Le Roi du Monde.
Dans un sens très strict, le gouvernant absolu de Shamballa, connu sous le nom de Roi du Monde, est de même le gouvernant absolu de la planète Terre. Par conséquent, le Roi de Shamballa est le Roi de notre planète et, de même, le Roi de chacun d’entre nous.
L’actuel Roi de Shamballa a, en plus de sa fonction fondamentale, un rôle historique tout à fait spécial, parce que durant son règne se réalisera le passage de Kali Yuga à Satya Yuga (l’époque d’épanouissement spirituel total). Le Roi de Shamballa est celui qui soutient ce processus graduel de transformation, il est celui qui inspire les courants spirituels authentiques et, grâce au rôle spécial que le peuple roumain aura dans le futur proche relatif au passage de l’humanité en Satya Yuga, il est certainement l’un des protecteurs et des inspirateurs divins du peuple roumain.
Il conduira les forces du bien dans la bataille finale
Une image traditionnelle tibétaine de facture prophétique représente la lutte finale entre les forces du bien et celles du mal: à cheval, en conduisant son armée, le Roi de Shamballa détruit les forces négatives qui se sont emparées de notre planète. Cette bataille décisive se déroulera, dit la tradition, en prépondérance dans les plans subtils, exactement pendant la période où nous vivons – la fin de Kali Yuga.
Saint-Yves d’Alveydre, dans son livre postume „La Mission de l’Inde en Europe” nomme le Roi de Shamballa „Souverain Pontife”, Brahatmah, en traduisant cette dénomination par: „Celui qui soutient les âmes pour être en communion avec l’Esprit de Dieu le Père”. Voilà un fragment du livre de Saint-Yves qui décrit le Roi de Shamballa:
„A l’exception des grands initiés, personne n’a jamais vu le visage du Souverain Pontife. Pourtant, à l’occasion de certaines cérémonies exceptionnelles, comme celle de Jaganath, il est apparu devant ceux qui étaient présents, habillé d’un vêtement splendide, sur un éléphant blanc. Tout son être, de haut en bas, irradiait une lumière brillante aveuglante, qui l’entourait en répandant des étincelles mirifiques. Les traits de son visage ne pouvaient pas être distingués à cause des nombreux diamants qui paraient sa tiare, en reflétant la lumière du soleil comme des feux. Le costume cérémonial de Brahatmah est paré des symboles fondamentaux de la science sacrée qui se trouvent à la base de l’organisation hiérarchique de Shamballa. Ainsi, ses différents vêtements sont marqués avec des groupes de lettres magiques (mantras). Sur sa poitrine brillent des pierres précieuses symboliques, consacrées aux archétypes de 12 signes du zodiaque. Le souverain pontife peut réaliser n’importe quand, à volonté, le miracle d’allumer spontanément la flamme sacrée de l’autel, de même que Aaron et ses successeurs. Sa tiare formée de sept couronnes superposées et parée de hiéroglyphes sacrées symbolisant les sept plans de la manifestation, les sept niveaux sur lesquels descendent ou montent les âmes en traversant les Splendeurs divines”.
Des apparitions similaires du Roi de Shamballa sont relatées aussi par Ferdinand Ossendowsky dans son livre „Animaux, gens et dieux”: „Pendant les fêtes solennelles qui avaient comme cadre l’ancienne forme de bouddhisme au Siam (Thaïlande) et en Inde, le Roi du Monde est apparu cinq fois. Il se trouvait dans un chariot magnifique, tiré par des éléphants, parés d’or, de pierres précieuses et de tissus très fins; il portait une mantille blanche et sur la tête avait une tiare rouge de laquelle pendaient des rivières de diamants qui lui cachaient la tête. Il bénissait le peuple avec une pomme dorée sur laquelle se trouvait un agneau. Les aveugles recouvraient la vue, les sourds entendaient, les infirmes recommençaient marcher, et les morts se levaient des tombeaux. Il a été également vu à la fin du XVIII-e siècle à Erdeni-Dzu, ensuite il a visité les anciennes monastères de Sakkia (dans le Tibet de l’Ouest) et à Narabanchi Kure (en Mongolie). Bouddha Vivant (le chef de Mongolie) et Tashi Lama ont reçu de sa part un message écrit avec des lettres inconnues sur des plaques d’or. Personne ne pouvait lire ces signes, mais Tashi Lama, en entrant dans le temple, a posé la plaque sur sa tête et a commencé à prier. Grâce à sa prière, les pensées du Roi du Monde ont pénétré dans sa tête et, sans avoir lu les inscriptions énigmatiques, il a compris et accompli son message”.
Lorsque le Roi du Monde prie
“Au cours de l’année, le Roi du Monde guide les missions des prêtres de Shamballa. A de rares exceptions il va dans la grotte du temple où se trouve le corps embaumé de son prédécesseur, dans un cercueil noir en pierre. La caverne est obscure, mais lorsque le Roi du Monde y entre, les parois sont illuminées de rayons et du couvercle du cercueil jaillissent des langues de feu. Le plus âgé des prêtres va devant lui, la tête et le visage couverts et les mains croisées sur la poitrine. Ce prêtre peut communiquer avec les âmes des défunts.
Le Roi du Monde récite des incantations pendant un certain temps, ensuite il s’approche du cercueil, en allongeant les mains au-dessus. Les flammes intensifient leur brillance ; les traces mystérieuses qui étaient sur les parois s’éteignent et réapparaissent, se croisant, figurant les signes mystérieux de l’alphabet vatannan (l’alphabet sacré de ceux de Shamballa, n.n.). Du cercueil commencent à s’élever des rayons translucides de lumière, qui au début sont à peine visible, devenant de plus en plus intenses. Ce sont les pensées de son prédécesseur.
Bientôt, le Roi du Monde est entouré par une aura formée de cette lumière, et les lettres de feu se modifient en composant des mots qui décrivent sans cesse les désirs et les ordres de Dieu. A ce moment, le Roi du Monde est en liaison avec les pensées de tous ceux qui dirigent les destins de l’humanité: rois, tzars, chans, guerriers, grands prêtres, érudits, gens remarquables. Il connaît ainsi leurs pensées et leurs intentions. Lorsque celles-ci sont agréées par Dieu, le Roi du Monde les encourage par son aide invisible; sinon, il les fait échouer. (…)
Après l’entretien avec son prédécesseur, le Roi du Monde réunit le Grand Conseil de Shamballa, juge les actions et les pensées des chefs de l’humanité, les aide ou les fait chuter. (…)
Ensuite, le Roi du Monde entre dans le grand temple et prie seul. Le feu apparaît sur l’autel, s’étendant graduellement aux autels voisins et, à travers la flamme incandescente, apparaît le visage de Dieu. Plein de vénération, le Roi du Monde Lui transmet les décisions du Conseil et reçoit en échange les ordres célestes. A la sortie du temple, le Roi du Monde est couronné par la brillance divine.”
Ferdinand Ossendowsky, extrait de “Animaux, gens et dieux”.
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