Le premier « bioprocesseur » au monde utilise des tissus cérébraux humains pour le calcul

La neuroplateforme incorpore des tissus cérébraux à des circuits et du matériel traditionnels.

Une start-up suisse affirme avoir créé le premier « bioprocesseur » au monde en intégrant du tissu cérébral humain dans un processeur numérique.

FinalSpark affirme que sa Neuroplatform « consomme un million de fois moins d’énergie que les processeurs numériques traditionnels » et qu’elle est capable d’apprendre et de traiter des informations.

La Neuroplatform utilise une architecture qui mélange le matériel, le logiciel et la biologie, autrement dit le « wetware ». La plateforme contient quatre réseaux multi-électrodes (MEA) qui abritent des tissus cérébraux vivants, ou organoïdes.

Chaque MEA contient quatre organoïdes, interfacés par huit électrodes utilisées à la fois pour la stimulation et l’enregistrement, et utilise des convertisseurs analogiques pour le transfert de données. La plateforme contient un système de survie pour le tissu vivant ainsi que des caméras de surveillance. Un logiciel spécial permet aux chercheurs d’entrer des commandes et de lire les résultats.

Alors que les puces en silicium peuvent durer des décennies, le composant vivant d’un bioprocesseur dure environ 100 jours avant de devoir être remplacé. Lors des premiers essais, les organoïdes n’ont pu être maintenus en vie que pendant quelques heures.

A l’heure actuelle, Neuroplatform fait l’objet d’une licence à distance accordée à neuf institutions impliquées dans la recherche et le développement de bioprocesseurs. A plus long terme, l’objectif de FinalSpark est de produire le premier processeur entièrement vivant au monde.

 

yogaesoteric
16 juin 2024

 

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