Le Varech, algue de la thyroïde
Le varech, ou Fucus vesiculosus
Le varech, ou Fucus vesiculosus, est une algue brune commune que l’on retrouve sur les rives atlantiques de l’Europe, du nord de la Russie, de la mer Baltique, du Groenland, des Açores, des îles Canaries, du Maroc et de Madère. Le varech est également commun sur les côtes Atlantique et Pacifique de l’Amérique du Nord de l’île d’Ellesmere en passant par la Baie d’Hudson, jusqu’en Caroline du Nord.
La tige principale du varech, connu sous le nom de thalle, est ce qui est utilisé thérapeutiquement. Ce thalle étant très robuste arrive à flotter grâce à ses gousses ou vessies qui se remplissent d’air.
Le varech – L’iode organique
Le varech est un super aliment qui est exceptionnellement dense en nutrition, contenant plus d’iode que toute autre algue : en effet, 50 grammes de varech contiennent plus de 100 % de notre apport quotidien recommandé.
De plus, l’iode organique qui est présent dans le varech est sous une forme qui est beaucoup plus assimilable que la forme inorganique que l’on retrouve dans le sel de table (sel iodé) et dans les autres aliments enrichis en iode.
Le varech – Les apports
Le varech est également riche en calcium, magnésium, potassium, brome, sodium, soufre, silicium et fer, ainsi qu’en de nombreuses vitamines de la famille B.
Cette algue contient aussi du phosphore, du sélénium, du manganèse et du zinc, ainsi que des vitamines A, C, E & G, du mucilage, de l’alginine, du mannitol, du bêta-carotène, de la zéaxanthine et des huiles volatiles.
Fait intéressant, les proportions des composantes chimiques du varech, tout particulièrement celles de l’iode, varient considérablement en fonction de l’endroit et de la saison. Les concentrations sont en effet les plus abondantes, à la fin du mois de juin, lorsque le varech est le plus couramment recueilli.
Le varech – D’un point de vue médicinal
Le varech a longtemps été réputé pour apaiser les tissus irrités et enflammés du corps. De plus, grâce à sa teneur élevée en acide alginique, une fibre alimentaire qui aide à soulager la constipation, le varech a également été utilisé comme laxatif.
Il a aussi été fort prisé pour aider à lutter contre l’obésité, en raison de sa stimulation directe de la glande thyroïde. De nos jours, le varech est utilisé d’abord et avant tout dans le traitement des troubles de la thyroïde, y compris une thyroïde hypoactive (myxoedème), le goitre, et la carence en iode de façon générale.
Le varech est aussi souvent inclus dans les protocoles pour l’arthrite, les douleurs articulaires, l’artériosclérose, les troubles digestifs, les brûlures d’estomac, la détoxification du sang, la bronchite, l’emphysème, les troubles urinaires et l’anxiété.
Le varech – Un bienfait pour la thyroïde
D’autres utilisations relativement communes incluent la stimulation du système immunitaire, l’augmentation de l’énergie et la réduction de la cellulite.
Le varech a également démontré être un apport intéressant pour équilibrer les niveaux de lipides chez les personnes obèses, tout particulièrement lorsque l’obésité est liée à une dysfonction thyroïdienne.
Enfin, le varech est d’une grande valeur pour prévenir que la thyroïde absorbe de l’iode radioactif en cas de catastrophes nucléaires. Dans de tels cas, l’iode organique dans le varech se lie avec, et sature les récepteurs des glandes thyroïdes, empêchant ainsi que l’iode radioactif fasse la même chose.
Bien sûr, ceci ne constitue qu’une solution à court terme, mais s’avère aussi être une solution extrêmement efficace.
yogaesoteric
7 juillet 2019
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