Légendes
Couverte de mystères, révélée en splendeur, la Grande Divinité a été adorée depuis des millénaires. Les sculptures découvertes dans les grottes préhistoriques d’il y a plus de 30.000 ans ont montré que Tara a été vénérée depuis les temps les plus anciens. Une statue originale en bronze qui date du VII-e ou VIII-e siècle avant J.C. a été retrouvée au Nord-Est de la province de Lanka, entre Trincomale et Batticaloa. La hauteur totale de la statue est de 143,75 cm.
Il y a longtemps (mentionne un traité tibétain Taranatha), dans un univers nommé la Lumière Divisée, existait une princesse nommée Jñana-candra qui était extrêmement dévouée à Bouddha. Chaque jour elle apportait des offrandes à Bouddha Dundubhisvara (“Le Son du Tambour”) et à la communauté Sangha. Atteignant ainsi un haut niveau de conscience Bodhicitta [tib. byang-chub kyi sems, le cœur du mental illuminé. Bodhicitta absolue, selon Gampopa (disciple de Milarepa), est la vacuité inséparable de la compassion – brillante, inébranlable, et impossible à définir à travers des concepts. Bodhicitta relative apparaît par une perception absolue, et consiste dans l’impulsion intérieure de suivre la Voie vers l’Illumination et de travailler, par compassion, à la libération de tous les êtres du Samsara], a aspiré pleine de compassion, à obtenir l’Illumination pour le bien de tous les êtres. Les disciples lui ont suggéré de se réincarner en tant qu’homme, progressant ainsi comme Bodhisattva et éventuellement devenant un Bouddha (cela parce que, tel que nous le rencontrons souvent dans la littérature bouddhiste, pour qu’une femme se trouvant sur la voie spirituelle évolue vers des états de conscience élevées elle doit “devenir homme”). Finalement la princesse Jñana-candra dit:
“Ici il n’existe ni homme, ni femme,
Ni ego, ni individu ou de conscience.
Le nom d’“homme” ou de “femme” n’a pas de consistance,
Mais crée de la confusion dans le mental humain commun.”
Et elle fait le serment suivant:
“De nombreux êtres désirent l’Illumination
dans un corps d’homme,
mais personne ne veut aider
les êtres sensibles
se trouvant dans un corps de femme.
Donc, tant que le samsara sera déserte,
J’aiderai les êtres sensibles
En restant dans un corps de femme!”
Elle a continué à être si dévouée dans la mission de sauvetage des êtres humains de l’ignorance que Tathagata Dundubhisvara lui a donné le nom de Tara ou Celle Qui Offre le Guidage durant le Grand Passage.
La splendeur de Tara est élogieuse dans nombreux Hymnes de gloire…
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