Les effets de l’huile de colza sur la perte de mémoire
Vous pensez que votre huile de cuisson est bonne pour la santé ? Les producteurs d’huile de colza affirment que c’est l’huile la plus saine que vous puissiez utiliser, mais la science n’est pas de cet avis.
A moins que prendre énormément de poids et perdre la mémoire vous donnent l’impression d’être en « bonne santé » !
L’huile de colza : La magie du marketing
L’huile de colza a été annoncée comme une alternative moderne saine à l’huile d’olive, et aux « graisses saturées » telles que l’huile de coco et l’huile de palme, avec un fort soutien promotionnel de la part des producteurs nord-américains. Le Canola Council of Canada fait preuve d’une grande honnêteté, en l’appelant « l’huile la plus saine de toutes les huiles de cuisson d’utilisation courante ». La campagne publicitaire semble avoir fonctionné : la consommation d’huile de colza aux Etats-Unis a presque triplé depuis l’an 2000, jusqu’à atteindre près de 3 millions de tonnes métriques en 2017.
Les anglophones ont deux mots pour désigner le colza : l’un est canola, l’autre est rapeseed. L’huile de colza est extraite de la plante nommée rapeseed, et on l’appelait rapeseed oil jusqu’au début des années 1970. C’est à ce moment qu’a eu lieu une campagne promotionnelle visant à changer l’image de l’huile, ainsi qu’à la modifier génétiquement en éliminant deux éléments indésirables de la plante, l’acide érucique, et les glucosinolates.
La réincarnation de l’huile de colza en huile de canola
La Rapeseed Association of Canada a saisi cette opportunité pour renommer la plante. Elle a pris le « Can » de Canada et a ajouté « ola » pour huile, et l’huile de canola était née ! Les producteurs continuent d’apprécier le fait d’avoir laissé derrière eux l’appellation rapeseed, d’où le fait qu’ils revendiquent que cette version génétiquement modifiée représente une plante distincte. Dans le fond, cette campagne publicitaire est une victoire totale, puisqu’elle a été conçue de manière à créer la confusion chez les gens, et à les amener à tirer une conclusion courue d’avance.
Avec plus de 90% des cultures américaines et jusqu’à 80% du « canola » canadien dérivé de graines génétiquement modifiées, il est presque certain que votre bouteille d’huile de colza soit issue de plantes contaminées par des herbicides chimiques. Puisque sa transformation élimine la protéine génétiquement modifiée de l’huile finale, les producteurs considèrent qu’elle est identique à l’huile conventionnelle, et pensent que ce processus de fabrication élimine tous les risques sanitaires potentiels. Elle est donc commercialisée en tant qu’huile parfaitement saine pour la consommation humaine. Mais comme l’indiquent les dernières recherches scientifiques portant sur ce sujet, cette huile est loin d’être saine pour le cerveau et le corps humains.
On vante souvent les mérites de l’huile de colza comme étant une alternative low-cost à l’huile d’olive, avec les mêmes bienfaits sur la santé. On dit même qu’elle ne contient que 7% de graisses saturées, par rapport aux 15% de l’huile d’olive. Mais que dit la science au sujet des bienfaits de l’huile de colza ? Jusqu’à récemment, aucune donnée n’était disponible concernant les effets de l’huile de colza sur les maladies courantes, comme la maladie d’Alzheimer. L’huile de colza n’avait jamais été examinée comme étant un facteur causal de la multiplication par 16 du nombre de morts dues à la maladie d’Alzheimer mentionnée dans un rapport de 1991 : un total de 14 112 morts, alors que seules 857 morts ont été signalées en 1979.
L’huile de colza, responsable des plaques et enchevêtrements, fréquents chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer
En décembre 2017, des chercheurs du Centre Alzheimer de l’université de Temple ont enquêté sur les effets de la consommation quotidienne d’huile de colza chez les souris dont le cerveau avait développé à la fois des plaques et des enchevêtrements, caractéristiques communes dans le cerveau des patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Les souris du groupe de contrôle ont reçu une alimentation normale, alors que les souris du groupe expérimental ont été nourries avec des suppléments d’huile de colza sur une période de 6 mois. Au début de l’étude, les souris avaient toutes le même poids. Elles ont dû passer trois tests différents faisant appel à leurs fonctions mémorielles et à leur conditionnement.
Leurs conclusions démystifient les allégations des spécialistes du marketing de l’huile de colza, et démontrent les effets négatifs sur le corps et le cerveau. Les souris ayant été exposées de façon chronique à l’huile de canola ont connu une augmentation significative de leur poids corporel, soit un gain de près d’un cinquième du poids total enregistré à peine six mois auparavant. Les effets sur le cerveau étaient tout aussi indésirables. Les souris présentaient des déficiences de leur mémoire fonctionnelle, comme en témoigne la diminution de leurs capacités de résolution de problèmes. Avec la réduction des niveaux de protéines cérébrales bénéfiques, qui marquent l’intégrité synaptique ou l’efficacité du fonctionnement des neurones, les souris ont obtenu des résultats significativement moins bons dans tous les tests que les souris de contrôle. L’intégrité synaptique peut influer sur l’établissement ou non de connexions vitales dans le cerveau, ce qui est essentiel à une mémoire fonctionnelle et à une qualité de vie élevée. L’huile de colza nuit à l’intégrité synaptique, ce qui exacerbe grandement les symptômes débilitants de la maladie d’Alzheimer.
Les chercheurs ont conclu que leurs conclusions n’appuient pas l’effet bénéfique de la consommation régulière d’huile de colza, et que leurs données ne justifient pas la tendance actuelle visant à remplacer l’huile d’olive par l’huile de colza dans votre alimentation. Pas quand la recherche a démontré à maintes reprises que l’huile d’olive réduisait les mêmes plaques cérébrales et les mêmes protéines nocives que l’huile de colza fait augmenter. Tout comme les grandes sociétés pharmaceutiques ne publient que des recherches scientifiques favorables sur les médicaments, les producteurs d’huile de colza ne disposent pas de données fiables et concluantes, qui, considérées dans leur ensemble, sont contradictoires. En attendant, la consommation d’huile d’olive vierge extra tient ses promesses et constitue un véritable superaliment.
Une étude similaire a été menée par le même groupe de recherche de l’Université de Temple en juin 2017, mais cette fois-ci, l’accent a été mis sur l’huile d’olive et ses effets sur les plaques cérébrales et les enchevêtrements de la maladie d’Alzheimer. Les souris ont été nourries avec des aliments normaux ou de l’huile d’olive vierge extra pendant six mois. Par rapport aux témoins, le groupe nourri à l’huile d’olive a démontré une amélioration de ses déficits comportementaux antérieurs. L’intégrité synaptique s’est également améliorée, grâce à une augmentation significative des niveaux de synaptophysine à l’état d’équilibre, un marqueur protéique de l’intégrité synaptique. De plus, les dépôts de plaques cérébrales ont diminué, grâce à la réduction des peptides insolubles et des protéines spécifiques associées à la maladie. Dans l’ensemble, leurs conclusions confirment l’effet bénéfique de la consommation d’huile d’olive sur toutes les principales caractéristiques de la maladie d’Alzheimer.
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yogaesoteric
22 février 2019