les étudiants – les futurs guérisseurs – se concentrent d’abord en silence par la focalisation de l’attention sur un seul aspect. L’étape suivante consiste à passer les mains au-dessus du corps du patient, sans le toucher, en cherchant à sentir des sensations comme: le chaud, le froid, des fourmillements, l’informant sur les parties malades et les parties saines du corps. Ensuite, ils traitent les zones où il existe trop peu ou un excès d’énergie en plaçant les mains auprès ou sur le corps et par la visualisation d’un transfert d’énergie entre eux et le patient.
Le Dr. Lawrence Leshan, un psychologue de New York, a traité de nombreux patients malades du cancer. Initialement, il avait commencé à étudier ce genre de guérison, parce qu’il voulait la présenter comme une tromperie dangereuse, en dénonçant les escrocs qui offraient de faux espoirs. À l’époque il était convaincu que les gens perdaient un temps précieux par rapport au fait qu’ils auraient pu bénéficier d’un traitement conventionnel. Après avoir passé un certain temps auprès des guérisseurs de talent, il a changé d’avis en étant impressionné par le fait que la guérison avait des résultats.
Il a identifié trois pas dans la guérison: la concentration, le soin pour le patient et la focalisation, tant sur la liaison guérisseur-patient, que sur l’Entier. En commençant avec la méditation, il a découvert qu’il peut réaliser seul ces pas. Ainsi, il est devenu lui-même un guérisseur et ultérieurement il a aussi appris aux autres ces méthodes.
Les guérisseurs affirment que les effets bénéfiques qui peuvent être produits apparaissent sur plusieurs niveaux: mental, émotionnel et spirituel, même lorsque les résultats au niveau physique ne se remarquent pas. Seule, la croyance ne suffit pas – le patient doit croire dans le guérisseur ou dans les méthodes de celui-ci pour que les effets curatifs se produisent, mais il doit aussi croire en sa capacité de guérison.
La guérisons – une science?
En Grande Bretagne, la plupart des gens apprennent à développer les capacités curatives en fréquentant certaines organisations, comme la Fédération Nationale de Guérison Spirituelle. La plupart de ces organisations se sont réunies sous l’égide de la Confédération des Organisations de Guérison (CHO), qui apprend des modalités de conduite, organise des expériences cliniques pour démontrer l’efficacité de la guérison et travaille à l’établissement d’une collaboration plus grande entre docteurs. Grâce à CHO, un tiers des autorités médicales a été d’accord pour distribuer aux médecins des listes avec des guérisseurs enregistrés auxquels les patients peuvent s’adresser.
Aux USA, la guérison est un problème individuel. Bien que les gens puissent étudier des techniques particulières, il n’existe aucune organisation bien définie où l’on puisse les pratiquer. Dans le cadre de la science conventionnelle, la guérison n’a aucun contexte défini autour duquel créer une théorie. Mais la physique moderne contient des hypothèses – sur la particule et l’onde, sur l’action à distance, sur les interactions de l’observateur avec la matière, la substance – ce qui suggère des points de liaison entre ce qui était, il y a pas longtemps, du folklore, et qui promet aujourd’hui de devenir une science.
yogaesoteric
2006