L’eau, la vie, l’électricité et l’Univers — La similarité entre une mitochondrie et une étoile (1)


par Jack Kruse

Tout ce qui est créé a un dessein, il nous suffit de trouver ces desseins. Les microstructures océaniques agissent sensiblement comme le plasma du Soleil. Nous considérons l’océan comme un fluide, mais un fluide n’est pas un plasma. Alors qu’est-ce qu’un plasma ?

Le plasma est un état de la matière hautement conducteur d’électricité comportant des particules en mouvement libre dont la charge électrique est constituée d’électrons, de protons et d’atomes dépourvus de leurs électrons. Ces atomes sont connus sous le nom d’ions. Contrairement aux idées reçues, les plasmas n’agissent pas comme un gaz neutre. Les plasmas sont généralement décrits par rapport à l’espace. Mais ils existent sur Terre. Les machines pour découper le plasma sont utilisées pour couper les métaux épais lors de leurs fabrications. Le comportement et l’apparence du plasma sont différents de ceux des autres formes de matière. Il a tendance à être cellulaire et à s’agglutiner pour créer dans l’espace des filaments appelés courants de Birkeland.

Un courant de Birkeland est un ensemble de courants de plasma qui circulent le long des lignes de champ géomagnétique, notamment celles reliant la magnétosphère de la Terre à sa ionosphère de haute latitude. Au sein de la magnétosphère terrestre, les courants sont entraînés par le vent solaire et le champ magnétique interplanétaire, ainsi que par les flux volumineux de plasma à travers la magnétosphère. Ces flux de plasma sont entraînés par la convection indirectement induite par l’environnement interplanétaire. L’intensité des courants de Birkeland varie au sein de la magnétosphère en fonction de l’activité solaire. Il s’ensuit que les courants présents dans les cellules changent avec l’activité solaire exercée à la surface de la planète. Il a également été démontré que les mitochondries présentes au sein de nos cellules sont sensibles à la présence ou à l’absence du Soleil. Cette relation rend très probable le fait que les êtres vivants munis de mitochondries sont sensibles aux variations de plasma sur le Soleil mais aussi sur la Terre. Nos mitochondries semblent être en mesure de détecter ces variations en modifiant leurs protéines respiratoires en fonction de leur exposition à ces plasmas.

Existe-t-il au sein d’une cellule un corollaire aux filaments de Birkeland ?

Dans l’espace, les filaments de Birkeland agissent pour concentrer toutes sortes de matière dans leurs volumes magnétiquement pincés. Lorsque deux filaments de Birkeland se forment, ils peuvent s’enrouler l’un autour de l’autre grâce à leurs champs électriques et magnétiques. Ces champs agissent pour modifier la morphologie des atomes de matière au cœur du plasma en aplatissant l’ellipse. Ils le font parce qu’à l’endroit du pincement, l’échelle des interactions change. Ils finissent par se transformer en bras traînants lorsque des courants électriques, axiaux par rapport aux bras, circulent dans le noyau de la galaxie. À ce moment-là, les deux filaments de Birkeland fusionnent avec le noyau. Le noyau d’une galaxie provient donc du plasma intergalactique emprisonné entre les deux — ou plusieurs — filaments de Birkeland, et les bras de la spirale proviennent principalement des filaments de Birkeland eux-mêmes [Voir les deux illustrations ci-dessous issues de Les changements terrestres et la connexion anthropocosmique (tout comme les deux suivantes) : la première illustre le comportement d’un seul courant de plasma filamentaire, la seconda illustre le comportement de deux filaments de plasma voisins – NdT].

Les lignes de champ magnétique (anneaux jaunes) « pincent » le courant de Birkeland en de longs filaments (cylindre rose)

Des interactions poussent les deux filaments à se rapprocher et à s’enrouler l’un autour de l’autre pour former une paire de filaments hélicoïdale, aussi connue sous le terme de « vortex de plasma ».

Les filaments en rotation de Birkeland confèrent le moment de rotation ou d’angle initial à la structure plasmique de la taille d’une galaxie. Lorsque la structure du plasma chargé tourne, il se crée un champ magnétique concomitant avec une signature « dynamo » typique. Le courant continue à circuler dans la galaxie le long du plan équatorial dans le cadre d’un circuit intergalactique plus large. Ce courant, lorsqu’il passe à travers le champ magnétique mentionné ci-dessus, entraîne une énergie de rotation supplémentaire lorsque la galaxie réagit comme un moteur homopolaire. C’est ce qui entraîne les vitesses de rotation « anormales » observées dans les parties extérieures des galaxies. D’autres champs magnétiques apparaissent dans la galaxie en raison des courants intergalactiques qui circulent le long du plan équatorial. Les courants qui circulent de manière radiale le long du plan équatorial créent des champs magnétiques locaux qui compriment le plasma en filaments de Birkeland. Ceci confère une définition aux bras en spirale. Une filamentation accrue et des densités de courant plus élevées favorisent la formation d’étoiles dans les bras spiraux.

Simulation par superordinateur de la formation en spirale des galaxies sur la base d’interactions entre particules chargées.

Les filaments de Birkeland pourraient-ils décrire comment la double hélice des acides nucléiques fonctionne dans une cellule mais à une échelle beaucoup plus petite ? Les acides nucléiques se connectent aux mitochondries dans les cellules en utilisant tel un échafaudage le système de tenségrité de la cellule. Cet échafaudage se trouve à l’intérieur de l’eau de la cellule. Cette eau est une batterie dont la charge se sépare lorsque la lumière interagit de façon instantanée avec elle en raison de l’effet photoélectrique intégré à la physique.

En fait, le courant Birkeland relie le Soleil à l’environnement situé autour de la Terre. Cette zone est appelée ionosphère et est également considérée comme un plasma. C’est par ce plasma que la lumière UV peut pénétrer dans l’ionosphère pour atteindre la surface terrestre. La science a découvert que ce plasma possède la capacité de transmettre l’énergie du Soleil à la Terre et à tout ce qui y vit. Je crois que c’est la raison pour laquelle le plasma se forme de façon naturelle dans les cellules en hélice à l’intérieur de nos noyaux cellulaires. Ces structures filamenteuses à l’intérieur du noyau cellulaire transportent la lumière, l’électricité et le flux magnétique enveloppés dans de multiples couches de plasmides électromagnétiques.

Les plasmas peuvent se présenter sous trois modes : sombre, luminescent et en arc [voir l’illustration ci-dessous – NdT]. En mode sombre, il ne peut être visualisé qu’à l’aide de radiotélescopes qui le détectent dans tout l’espace. En mode luminescent, la densité de l’électricité éclaire le plasma pour former les galaxies et autres objets visibles dans l’Univers. En mode arc, les forces peuvent créer les cicatrices électriques que l’on voit sur les corps rocheux ou sur les métaux que le plasma frappe. Pensez à un coup de foudre [ou à une figure de Lichtenberg, voir les illustrations 2 à 7 ci-après – NdT].

De haut en bas : mode de décharge sombre (espace interstellaire), mode de décharge luminescent (néon), mode de décharge en arc (soudage à l’arc).

Figure de Lichtenberg ou coup de foudre sur bois

Cette image d’une décharge électrique a été réalisée en plaçant un bloc de Lucite dans le faisceau d’électrons de 6 mégavolts (6Mv) d’un accélérateur linéaire.

Le Lucite a reçu une énorme charge électrique lorsqu’une électrode mise à la terre a été placée à proximité. Le courant circulant vers la terre a fait fondre la Lucite, laissant un enregistrement du flux de courant. Cette structure fractale en forme de fougère est assez courante en électricité.

Coup de foudre ou Figure de Lichtenberg sur glace

Les Alpes depuis l’espace, une figure de Lichtenberg aussi

Les éclairs sont une des plus puissantes forces de la Nature, une figure de Lichtenberg là encore

Le bras de ce jeune homme a été de façon extraordinaire marqué d’une figure de Lichtenberg, un motif visible laissé par une décharge électrique.

On estime que 99 % de l’Univers est composé de plasma dans ses différents modes : sombre, lumineux et arc. Une organisation respectée, vieille de plus de 100 ans, appelée IEEE, reconnaît la cosmologie du plasma comme une branche légitime de la science [il s’agit de l’association professionnelle nommée en français « Institut des ingénieurs électriciens et électroniciens » – NdT]. On parle beaucoup du plasma en physique. Il est rarement étendu aux sciences biologiques. Serait-ce une erreur ? Je pense que oui.

Un plasma est semblable à un gaz. Il ne « coule » nulle part ; l’Univers tout entier est rempli de plasma. Tout le « vide » de l’espace est électriquement chargé et riche en plasma. Il est poussé par les vents stellaires et parfois il s’agglomère en une formation assez dense pour devenir une nébuleuse ou une étoile — en fonction principalement des forces électromagnétiques locales qui interviennent dans l’environnement local.

Ma spéculation est que je ne crois vraiment pas qu’il y ait de fusion nucléaire dans une étoile en raison de ce que j’ai appris sur l’effet photoélectrique et de ce que j’ai dit lors du webinaire de décembre 2015. Ma théorie a été exposée auprès de mes membres lors du webinaire d’avril 2016.

Je crois que c’est la raison pour laquelle il fait plus froid et plus sombre à l’intérieur du Soleil, par opposition aux températures de surface. Ces anomalies doivent être résolues. Je pense que nous finirons par découvrir la même chose pour les mitochondries. Toutes les réactions de fusion se produiraient soi-disant dans le Soleil, alors qu’elles se produisent près de sa photosphère. C’est là que des arcs électriques massifs entrent en contact avec des particules d’hydrogène ionisé libre. Ces ions d’hydrogène sont des particules à haute énergie. J’ai l’impression que la même chose se produit dans les mitochondries, mais avec des ions H+ de faible énergie. Les physiciens nous disent que le petit monde quantique n’agit pas comme le grand monde macroscopique. Pourquoi la même dichotomie ne peut-elle pas exister dans l’énergie comme dans la matière ? Rappelez-vous qu’Einstein nous a tous appris que toute matière est fondamentalement de l’énergie, n’est-ce pas ? La masse et la lumière sont des formes d’énergie qui prennent la forme et la taille en fonction de l’environnement électrique qu’elles perçoivent. Cela signifie que ce qui se produit dans les collisions à haute énergie peut ne pas être similaire à ce qui se produit dans les collisions à basse énergie lorsque l’échelle change. Le monde à haute énergie se produit à de grandes échelles astronomiques, mais le monde à basse énergie se produit à de très petites échelles.

« La nature a le remède. Vos choix environnementaux modifient l’échelle de la physique dans vos mitochondries en dessous de votre niveau de perception pour vous donner la vie que vous observez. »

Lorsque l’on considère les dimensions de la matière dans le monde quantique, cette symétrie présente une base fondamentale. Des charges électriques massives de 30 millions de volts dans la membrane mitochondriale interne entrent en contact avec des protons de faible énergie qui sont crachés de la bouche des cytochromes vers des cibles fixes de fer-soufre. C’est le seul type de réaction qui se produit, à mon avis, qu’il s’agisse du Soleil ou de la mitochondrie. Je crois qu’il s’agit d’un phénomène entièrement électrique, appelé réaction plasmoïde. Cela soulève un point intéressant : une charge ou une décharge électrique peut-elle modifier la quantité de masse au sein d’une cellule d’une manière que nous ne pouvons pas encore mesurer ?

Note du traducteur : un plasmoïde est une structure auto-confinée constituée d’un plasma et d’un champ magnétique qui en assure la cohésion. Ce mot a été inventé en 1956 pour définir une entité plasma-magnétique. Les plasmoïdes ont été proposés pour expliquer divers phénomènes naturels comme la foudre en boule, les bulles magnétiques dans la magnétosphère ainsi que certains objets présents dans les queues de comètes, dans le vent solaire, dans l’atmosphère du Soleil et dans la couche de courant héliosphérique. Des plasmoïdes sont produits en laboratoire par divers dispositifs, comme les configurations à champ inverse, les sphéromaks — arrangement de plasma qui prend la forme d’un vortex toroïdal — et les « focalisateurs de plasma dense » — un appareil qui génère du plasma et qui fut à l’origine développé comme dispositif de puissance de fusion à partir du début des années 1960. Voir l’illustration ci-dessous pour des plasmoïdes dans le cadre d’une magnétosphère :

Une planète comme la Terre avec ses lignes de forces magnétiques sous la pression du vent solaire. Les lignes se déforment et des régions contenant du plasma peuvent se former en étant auto-confinées donnant naissance à des plasmoïdes)


Lisez la deuxième partie de cet article


yogaesoteric
29 septembre 2020

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