Les psychopathes qui gouvernent les gens (3)
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Tel qu’identifiés par les experts, la personnalité psychopathe se caractérise par six grands traits :
– L’indifférence froide, le manque d’empathie, les individus n’étant pas sensibles à l’expression relationnelle par les sentiments.
– L’irresponsabilité, souvent revendiquée, avec un mépris des règles et des contraintes sociales par la pratique du mensonge compulsif et de la manipulation.
– La difficulté de maintenir une relation avec autrui tout en ayant des facilités à nouer des relations en jouant sur la séduction, tout particulièrement le brio intellectuel. Simplement, elles ne durent pas.
– L’intolérance à la frustration, la personnalité psychopathe ne supportant de ne pas obtenir ce qu’elle veut. Son seuil d’agressivité étant très bas, elle va très vite s’énerver.
– L’absence de culpabilité et de remords, aucune remise en question après un passage à l’acte ne prévalant. Même les sanctions ne remettent pas le psychopathe en question.
– La tendance à blâmer autrui. La personnalité psychopathe va expliquer de manière très rationnelle ses difficultés avec la société, accusant les autres d’en être responsable, et ce de manière très convaincante.
Si on peut tous exprimer à minima l’un de ces symptômes, leur intensité et fréquence vont caractériser la gravité du trouble. Ces symptômes ne sont jamais isolés, s’accompagnant d’une forte irritabilité et de passages à l’acte fréquents (actions violentes et impulsives). Ces passages à l’acte peuvent être dirigés contre soi-même (tentatives de suicide, automutilation…) ou contre les autres.
L’une des caractéristiques de la personnalité psychopathe ce sont les changements émotionnels en rapport avec l’intolérance à la frustration et l’anxiété qui y est liée. Il en découle des explosions émotionnelles fréquentes, une personnalité très impulsive, des personnes « borderline ».
En matière de relations amoureuses, les personnalités psychopathiques s’engagent dans des relations fortes et intenses, mais qui ne durent pas et explosent en vol.
A l’excès, la personnalité psychopathique va connaître des troubles psychiatriques brutaux, notamment des phases dépressionnaires arrivant soudainement, sans aucun signe avant-coureur. C’est pourquoi il est difficile de les différencier d’un trouble bipolaire.
Compte-tenu de tous ces éléments, un fort risque d’addiction existe chez ces personnes, l’alcool, l’usage de drogues et de médicaments pouvant être utilisés, souvent de manière aberrante.
L’explicatif scientifique de la psychopathie
En considérant à juste titre le terrain génétique associé à une condition psychologique terriblement handicapante comme explication, la science considère, plus exactement spécule, que le/la psychopathe ne serait pas juste un monstre mal-adapté, mais une variante de l’être humain au contraire très ajusté à son environnement. La balance avantages/inconvénients est à ses yeux inhérents à l’évolution de l’espèce humaine, basée sur la compétition et la survie. Autrement dit, pour que les avantages contrebalancent les terribles risques sociétaux encourus, il faut à l’individu psychopathe rassembler un certain nombre de paramètres contextuels, comme celui de développer des talents de manipulateur pour que les gens ne voient pas qu’ils sont exploités. Cela requiert une bonne intelligence qu’il est préférable d’avoir pour satisfaire un penchant pour la domination, afin de se hisser dans une position de pouvoir qui permet de ne dépendre d’aucune amitié véritable. Ceci pourrait peut-être expliquer à ses yeux pourquoi les psychopathes sont bien plus souvent des hommes que des femmes, ce critère de domination étant bien plus difficile à remplir pour une femme. Qui plus est, un troisième facteur est qu’il faut pour le psychopathe vivre au milieu de nombreux non-psychopathes pour ne pas manquer de cibles potentielles, y conserver un relatif anonymat protégeant sa réputation, et se trouver dans une structure que des abus peu nombreux n’ont pas rendue complètement méfiante. C’est la raison pour laquelle les psychopathes seraient « condamnés » à rester une infime minorité sous peine de perdre les avantages qui permettraient à leurs gènes d’envahir la population.
Il s’agit bel et bien de spéculations sur le type de sélection que la société peut réaliser sur un matériel génétique très complexe, débouchant sur une diversité de caractères physiologiques ou comportementaux, les traits de la psychologie humaine répondant eux aussi à des impératifs de ce genre. Ainsi, par exemple, la sélection darwinienne aura tendance à favoriser les comportements népotiques, qui voient celui qui accorde des bénéfices à ses proches parents aux dépens des autres permettre à ses gènes de se diffuser dans la population. Ainsi la personne népotique aura peu d’empathie pour les individus qui ne lui sont pas apparentés, et contribuera à la diffusion de ce caractère, un caractère qui participe très probablement à façonner des individus psychopathes. Les lignées népotiques peuvent donc plus facilement produire des psychopathes qui, eux, vont exploiter à leurs avantage propre tout le monde y compris leurs proches.
La psychopathie serait sans doute le résultat de plusieurs facteurs : être à un bout du spectre du manque d’empathie, au bout du spectre de la domination, et être plutôt plus intelligent que la moyenne pour être capable de manipuler son entourage. Et ceci entendrait par effet miroir que les lacunes des psychopathes constituent les plus extraordinaires points forts de l’espèce : sens de la justice, sens du mérite, sens de l’équité spectaculaire. Comme on serait des « hypersensibles de l’injustice », il en découle l’impression de vivre au milieu de gens méchants et égoïstes, permettant aux psychopathes un peu habiles de tirer leur épingle du jeu.
Leur conclusion très binaire est qu’il est bien possible qu’on soit une espèce de primates particulièrement gentils, attentifs aux autres, mais manipulés par une minorité d’enfoirés près à tout pour dominer le monde. De là à voir des complots partout, il faudrait croire que les psychopathes puissent se faire assez confiance les uns aux autres pour organiser une réelle oppression des gentils singes que les gens sont, ce qui semble peu probable. Quant aux décisions des personnages politiques et leur manière de gérer des crises, on se rend compte que même si la moitié d’entre eux étaient des psychopathes, ils restent des singes beaucoup moins intelligents qu’ils se plaisent à l’imaginer. Si l’explication intellectuelle est louable et habilement argumentée, elle valide surtout une gouvernance des « affaires » à nature entropique, et non évolutive, détournant au passage la question de la responsabilité quant à sa propre contribution à ce système involutif, par-delà l’illusion que l’autre – en l’occurrence le psychopathe – est responsable, non soi-même…
Si depuis des temps immémoriaux les psychopathes ont investi le sommet de la société, compte-tenu de la nature du système patriarcal pyramidal prévalant, c’est en raison d’une accoutumance « bienveillante » à leur égard. Sans avoir conscientisé profondément la nature de sa relation au Vivant, soit ses véritables origines stellaires, l’être humain conditionné car manipulé considère en effet qu’il leur doit les structures sociales et les systèmes de croyance dans lesquels il se fond. On peut ainsi parler d’identification projective à l’échelle sociale.
Comme par ailleurs on est confronté à un « prédateur intra-espèce humaine » qui ressemble aux autres, le psychopathe semble posséder tous les traits que désirent les personnes normales (confiance en soi, etc.), d’autant plus qu’ils sont très souvent intellectuellement brillants. Aussi, en leurs « qualités » de machines très efficaces, ils atteignent des positions élevées, même si pour ce faire et se maintenir ils bafouent les droits des autres.
C’est pourquoi les sociétés sont corrompues. Par le fait même qu’elles contiennent un certain pourcentage d’individus extrêmement déviants, ce petit groupe très actif influence parfois des millions d’êtres humains. Et comme ces personnalités déviantes savent qu’elles sont « anormales » des autres, elles vont vouloir contrôler leur environnement pour réduire leur stress. Il en découle qu’elles propagent leurs pathogènes dans le corps social, sans tenir compte des dégâts qu’elles causent, à l’instar de virus. Cela est d’autant plus possible quand les sociétés sont affaiblies.
Cependant, et bien que cela puisse apparaître extravagant à l’esprit rationnel et de ce fait conformiste de l’être humain contemporain, il se pourrait bien que nombre de ces personnalités psychopathes relèvent en réalité d’une autre espèce, appelée anthropoïde. C’est ce que quelques scientifiques dégagés du corset académique tendent à porter au champ de conscience de l’humanité en ce début de nouveau siècle, à l’aube d’un nouveau cycle de conscience qui fait émerger une toute autre vérité civilisationnelle.
Des humains naissent-ils mauvais ?
Voici une idée bien ancrée que de penser que si tant de gens dans la société civilisationnelle font intentionnellement de mauvaises choses aux autres humains, à tous les êtres vivants et à l’environnement, c’est parce qu’ils sont nés avec le vice dans la peau, et qu’ils sont intrinsèquement mauvais. Cela expliquerait pourquoi de nombreuses entreprises créent des produits et substances nocifs sinon mortels, et empoisonnent l’air et l’eau ; pourquoi des forces institutionnelles puissantes subvertissent les populations, truquent des élections et trompent les consommateurs ; pourquoi les institutions religieuses vilipendent à leur manière les autres, ignorent l’inégalité et les violations des droits de l’homme dans leur propre périmètre d’influence, et encouragent des millions de personnes à mourir en leurs noms ; pourquoi les partis politiques créent des politiques impitoyables qui, au nom de l’économie libérale, ne respectent pas les faibles ; pourquoi ils et elles déclarent tous agir en le nom des gens, en disant amener la liberté…
La méconnaissance des forces prédatrices constitutives du fonctionnement de l’univers participe de cette fausse croyance sur la nature humaine. S’il y a des entités organiques indéniablement à caractère entropique dans le vécu terrestre – des portails organiques anthropoïdes et des humanoïdes ayant fait le choix consciemment de servir les « Ténèbres » –, les énergies négatives de nature trans-dimensionnelle agissent de manière prédatrice sur l’être humain doté d’une âme insuffisamment éveillé et conscient, le manipulant de manière psycho-émotionnelle et s’appuyant sur un terrain génétique « favorable » puisqu’elles en sont sinon l’origine en tout cas la cause d’adaptation par la manipulation de l’ADN. En dépit de la qualité de l’éducatif reçu – bonnes manières caractérielles, comportementales et relationnelles –, celui-ci reste soumis par non conscience au jeu de la prédation qui, à travers ses mémoires enfouies dans l’inconscient, le maintien dans la séparation avec l’unité, intérieure comme extérieure. Ainsi, par ses postures de jugement, d’accusation et de condamnation de ce qui ne correspond pas par ses croyances à sa vision du monde, participe-t-il du fonctionnement dystopique de la civilisation.
Les énergies négatives qui prédominent dans le bas astral, lourdes par le dévoiement terrestre qui les alimentent (appelées égrégores), ralentissent sans cesse l’indispensable éveil de conscience des êtres humains, qui faute de connaissances appropriées comme de travail conséquent en profondeur, sont maintenus sous la coupe des forces prédatrices qui les vampirisent. Ainsi certaines personnes, des « humains-âmes », font de mauvaises choses non parce qu’elles sont nées « mauvaises », mais en raison de l’énergie négative de forces extérieures qu’elles ne peuvent pas contrôler et qui s’appuient sur leur génétique dénaturée. Lorsque cette énergie négative pénètre le corps et l’esprit (le mental égotique), elle est difficile à détecter, d’autant plus lorsqu’elle se cache derrière les nobles intentions d’élévation spirituelle. Si elle n’est pas traitée en conséquence, elle s’infiltre suffisamment en profondeur pour conduire à la maladie ou même la mort, de nous-même ou de ceux à qui on adresse les mauvaises pensées, paroles et actions… Son unique but est de promouvoir la souffrance et la destruction au prix d’un pouvoir temporaire – un vol d’énergie – qu’elle exerce sur soi ou sur autrui par son intermédiaire. Elle vit sur la peur, la séparation, la vengeance, et les apparentes différences, toutes nourritures de sa prédation. Elle engendre la dépression énergétique, mentale comme économique, et finit lentement et sûrement par détruire les individus, la société et l’environnement. Si des forces lumineuses travaillent sans cesse à leur effacement afin de rééquilibrer le fonctionnement sociétal, c’est surtout à l’être humain de s’éveiller pour s’y relier afin de reprendre le contrôle de sa vie, soit la maîtrise de son énergie sans la voler à quiconque. Alors peut-il prétendre à la santé physique comme mentale, levier incontournable de son discernement, pour se désengager de l’emprise des forces obscures et amorcer son évolution au-delà de la Matrice entropique.
L’être humain est ainsi à chaque instant confronté au choix entre les forces évolutives et leur pendant involutives. Constamment exposé à ces dernières de manière directe ou indirecte lorsque d’autres personnes expriment de la colère, de la jalousie, de l’envie ou d’autres pulsions destructrices, tout comme celles envoyées par les différentes institutions dites représentatives, quel que soit leur domaine, sa meilleure défense est de savoir reconnaître ces forces, et par un travail constant sur lui-même de s’en protéger. Cette prise de conscience est extrêmement précieuse pour vivre une vie saine, équilibrée et productive à sa libération. C’est pourquoi, avant chaque action qu’on prend, avant chaque mot qu’on dit, la responsabilité première est de se demander : « Cela peut-il faire du mal à quelqu’un d’autre, ou à un autre être vivant sur la Terre ? »
Les psychopathes anthropoïdes
Les travaux du psychiatre Amos M. Gunsberg (1921/2001) établissent des évidences qui, sans avoir le caractère irréfutable de preuves scientifiques, pourraient relever d’un comportement à caractère psychopathique pour des individus dépourvus d’âme, dits Portails Organiques. Ils ont été notamment publiés sous le titreBeyond Insanity dans le Volume 2, numéro 5, de la revue Psychnews international. Il suffit, en se souvenant de l’actualité récente de ces dirigeants nationaux et internationaux (déclarations, affaires…), d’établir le parallèle avec les faits observés et constatés.
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yogaesoteric
8 avril 2019