Les ASANAS nous mettent en résonance avec les énergies de l’Univers
Dès le début nous devons comprendre que, en ce qui concerne l’aspect interne des Asanas, il est indispensable qu’elles soient précédées au préalable par une contemplation qui nous facilite l’identification de nature à nous permettre la compréhension de la signification intérieure de chacun d’entre elles.
Ces positions corporelles, quoi qu’elles semblent étranges à la première vue, doivent être considérées comme des modalités essentielles qui permettent un subtil accord ou, autrement dit, la résonance avec certaines énergies universelles, cosmiques, du macrocosme, sur leur divers niveaux de manifestation.
Pour cette raison, en réalisant une certaine posture (ASANA), nous devons concrétiser le sentiment profond que nous vivons la fusion vivante et intense avec les énergies cosmiques, parfois extrêmement fines, avec lesquelles cette asana nous fait entrer en résonance. En agissant de la sorte, il n’est absolument pas du tout nécessaire que nous disposions d’une sensibilité subtile développée à un niveau très haut afin de discerner un état fluidique différent – qui peut être défini même comme une euphorie dans les phases avancées de pratique – dès que nous avons positionné le corps et les membres dans un asana (posture YOGA), parce que cela provoque automatiquement un circuit et une induction précise des courants de prana (énergie subtile) du corps.
Un autre facteur important est, après cette sensation, l’évocation et ensuite la fixation continue de l’état fluidique d’immobilité avec toutes ses nuances spécifiques qui se manifestent en conformité avec l’asana que nous réalisons.
La neutralité et la fixité lucide du psychique, libéré des formations mentales parasites, doivent être transfusées dans l’être par l’intermédiaire d’une image unificatrice étendue graduellement, où il est nécessaire de faire fusionner de façon indissoluble le microcosme individuel avec le Macrocosme ou l’Univers dans l’union harmonisatrice. De ce point de vue, dans chaque asana, à chaque fois, nous devons vivre comme une évidence l’ancien aphorisme YOGA :
“Ce qui se trouve ici, dans le microcosme de mon être, se trouve partout dans le Macrocosme ; ce qui ne se trouve pas ici, en moi, ne se trouve nulle part dans le Macrocosme.”
Cette affirmation rend, de façon très plastique, l’idée de la similitude entre le corps humain et tous les aspects ou ses éléments composants – tant subtils, que grossiers – considérés comme étant un microcosme miniature, et l’ensemble de la réalité extérieure avec tous ses niveaux de manifestation, considéré comme représentant le Macrocosme ou l’Univers entier. Cette opération a, aussi, une importance particulière, du point de vue matériel, car elle offre, très rapidement, la possibilité de garder longtemps l’immobilité du corps que toute asana implique, sans ressentir de la fatigue ou une gêne quelconque dans la colonne vertébrale, spécialement en vertu d’une sorte de communion intégratrice dans l’ambiance cosmique qui se transmet à l’ensemble physique et fait ainsi qu’il reste immobile même pendant des intervalles de temps très longs.