Les médicaments « intelligents » qui vous surveillent !

L’ère du micro-puçage et de la surveillance des individus est devant la société. Les industries pharmaceutiques ont commencé à implanter des micro-puces RFID (dispositif d’identification par radiofréquence) dans les médicaments, sous couvert de créer une technologie de « pilule intelligente ». Des véritables capteurs traçables à distance qui autorisent « labos » ou médecins d’entrer au domicile des patients pour surveiller la prise de leurs traitements.

Imaginez un monde où l’on surveille tout ce que vous mangez et buvez, et s’assure que vous prenez tous vos médicaments en vous faisant avaler une micro-puce « comestible » qui transmet des informations à distance à diverses autorités. Inconcevable n’est-ce pas ?

 

Et pourtant un tel monde devient réalité avec la « Smart Pills », pilule digne de Big Brother, brevetée par Proteus Biomedical à Redwood City, Californie. Une fois activée par l’acide de l’estomac, la micro-puce ingérée commence à détecter son environnement et à émettre des données à un récepteur utilisé par le patient. Ce récepteur est également un émetteur qui peut envoyer les données par Internet à un médecin.

L’idée derrière tout cela est de créer des « pilules intelligentes » qui peuvent détecter ce qu’il se passe dans le corps et délivrer cette information au médecin du patient. Novartis a commencé à micro-pucer ses médicaments anti rejet de transplantation d’organe et applique ce procédé à d’autres produits de sa gamme pharmaceutique, dont notamment le Diovan, utilisé pour réguler la pression artérielle. Cette même technologie se retrouve également dans des pilules fabriquées par d’autres sociétés pharmaceutiques.

Avaler des puces informatiques… ça vous tente ?

La puce fonctionne en étant incrustée sur le médicament lui-même. Elle est ingérée en même temps que vous prenez vos médicaments et enregistre à quel moment vous avez pris votre traitement. La puce transmet cette information à travers votre peau sur un patch adhésif, qui à son tour envoie les données à une application de téléphonie mobile ou sur d’autres appareils.

La pilule est activée lors de l’ingestion au cours de son exposition à l’eau. Une fois avalée, elle envoie à travers les tissus du corps un courant électrique de haute fréquence qui est modulé de telle manière qu’elle fournit un marqueur unique à la pilule.

Le courant de haute fréquence est capté par le patch de surveillance porté par le patient. Le système de surveillance est capable de discerner les paramètres biophysiques comme le rythme cardiaque, la respiration, la posture du corps ainsi que l’état du sommeil. L’information peut ensuite être transmise sur les appareils mobiles ou l’ordinateur du médecin (ou tout autre individu capable d’intercepter ces données).

Les meilleurs programmes mis en avant

Il est intéressant de constater que dans un précédent article (dont la première version date de 2002), il était déjà question des arguments médicaux « bénéfiques » qu’on servirait les gens pour les faire accepter la micro-puce pour humains :

« Les derniers prétextes pour pucer les gens seront des élucubrations médicales (donc humanistes, et à caractère “ irréfutable ”, puisque l’on parle de la santé des gens). La puce permettrait de “ sauver des vies ” en donnant des informations capitales sur l’état de gens qui arrivent à l’hôpital inconscients : leurs allergies, leur type sanguin, leur passé médical etc. La micro-puce pourra mesurer le taux de glycémie des diabétiques, repérer des virus dans le sang, ou “ améliorer ” aussi le traitement des dossiers des patients. »

On présente donc cette puce sous ses meilleurs aspects afin de la faire accepter et de faire passer la… PILULE !

Les lecteurs sceptiques n’ont d’ailleurs pas manqué de poser tout un tas de questions à propos de cette nouvelle technologie. Pour commencer, Novartis ne prévoit apparemment pas de réaliser des essais cliniques qui pourraient prendre en compte les problèmes de sécurité liés à l’ingestion de micro-puces. « Novartis ne s’attend pas à devoir conduire des essais cliniques approfondis afin de prouver que les nouveaux produits fonctionnent », rapporte Reuters. « A la place, son but est de réaliser de soi-disant tests de bio-équivalence afin de montrer que ce sont les mêmes que les originaux ! »

Les micro-puces seraient faites d’ingrédients couramment présents dans les aliments, et sont superposés avec des composants en cuivre, magnésium et silicium. Lorsqu’elles sont activées, elles génèrent des courants électriques marqués avec des signatures spécifiques qui correspondent aux médicaments pris. Lorsque le processus est terminé, les différentes parties qui reçoivent ces informations sauront si oui ou non les patients ont pris leurs médicaments, et à quel moment ils les ont pris.

Note : Les micro-puces informatiques ne sont pas de la nourriture ! Peu importe qu’elles soient composées avec des ingrédients soi-disant comestibles, les avaler représente un réel danger pour la santé. Les fréquences des ondes radio utilisées dans tout dispositif RFID, cassent les hélices d’ADN des cellules, permettant ainsi la mutation des cellules et le développement de tumeurs).

Vous pouvez consulter le rapport de Reuters et visionner une interview sur cette étude ici.

La confidentialité des données


Tandis qu’on tente de faire croire que le médicament biotechnologique « intelligent » est bénéfique, il y a surtout les nombreuses questions juridiques et éthiques que son utilisation soulève.

Quelles informations les utilisateurs reçoivent-ils sur les risques d’une implantation de cette technologie à l’intérieur du corps ? Comment les patients peuvent-ils être assurés que cette technologie ne sera pas utilisée pour les obliger à prendre des médicaments qu’ils ne veulent pas prendre ? Les données seront-elles cryptées pour empêcher une quelconque intrusion malveillante ? Se pourrait-il que ce qui a commencé comme une expérience volontaire se transforme en un programme d’identification gouvernemental qui pourrait atteindre les libertés civiles ?

En 2002, aux Etats-Unis, lorsque des puces de silicium contenant des dossiers médicaux ont été injectées dans certains patients atteints d’Alzheimer, les défenseurs de la vie privée ont vivement réagi, s’offusquant de cette violation des droits de l’individu. Plusieurs États ont adopté des lois interdisant de poursuivre les implantations sous contrainte. (On injectait les patients sans même leur demander leur approbation).

Marc Rotenberg, directeur exécutif de l’Electronic Privacy basé à Washington Information Center, a déclaré être inquiet de l’utilisation coercitive des médicaments à puces – notamment savoir si elles sont implantées pendant quelques mois, ou définitivement, ou encore un jour seulement : « Il y a quelque chose de très troublant avec cette puce placée dans une personne qui ne la contrôle pas et qui ne peut pas la supprimer. »

Les partisans de la technologie disent cependant que leur dispositif pourrait sauver d’innombrables vies et des milliards de dollars en frais médicaux inutiles.

Eric Topol, directeur de l’Institut Science Translational Scripps à La Jolla, en Californie, a écrit un livre sur la révolution numérique dans les soins de santé. Il croit que la science va si vite que beaucoup de ces implants seront prêts pour un usage commercial au cours des prochaines années.

« La façon dont fonctionne une voiture, qui possède des capteurs et vous dit ce qui est erroné. Pourquoi ne pas mettre le même type de technologie dans un corps ? Il pourrait vous avertir des semaines ou des mois, voire des années avant que quelque chose se passe », a déclaré Topol.

(Washington Post)

L’être humain réduit à l’état d’une « simple » machine, comparé à une voiture dans laquelle « ils » voudraient absolument implanter des capteurs, des traceurs, des analyseurs, des détecteurs, bref des mouchards, et ceci par tous les moyens possibles.

Note : Dans ce contexte, on ne peut que considérer que le micro-puçage des pilules profite seulement aux compagnies pharmaceutiques, non pas aux patients. C’est particulièrement vrai lorsque l’on tient compte de tous ces produits pharmaceutiques qui sont nocifs pour la santé – et on sait tous que le marché pharmaceutique est rempli de pilules dont on a plus tard découvert qu’elles étaient extrêmement dangereuses voire mortelles (quelqu’un se rappelle-t-il du Vioxx ?).

Sans parler du dernier vaccin contre la grippe particulièrement inefficace, qui démontre clairement qu’on nous fait prendre des vessies pour des lanternes et qu’aucune explication ne nous est jamais fournie.

Que penser ?

Tout le monde sait que d’avaler des micro-puces informatiques qui retransmettent des informations par radio fréquence modulable n’est pas dans la nature humaine. Ces fréquences peuvent être modifiées, ce qui peut s’avérer très dangereux, et la traçabilité des données pose un réel problème d’intégrité et de vie privée. Personne en effet ne souhaite faire savoir qu’il prend tel ou tel médicament, ni ne souhaite que ces informations puissent être divulguées ou interceptées par une tierce personne.

Personne ne peut nier que tout ce qui touche au domaine de l’informatique et au traitement des données peut être piraté, abusé, intercepté et retransmis, et une puce médicale qui retransmet des données par bluetooth est d’autant plus vulnérable.

Protégez-vous contre l’ingérence de la corporatocratie !

« Le progrès technique est comme une hache qu’on aurait mise dans les mains d’un psychopathe. » – Albert Einstein
 
 
 



yogaesoteric


25 novembre 2018

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